Cancer du sein : ils se mobilisent en rose !

Par le 30 octobre 2017

Courses en kayak, chaînes humaines géantes, parapluies suspendus au dessus d’une rue, rallyes, écharpes interminables… Chaque année pour Octobre Rose, des dizaines d’initiatives originales et surprenantes sont menées pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Est-ce efficace ? Quelles sont les plus originales ?

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Des rangées de parapluies. A Montpellier, 500 parapluies roses sont suspendus au-dessus de la rue de la Loge tout le mois d’octobre, pour la deuxième année consécutive. Cette initiative a été reprise dans d’autres villes comme Pau (Pyrénées-Atlantiques) ou Rodez (Aveyron). 
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Un éclairage inédit. Le rose est également à l’honneur pour illuminer de nombreux monuments comme la Tour Eiffel ou la Maison Blanche.
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Un bus de stars. L’association « Tout le monde contre le cancer » et les laboratoires dermatologiques Avène ont mis en place un salon de bien-être itinérant. Le bus de l’« Echappée rose » ira à la rencontre de femmes atteintes de cancers et à leurs accompagnantes dans 18 villes. 
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Du sport solidaire. Pendant le mois d’octobre, certains rendez-vous mobilisent très largement pour Octobre rose. Différentes marches et courses comme la Strasbourgeoise (plusieurs épreuves sportives : course, marche, kayak…), la Colombia (une course à pied de deux kilomètres à Rennes) et la Rose des Sables (un rallye exclusivement féminin au Maroc) rencontrent un large succès.  
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Des culottes engagées. La marque de lingerie Ma P’tite culotte lance une collection de tee-shirts sur lesquels des fruits (fraises, bananes, etc.) représentent les différentes formes de poitrine. 100% des bénéfices sont reversés à l’association « Le cancer du sein parlons-en ». Ce sont des personnalités masculines (le cuisiner Thierry Marc, l’humoriste Artus, le joueur de rugby Vincent Clerc) qui défendent cette initiative.
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Un challenge de tricot. Plus de 200 associations ont tricoté 40 000 carrés de laine rose pour former une immense écharpe pour orner les hôpitaux de l’Institut Curie à Paris. 
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Quand les sportifs jouent en rose. De nombreux sportifs professionnels s’engagent aussi pour Octobre Rose en portant des maillots ou des crampons roses. Même les rugbymen du stade français qui jouent en rose toute l’année rappellent leur soutien à Octobre Rose. 
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Une bénévole : « ces mobilisations interpellent la population »

Les mobilisations d’Octobre Rose ont-elles un impact sur le dépistage du cancer du sein ? Blandine, vous êtes bénévole depuis 3 ans à l’association Etincelle de Montpellier (une structure d’accompagnement pour les femmes atteintes d’un cancer), ces différentes mobilisations qui rivalisent d’originalité servent-elles vraiment la cause ? 
 
Depuis l’an dernier, tous les acteurs qui œuvrent pour le dépistage et la prise en charge du cancer du sein se sont alliés pour Octobre Rose. De plus en plus de villes se mobilisent chaque année. L’originalité des mobilisations interpelle la population. Tout cela a fortement amélioré l’information.

Essayez-vous de varier les mobilisations d’Octobre Rose chaque année ? Quelles sont les formes de mobilisation qui fonctionnent le mieux ? 
 
Le collectif d’Octobre Rose varie chaque année ses mobilisations pour interpeller et sensibiliser le public. Les différentes courses organisées séduisent chaque année un large public. L’action des sportifs, comme les équipes du MHSC qui ont joué en maillot rose mi-octobre, a été largement relayée, notamment par les télévisions.

Pour vous, quelle est la mobilisation la plus originale ?

L’initiative de l’Institut Marie Curie pour former des écharpes roses immenses qui décorent ses hôpitaux est très originale. Le rendu est vraiment très beau.

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à propos de l'auteur

Auteur : Margaux Lecluse

Mordue de lecture et très curieuse, je m’intéresse depuis toujours à tout ce qui m’entoure. Plutôt discrète, j’écris depuis mon enfance car c’est pour moi un moyen « d’hurler sans bruit » comme l’écrit Marguerite Duras. Ma plume est une arme que je veux utiliser pour servir les autres. C’est pour cette raison que je veux être journaliste. Après avoir suivi des études littéraires, je me suis lancée dans les sciences politiques afin de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions et du politique. Enfant de l’ère 2.0, je vis au rythme effréné des réseaux sociaux. Les clics, tweets, selfie ou les live video alimentent l’information et sont toujours plus influents sur la société. Je suis convaincue que le numérique sera le terrain de jeu du journaliste de demain. Suivez moi sur twitter: @margauuuuuxxxxx Découvrez mes chroniques littéraires sur sens critique : https://www.senscritique.com/Margauuuuuxxxxx/critiques