AGENDA – Ezra Suleiman, docteur honoris causa de l’UM1

Par le 24 octobre 2014

Aujourd’hui, l’Université Montpellier 1 honore Ezra Suleiman du titre de Docteur Honoris Causa, qui récompense les recherches d’une personnalité au sein d’un domaine particulier.

Actuellement professeur de science politique à l’Université de Princeton, Ezra Suleiman est titulaire d’un « Bachelor of Arts » de l’Université d’Harvard, d’un « Master of Arts » et d’un « Doctorate of philosophy » (Ph.D.) en science politique de l’Université de Columbia. Son «parrain» William Genieys, directeur adjoint du Centre d’Etudes Politiques de l’Europe Latine (unité de recherche UM1-CNRS), est également enseignant à l’Université Montpellier 1.

Ezra Suleiman s’est notamment distingué par ses recherches empiriques pionnières sur les sommets de l’Etat gaulliste qui l’ont conduit à critiquer le mythe d’une haute fonction publique apolitique, avant de montrer ensuite comment la méritocratie génère une « aristocratie diplômaniaque ». Ses travaux l’ont amené à publier plusieurs œuvres telles que Les hauts fonctionnaires et la politique (1976), Les Élites en France. Grands corps et grandes écoles (1979) et Schizophrénies françaises (2008).

Membre du conseil d’orientation de l’Institut Montaigne, il a également dirigé pendant plus de vingt ans (1981-2000) le programme Young Leaders, qui aura notamment été suivi par Clinton, Juppé, Léotard, Toubon, Hollande, Moscovici, Minc, Ockrent et Colombani.

La cérémonie se déroulera dans la salle des actes de l’Université Montpellier 1, aujourd’hui à 17 heures.

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à propos de l'auteur

Auteur : VICTOR VAN DEN WOLDENBERG

Étudiant polyvalent évoluant au poste d'arrière latéral gauche dans l'équipe du M2 journalisme de l'université Montpellier I. Après une formation effectuée à Paul Valéry et une licence en Information et communication, j'ai su gagner ma place en m'imposant comme titulaire au sein du M1 Science Politique la saison passée. J'apprécie, lorsque j'en ai la possibilité, traiter des différents sujets de société qui m'intéressent au travers du prisme du football, bien souvent très révélateur. Car comme Albert Camus, je reste (et resterai) un fidèle amoureux du sport le plus romantique qui soit. Pour tout le reste, j'aime lire Irvine Welsh. Éternel incompris sur le terrain, c'est finalement en utilisant ma plume que j'espère pouvoir vivre de ma passion.