SOCIETE – Suicides dans la police : de mauvais chiffres dans le Languedoc

Par le 24 novembre 2014

Philippe Capon, secrétaire général de l’Unsa-Police faisait étape à Montpellier, le 20 novembre, pour prendre le pouls de forces de l’ordre sur le terrain. Il en a profité pour dévoiler les chiffres du taux de suicide chez les policiers.

Et ils sont mauvais dans le Languedoc-Roussillon. 11 décès ont été dénombrés depuis début septembre, et 47 depuis le début de l’année. Un taux supérieur de 40 % par rapport à la moyenne nationale. « Inquiétant » pour Philippe Capon, qui déplore le fait que « rien ne change » malgré une dégradation des conditions de travail. En cause, la « politique du chiffre » mais aussi l’omniprésence des tâches administratives qui réduit le temps disponible pour la résolution des enquêtes.

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à propos de l'auteur

Auteur : NICOLAS FORQUET

Gros consommateur d’actualité, je m’injecte avec application ma dose quotidienne d’information. Quoi de plus passionnant que de plonger au cœur de l’évènement ? A mon intérêt pour le journalisme politique s’agrège un suivi de l’actualité à toutes les échelles : locale, nationale et internationale. Ma licence en sciences politiques à l’Université Lyon II m’a offert un savoir que je compte bien réutiliser dans ma pratique du journalisme. En quête de belgitude, j’ai passé ma troisième année de licence tout là-haut, à Bruxelles. Cette ville du « Nord » m’a séduit par son caractère chaleureux et son dynamisme, caché derrière son calme apparent. En intégrant un master 1 de sciences politiques dans la capitale des Gaules, j’ai décidé, en parallèle, de pratiquer une activité journalistique afin de m’immerger dans ce milieu tant fantasmé. C’est ainsi que j’ai exercé pour le quotidien régional Le Progrès en qualité de correspondant local de presse, pendant une année. Ce que j’en retiens ? Un univers passionnant et une pratique assidue du terrain, au contact de personnalités diverses, élus, acteurs du milieu culturel ou responsables associatifs. Cette expérience enrichissante m’a conforté dans mon souhait de m’orienter dans le monde de la presse et des médias. Ce Master 2, je le vois comme une opportunité destinée à assimiler les techniques propres à ce métier et à me donner les clés pour ouvrir les portes du journalisme professionnel.