Maladie : les enfants voguent vers un « nouvel horizon »

Par le 12 juillet 2008

Le saviez vous ? Le Cachalot est l’espèce la plus en danger en Méditerranée.

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Les douze enfants qui vont partir cet été en mer, eux, le savent. Pour cette troisième édition du programme «Nouvel horizon», des enfants en rémission du cancer ou de la maladie de Chron vont embarquer à bord d’un voilier de 13 mètres. Non seulement ils font une pause par rapport à la maladie mais ils participent aussi à la découverte et à la protection des cétacés en Méditerranée.

Nathalie Di Méglio est la directrice du centre de recherche EcoOcéan Institut qui organise ce programme. A 42 ans, cette passionnée des cétacés a toujours fait de l’éducatif en parallèle de la recherche. «Dès que l’on a crée l’institut, j’ai voulu qu’il y ait les deux pôles.» Une chose est sûre, elle fait des heureux. L’an dernier, les enfants ont été émerveillés par les dauphins.

La recherche n’est pas oubliée. Les jeunes aident les scientifiques dans leur programme Impact-Cet. Cette étude unique en France appréhende les impacts du trafic maritime sur les cétacés. L’institut a d’ailleurs répondu à l’appel d’offres du ministère de l’Environnement pour un projet sur la conservation de ces mammifères. Le but est de trouver des solutions avec les personnes concernées, comme des routes prédéfinies de navigation ou des zones d’évitement.

C’est avec plaisir que les apprentis chercheurs prêtent main forte. Ils établissent des cartes d’observation des cétacés, bateaux et déchets, et étudient le souffle des baleines. «C’est une belle aventure à chaque fois», explique Nathalie avec le sourire. Une aventure que le CHU Arnaud-de-Villeneuve encourage à poursuivre.

Les enfants élaborent un journal de bord pour le montrer aux autres enfants de l’hôpital, et devenir ainsi des ambassadeurs de la nature.

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à propos de l'auteur

Auteur : Carine Kubelec

Je suis née en 1984. Avant d'intégrer ce master j'ai fait une licence d'histoire-géographie puis un master1 d'histoire militaire à Montpellier, ce qui a porté mon intérêt vers les relations internationales, les politiques de défense, et les questions de terrorisme. Avoir fait une partie de ma scolarité en Afrique et au Moyen-Orient m'a donné le goût de l'international, tandis que mes études supérieures dans la belle ville de Montpellier m'ont fait aimer le local.