SCIENCES – Les « génies » de Montpellier inventent la médecine du futur

Par le 6 novembre 2014

Bertin Nahum et Hugues Duffau. Ces noms ne vous disent peut-être rien, et pourtant ce sont les « nouveaux génies français« , issus de Montpellier !

L’Express, daté du 29 octobre, a réalisé une sélection des personnalités françaises les plus talentueuses et innovantes. Industrie, culture, entreprenariat, recherche scientifique… tous les domaines y passent. Ces « nouveaux génies français« , comme le titre l’hebdomadaire, rayonnent sur la scène internationale et sont, paradoxalement, méconnus dans l’Hexagone. Dans la catégorie « médecine du futur », deux Montpelliérains tiennent le haut du pavé.

Bertin Nahum est considéré comme le « 4e entrepreneur le plus révolutionnaire de la planète » par Discoveries Series, juste après (tenez-vous bien) Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron. Cet ingénieur fonde son entreprise à Montpellier en 2002 : Medtech est spécialisée dans la robotique chirurgicale et développe des technologies de pointe. La société équipe par la suite des hôtipaux du monde entier avec « Rosa », un GPS guidant la main du neurochirurgien en pleine opération.

Hugues Duffau, neurochirurgien au CHU de Montpellier, transmet sa technique chirurgicale à des confrères et des étudiants d’une quarantaine de nationalités différentes. Et pour cause, à 30 ans, Hugues Duffau a réalisé le pari d’enlever des tumeurs du cerceau sur des patients éveillés. Une technique qui permet d’éradiquer le cancer sans porter préjudice aux fonctions motrices et essentielles du corps humain.

Ce dossier vient également rappeler que la France foisonne de têtes pensantes et ingénieuses. N’oublions pas, après tout, que la terre du coq a vu naître la machine à calculer, la photographie ou encore l’avion.

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à propos de l'auteur

Auteur : MATHILDE BELIN

«Les actualités d’aujourd’hui, c’est l’Histoire de demain.» Au gré de mes pérégrinations littéraires, cette citation de Raymond Queneau a sans conteste aiguisé mon ambition journalistique. Une formation d’historienne m’aura d’abord appris à user d’objectivité, multiplier les sources et les croiser. Des moyens et un dessein familiers au journalisme. Il m’en provient également un goût de l’enquête, des faits du passé comme du présent, sur le monde qui nous entoure et nous englobe; et en particulier celui que l’on connait pas, que l’on redoute parfois mais qui intrigue pourtant : le Proche-Orient. De souche poitevine et exilée à Montpellier (puis à Paris), ma culture arabisante n’a toutefois rien à voir avec Charles Martel ou le sud méditerranéen : elle est le fruit des aléas de la vie, une passion qui a mûrie. Je n'ai qu'un leitmotiv : écrire, par le biais de la plume ou du clavier, pour informer.