« On nous vole nos enfants »

Par le 18 octobre 2013
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Dans une confusion générale, les opposants au « mariage pour tous » remettent le couvert ce jeudi, devant le rectorat de Montpellier. Il est 13 heures quand une vingtaine de manifestants aux couleurs de l’association « La manif pour tous » se regroupent dans la rue de l’Université. Une quinzaine de drapeaux bleus et roses du printemps dernier s’agitent. A l’intérieur la porte-parole régionale du mouvement est en rendez vous avec un responsable. Ils sont présents pour dénoncer une partie de la loi proposée par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale. « Peillon, Gender, on n’en veut pas » scande la poignée de manifestants. Un homme d’une cinquantaine d’années, un drapeau Français à la main, explique : « Peillon veut introduire, dés la maternelle, des enseignements sur le genre.» Le manifestant s’inquiète d’« une perte des repères» et considère la théorie du genre comme « une utopie communiste sociétale ». Un autre tient une pancarte « PMA-GPA non merci », d’autres scandent « Taubira ta loi on en veut pas », quelques manifestants sont déguisés en travestis. Les revendications mises en avant touchent principalement la liberté des enfants, proches de celles initiées par l’ancienne leader du mouvement, Frigide Barjot.
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Dans l’immeuble faisant face au rectorat, des étudiants, alertés par les cris et slogans, ont investi les balcons. Sifflements et huées fusent dans la direction de ces irréductibles opposants au « mariage pour tous ». Ces manifestants, fraîchement apparus dans le paysage contestataire français, ne comptent pas en rester là. En effet, ils souhaitent étendre leur action hors du cadre sociétal, à ce sujet un couple affirme : « nous serons certainement amenés à aller sur d’autres terrains si nécessaire. Pour nous faire entendre ». Pour le moment, ce rassemblement est un cas isolé, mais eux croient dur comme fer en leurs convictions inégalitaires.

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à propos de l'auteur

Auteur : Iris Conte

Entre hésitation et détermination, le journalisme fut longtemps une sensibilité inavouée plus qu’un choix délibéré et assumé. Mais, j’ai finalement choisi le domaine qui m’anime, celui qui participe le plus à mon épanouissement intellectuel, idéologique et culturel : le journalisme. Une première expérience « initiatique » à la Gazette de Nîmes m’a permis d’observer, de comprendre la mécanique (organisation, rythme de travail) de la profession. Puis, l’expérience rédactionnelle à l’Hérault du jour dans le cadre de mon Master 1 a confirmé ce choix. Entourée par une équipe de journalistes, j’ai pu grâce à leurs confiances, comprendre que mon projet d’écrire pour informer était une ambition réalisable et à force de travail, de recherche, et d’application j’en avais les capacités. La curiosité encore et toujours, m’a mené vers la station de France Bleu Hérault où durant deux mois, j’ai pu découvrir et expérimenter le métier de journaliste radio. De loin, car j’étais pour ma part à la programmation. J’intègre en septembre 2013 un Master II « Métier du journalisme ». Virgule, la suite.