CULTURE – Les Briscarts : 22e Parcours d’ateliers d’artistes de Montpellier

Par le 9 novembre 2017

Retour des intrépides Briscarts. Du 11 au 12 novembre 2017, 49 artistes issus de la peinture, la sculpture, la photographie, la calligraphie et le dessin ouvriront leurs ateliers aux amateurs d’art ou simples curieux.

Cette nouvelle édition s’ouvrira par un vernissage de l’exposition, le vendredi 10 novembre à 18h30, à l’Espace Saint-Ravy. Chaque artiste y présentera une oeuvre sur le thème « partir » pour donner un aperçu de leurs travaux. La salle d’exposition municipale y accueillera l’exposition, visible gratuitement, pendant tout le week-end de 11h à 19h. Sur la même période, les ateliers d’artistes seront ouverts dans tous les quartiers de Montpellier et de sa Métropole.

Depuis 10 ans l’association « Les Briscarts » propose aux artistes montpelliérains d’ouvrir leurs ateliers au public deux fois par an. Au printemps et à l’automne, ce rendez-vous incontournable permet aux montpelliérains et métropolitains d’aller à la rencontre des artistes locaux et d’échanger sur leurs techniques, leurs inspirations, leurs parcours. L’occasion pour certains de franchir le pas et d’acquérir une oeuvre !

Alors munissez-vous de votre plan et venez découvrir Montpellier autrement via cette randonnée artistique.

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à propos de l'auteur

Auteur : Clara Mure

Montpelliéraine de souche et italienne de coeur, je reste avant tout une enfant du monde et de la génération Erasmus. Issue de la Science Politique mais aussi du monde de l’Esthétique, j’ai toujours voulu appliquer ce double cursus aux mots d’Albert Camus qui m’ont toujours animée « Un journal c’est la conscience d’une nation ». En tant que journaliste, j’allais ainsi devoir faire preuve de « contact et de distance », comme l’indiquait Hubert Beuve-Méry, afin de devenir l’intermédiaire entre le peuple et l’État, le prescripteur de l’actualité et le garant de notre Démocratie. Une des interrogations les plus primaires dans notre existence est la suivante : « Que voudras-tu faire plus tard ? », plus tard sous-entendant au moment de notre vie d’adulte où nous devons déterminer du rôle que nous voulons tenir au sein de la société. John Lennon leur avait répondu « heureux », alors qu’aux yeux de tous il n’avait pas compris la question, il semblait déjà détenir le sens de la vie. Je peux affirmer que l’écriture, mais surtout sa portée, est certainement la clef de mon bonheur. Écrire pour croire, écrire pour comprendre, écrire pour révolter, écrire pour exister. Être journaliste a toujours été pour moi une évidence, car au-delà d’une vocation, c’est inscrit dans mon ADN. En devenant journaliste, je confirme la vulgate nietzschéenne : « Deviens ce que tu es ». Et en assumant pleinement ce que je suis, je donne un sens à ma vie avec pour priorité, d’être utile. Engagée, je ne saurai que l’assumer. Pacifiste, résolument, j’utilise ma plume comme d’une arme pour combattre l’obscurantisme et défendre mes idéaux. Ma conviction : que des mots sélectionnés avec raison aient bien plus de poids que le sang sur leurs mains. Seule l’encre salira les miennes mais avec la ferme intention qu’elle n’ait coulée en vain. Je vous parlerais bien des enseignements de la Science Politique, des doctrines qui forgent et de celles qui font réfléchir, de celles qui animent et des autres qui désarçonnent ; Mais surtout de ces Hommes qui ont marqué l’Histoire du poids de leurs convictions et du vacarme de leur volonté ! Je vous parlerais bien du goût de l’aventure, de l’apologie de la rencontre, de l’éloge du risque et de l’oraison de l’expérience. Mais Philippe Bouvard nous a un jour soufflé que « le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres », alors je vais m’y entreprendre dès maintenant.