CULTURE – Les 24h (vraiment) démentes

Par le 3 octobre 2017

Voilà déjà une semaine que les Internationales de la Guitare ont imprégné Montpellier et ses alentours d’une atmosphère mélodieuse. Et cette 22e édition ne déroge pas à la traditionnelle journée-marathon des 24h dément(es).

De samedi dernier 10h, au dimanche 1er octobre, même heure, c’est bien une course effrénée, escortée par la pluie, qui s’est rythmée au fil des concerts et des rencontres. Ce parcours musical s’étendait dans le centre historique de celle que l’on nomme la « Surdouée ». De lieux insolites, à l’instar du Jardin des Plantes, aux lieux emblématiques que sont le Rockstore et l’Opéra Comédie, un métissage stylistique était à l’oeuvre. Jazz manouche, musique expérimentale, flamenco ou encore pop-folk étaient représentés par des figures de la scène nationale et internationale.

Plus qu’une simple journée, cet évènement entièrement gratuit illustre bien la volonté du festival de rendre accessibles ces concerts à la population locale. La musique semble transcender les frontières, les classes sociales et les genres.

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à propos de l'auteur

Auteur : Clara Mure

Montpelliéraine de souche et italienne de coeur, je reste avant tout une enfant du monde et de la génération Erasmus. Issue de la Science Politique mais aussi du monde de l’Esthétique, j’ai toujours voulu appliquer ce double cursus aux mots d’Albert Camus qui m’ont toujours animée « Un journal c’est la conscience d’une nation ». En tant que journaliste, j’allais ainsi devoir faire preuve de « contact et de distance », comme l’indiquait Hubert Beuve-Méry, afin de devenir l’intermédiaire entre le peuple et l’État, le prescripteur de l’actualité et le garant de notre Démocratie. Une des interrogations les plus primaires dans notre existence est la suivante : « Que voudras-tu faire plus tard ? », plus tard sous-entendant au moment de notre vie d’adulte où nous devons déterminer du rôle que nous voulons tenir au sein de la société. John Lennon leur avait répondu « heureux », alors qu’aux yeux de tous il n’avait pas compris la question, il semblait déjà détenir le sens de la vie. Je peux affirmer que l’écriture, mais surtout sa portée, est certainement la clef de mon bonheur. Écrire pour croire, écrire pour comprendre, écrire pour révolter, écrire pour exister. Être journaliste a toujours été pour moi une évidence, car au-delà d’une vocation, c’est inscrit dans mon ADN. En devenant journaliste, je confirme la vulgate nietzschéenne : « Deviens ce que tu es ». Et en assumant pleinement ce que je suis, je donne un sens à ma vie avec pour priorité, d’être utile. Engagée, je ne saurai que l’assumer. Pacifiste, résolument, j’utilise ma plume comme d’une arme pour combattre l’obscurantisme et défendre mes idéaux. Ma conviction : que des mots sélectionnés avec raison aient bien plus de poids que le sang sur leurs mains. Seule l’encre salira les miennes mais avec la ferme intention qu’elle n’ait coulée en vain. Je vous parlerais bien des enseignements de la Science Politique, des doctrines qui forgent et de celles qui font réfléchir, de celles qui animent et des autres qui désarçonnent ; Mais surtout de ces Hommes qui ont marqué l’Histoire du poids de leurs convictions et du vacarme de leur volonté ! Je vous parlerais bien du goût de l’aventure, de l’apologie de la rencontre, de l’éloge du risque et de l’oraison de l’expérience. Mais Philippe Bouvard nous a un jour soufflé que « le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres », alors je vais m’y entreprendre dès maintenant.