Federer remet les pendules à l’heure

Par le 14 décembre 2007

Roger Federer a terminé cette saison 2007, comme il l’avait commencée à Melbourne. Par une victoire. À Shangai, le Suisse a remporté le quatrième Masters de sa carrière. La défaite en début de tournoi contre le Chilien Gonzalez semble définitivement oubliée. En dominant l’étonnant Espagnol David Ferrer en finale (6/2, 6/3, 6/2), Roger Federer a prouvé qu’il était bien l’homme de cette saison 2007. Car, si ce dernier a paru moins dominateur cette année, il n’en demeure pas moins que l’helvète a glané la bagatelle de 8 titres cette année et connu la défaite uniquement à 9 reprises. Ces impressionnantes statistiques lui ont ainsi permis de terminer une quatrième année consécutive au premier rang mondial. « C’est une belle victoire. Ça prouve à moi-même et au monde que je peux le faire, encore et encore. » À seulement 26 ans, Federer s’est déjà construit un palmarès à hauteur de celui des plus grands (53 titres dont 12 en Grands Chelems).

Gagner encore et toujours

De son côté, le finaliste malheureux David Ferrer ne pouvait que témoigner de la supériorité de son bourreau : « Roger a joué mieux que moi. Il est le numéro 1. Il n’a pas de point faible. Il est le meilleur de tous les temps, c’est sûr. » L’hommage est de taille mais ne fait qu’illustrer l’immense respect dont jouit Federer sur le circuit ATP.
Loin d’avoir rassasié le Suisse, ce succès n’a fait que raviver sa boulimie de victoire : « Pour 2008, il y a plein de choses qui me motivent. Gagner les JO, gagner Rolland-Garros, battre le record de victoire en Grand Chelem de Sampras. Tout ça est très excitant. » Ses adversaires devront donc se faire une raison, la domination hégémonique de Roger Federer n’est pas prête de toucher à sa fin avant quelques années. Les Nadal, Gasquet, Djokovic et consorts n’auront pas d’autres choix que de s’armer de patience pour détrôner le Tsar.

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à propos de l'auteur

Auteur : Matthieu Marot

Limougeaud curieux de naissance, j’entreprends des études de sociologie au sortir d’un Bac S. La fac de Limoges me compte, ainsi parmi ses plus fidèles étudiants jusqu’à l’obtention de la licence. Puis, avide de nouvelles expériences, je décide de m’inscrire en M1 de science politique et migre vers Rennes. Mais, si la Bretagne recèle moult intérêts, le très renommé crachin Breton a vite raison de moi. Mon M1 dans l’escarcelle, je rentre dans ma contrée (le Limousin) où je fais mes premières armes dans le journalisme comme pigiste aux sports pour le Populaire du Centre (fameux journal local). Depuis ma plus tendre enfance, le métier de journaliste me trottait dans la tête. Le journal « L’Equipe » a grandement favorisé mon apprentissage de la lecture et développé mon attrait pour l’information dans son ensemble. Ma première expérience en presse écrite m’oriente définitivement dans cette voie. Durant cette année, je m’essaye également à la radio, mais ma préférence se dirige rapidement vers l’écrit. Désireux d’apprendre les bases théoriques de ce métier, de boucler mon cursus universitaire, j’intègre le M2 journalisme à Montpellier, mettant par la même occasion le cap au sud. Féru aussi bien de politique que des sujets de société ou de sport, j’aspire à travailler en presse écrite sur papier ou sur Internet.