Robert Navarro : « L’après-Frêche a surpris tout le monde »

Par le 4 mars 2011

Premier secrétaire de la fédération socialiste de l’Hérault de 1990 à 2010, Robert Navarro fait partie des 58 exclus du Parti Socialiste. Il a su profiter de la redistribution des cartes de la « Frêchie » en devenant premier vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon. Directement concerné par la succession de Georges Frêche, il a accordé un entretien à Hautcourant dans lequel il évoque l’héritage du « Président », la fédération de l’Hérault ainsi que son avenir politique.

La question de la succession directe de Georges Frêche semble problématique. Existe-t-il un héritier naturel ? Robert Navarro donne son avis :

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La fédération socialiste de l’Hérault a été mise sous tutelle en septembre 2010. La gestion de l’ancien premier secrétaire est vivement critiquée par ses détracteurs. Robert Navarro est notamment soupçonné d’avoir falsifié le fichier des adhésions et d’avoir créé la XIe section, bras armé au service des Frêchistes. Il répond à ces accusations :

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Georges Frêche se plaçait au-dessus des partis politiques. En plus des votes de gauche, il avait réussi à capter un électorat traditionnellement de droite. Avec sa disparition, la gauche languedocienne est-elle en danger ? Robert Navarro répond et aborde la question de son avenir politique personnel :

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à propos de l'auteur

Auteur : Grégoire Normand

Né, en Basse-Normandie, près du Mont Saint-Michel, j’ai grandi dans cette région jusqu’au baccalauréat. Et c’est finalement après le bac que je me suis lancé dans une hypokhâgne, au nord de la presqu’île du Cotentin, à Cherbourg où je suis resté une année. Malgré mes racines normandes et les prétendues rivalités entre les deux régions, la Bretagne et la ville de Rennes m’ont accueilli une première fois pendant deux années durant lesquelles j’ai obtenu une licence d’Histoire et de Science Politique. Après avoir goûté aux régions de l’ouest de la France, l’appel du sud se faisait ressentir et c’est vers le sud-ouest et à Toulouse que j’ai posé mes valises pendant une année où j’ai effectué un master 1 de Science-Politique. Après cette année pleine d’expériences, le retour dans le nord fut un peu difficile mais la ville de Rennes sait ouvrir les bras aux gens qui sont déjà passés par là et cette période m’a permis de goûter aux joies du journalisme radio et mesurer le véritable poids des ONG au sein des instances internationales. Enfin après cet aller-retour dans l’ouest de la France, le sud et la ville de Montpellier correspondent à la dernière étape d’un itinéraire universitaire et géographique, certes un peu long mais tellement enrichissant pour un normand qui voit à travers le rôle du journaliste, un besoin d’informer les citoyens.