L’appel du 1er avril de Sarkozy pour Ingrid Bétancourt

Par le 5 avril 2008
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Les dernières nouvelles alarmantes concernant l’état de santé d’Ingrid Bétancourt ont poussé le président Nicolas Sarkozy à envoyer un message radiophonique aux chefs des rebelles colombiens (Farc), Manuel Marulanda.
De l’Elysée, le chef de l’Etat a demandé la libération immédiate de la Franco-colombienne. Otage de la guerilla marxiste depuis maintenant six ans, et victime d’une rechute d’hépatite B, la captive aurait cessé de s’alimenter et de se soigner depuis le 23 février dernier.article_betancourt460_ok.jpg
Cet appel est intervenu le jour même où Nicolas Sarkozy a reçu une pétition de 602 000 signatures récoltées par des comités de soutien d’Ingrid Bétancourt. Le texte exigeait un « accord humanitaire » entre Bogota et les Farc pour mettre fin à la crise des otages en Colombie.
Dans ce message diffusé par les media français et sous-titré en espagnol, Nicolas Sarkozy dit son inquiétude quant à la survie d’Ingrid Bétancourt : « Ingrid est en danger de mort imminente. Elle n’a plus la force de résister à une captivité interminable. » Le président français apostrophe Manuel Marulanda : Vous qui dirigez les Farc, vous avez maintenant, un rendez-vous avec l’histoire : ne le manquez pas. Libérez Ingrid Bétancourt et les otages qui sont le plus affaiblis. » « La France est, et restera, mobilisée pour un accord humanitaire », insiste Nicolas Sarkozy.

Départ d’une mission humanitaire

Le Premier ministre François Filllon s’est déjà déclaré favorable à accorder le statut de « réfugiés politiques » à des membres des Farc détenus en Colombie, en l’échange de la Franco-colombienne. Une proposition aussitôt fustigée par Marine Le Pen, la vice-présidente exécutive du front national.
Mercredi 2 avril, la France a décidé de lancer une opération humanitaire afin d’atteindre directement Ingrid Bétancourt. Une mission néanmoins difficile et sans réelles chances de succès.
De son côté, soucieuse de remobiliser l’opinion, la famille d’Ingrid Bétancourt organise une marche blanche le dimanche 6 avril, à Paris et dans d’autres villes françaises.

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à propos de l'auteur

Auteur : Matthieu Marot

Limougeaud curieux de naissance, j’entreprends des études de sociologie au sortir d’un Bac S. La fac de Limoges me compte, ainsi parmi ses plus fidèles étudiants jusqu’à l’obtention de la licence. Puis, avide de nouvelles expériences, je décide de m’inscrire en M1 de science politique et migre vers Rennes. Mais, si la Bretagne recèle moult intérêts, le très renommé crachin Breton a vite raison de moi. Mon M1 dans l’escarcelle, je rentre dans ma contrée (le Limousin) où je fais mes premières armes dans le journalisme comme pigiste aux sports pour le Populaire du Centre (fameux journal local). Depuis ma plus tendre enfance, le métier de journaliste me trottait dans la tête. Le journal « L’Equipe » a grandement favorisé mon apprentissage de la lecture et développé mon attrait pour l’information dans son ensemble. Ma première expérience en presse écrite m’oriente définitivement dans cette voie. Durant cette année, je m’essaye également à la radio, mais ma préférence se dirige rapidement vers l’écrit. Désireux d’apprendre les bases théoriques de ce métier, de boucler mon cursus universitaire, j’intègre le M2 journalisme à Montpellier, mettant par la même occasion le cap au sud. Féru aussi bien de politique que des sujets de société ou de sport, j’aspire à travailler en presse écrite sur papier ou sur Internet.