Vin: Un quiz bio pour la santé

Par le 23 janvier 2018

Avant la dégustation, testez vos connaissances sur le vin bio. Vous apprécierez davantage votre verre.

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1) A quelle époque apparaît le vin bio dans le monde ?
A. En 1789
B. Dans l’entre-deux-guerres
C. Après la seconde guerre mondiale
D. Au début du 21e siècle

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Réponse :
B. Dans l’entre-deux-guerres.
L’apparition du vin bio s’est faite en concomitance avec le développement de l’agriculture biologique dans l’entre-deux-guerres (1920-1940). C’est d’abord en Allemagne que le mouvement biodynamiste Demeter a mis en place la certification de produits bio.
C’est ensuite en Grande-Bretagne dans les années 1940 que le mouvement de l’agriculture organique promeut le compostage et milite pour revenir à une agriculture paysanne autonome.
Il faut attendre les années 1960 pour que se développent différents mouvements écologistes qui prônent la reconnaissance officielle et la règlementation de l’agriculture biologique. Elle sera adoptée en France en 1981. En Europe c’est en 1991 que l’agriculture biologique est encadrée par le règlement « Principes de production bio et étiquetage », qui définit les règles de la production, transformation, distribution, importation, contrôle, certification et d’étiquetage.

2) Quel est le plus grand pays producteur de vin bio au monde ?
A. La France
B. L’Espagne
C. L’Allemagne
D. L’Italie

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Réponse :
B. L’Espagne est le plus grand producteur de vin bio mondial avec 106 719 ha cultivés en 2016. D’après le Ministère espagnol de l’Agriculture, en 2017, les principales surfaces de vin bio se situent dans les régions de Castille-la-Manche (59 337 ha), en Catalogne (13 851 ha), en Murcie (12 360 ha) et à Valence (10 335 ha).
En deuxième position, arrive l’Italie avec 103 545 ha. Les vignes sont majoritairement situées en Sicile (38 935 ha), dans les Pouilles (15 990 ha) et en Toscane (12 832 ha).
La France se situe sur la dernière marche du podium avec 70 740 ha de surface cultivée en 2016.

3) Quelle est la différence entre le vin bio et le vin bio-dynamique ?
A. Le vin bio-dynamique ne suit pas le cahier des charges européen
B. Le vin bio-dynamique a recours à des OGM
C. Les préparations du vin bio-dynamique s’effectuent en fonction du calendrier lunaire contrairement au vin bio.

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Réponse :
C. les préparations du vin bio-dynamique s’effectuent en fonction du calendrier lunaire contrairement au vin bio.
Le vin bio répond aux règles définies par le cahier des charges européens. Aucun produit de synthèse, aucun OGM (organisme génétiquement modifié) et aucun herbicide n’a été employé dans la réalisation du vin.
Le concept de biodynamie vient des écrits du philosophe autrichien Rudolf Steiner. L’objectif est de prendre en compte l’environnement dans sa globalité avec un système de production équilibré entre la plante, le sol et l’environnement. Cette préparation peut paraître mystique puisque le vigneron se réfère au calendrier lunaire pour cultiver ses vignes. Il adapte ses préparations par rapport aux rythmes célestes et planétaires.
Le vin biodynamique doit être certifié « vin biologique » et respecte donc le cahier des charges européens. Il ne contient donc pas d’OGM. Il doit être également reconnu par les labels Demeter ou Biodyvin et respecte le cahier des charges privé de Demeter ou de Biodyvin.

4) En 2017, quel pourcentage de Français boivent du vin bio ?
A. 1 Français sur 10 boit du vin bio
B. 1 Français sur 3 boit du vin bio
C. Tous les Français boivent du vin bio car les Français boivent de tout.

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Réponse :
B. 1 Français sur 3 boit du vin bio d’après l’étude d’IPSOS pour Sudvinbio.

5) Quel label de vin n’est pas reconnu ?
A. Vin naturel
B. Vin végane
C. Vin sans sulfites ajoutés

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Réponse
A. La mention vin « nature «  ou vin « naturel » est proscrite par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Elle est interdite car elle peut être mal interprétée par le consommateur par rapport au mode de vinification auquel elle peut être assimilée.
La mention vin « végane » existe pour les vins bio et conventionnels. Elle certifie que le vin a été réalisé sans aucun intrant d’origine animale.
La mention « sans sulfites ajoutés » peut être inscrite sur l’étiquette si aucun sulfite n’a été introduit lors de la fabrication du vin. Mais si la teneur en sulfites est supérieure à 10mg/l, il est obligatoire d’inscrire la mention « contient des sulfites ».

6) Parmi ces 3 affirmations, trouvez laquelle est fausse
A. Le domaine de La Romanée-Conti (Bourgogne) et de la Vieille Julienne (Châteauneuf-du-Pape) produisent du vin bio.
B. Le vin bio ne contient pas de sulfites.
C. Le vin bio n’utilise pas d’intrants chimiques.
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Réponse :
B. Le vin bio ne contient pas de sulfites.
C’est faux : tous les vins contiennent des sulfites car ils sont naturellement présents dans le vin. Les sulfites sont des composés chimiques qui proviennent du soufre. Ce sont des anti-oxydants utilisés pour la conservation des produits. Le viticulteur ajoute des sulfites pour conserver la qualité de son vin plus longtemps.

7) Combien de temps nécessite la conversion vers le bio ?
A. Immédiatement, les pratiques de l’agriculture biologique font instantanément effet sur les vignes.
B. 1 an
C. 3 ans
D. 5 ans

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Réponse :
C. 3 ans.
Pour convertir ses vignes en bio, il faut attendre au moins la deuxième année de conversion pour avoir une mention « produit en conversion vers l’AB ». C’est seulement au bout de trois ans de conversion, que le vigneron peut obtenir le label « vin biologique ».

8) Quelle région française produit le plus de vin bio en France ?
A. Nouvelle-Aquitaine
B. Occitanie
C. Bourgogne-Franche-Comté
D. Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Réponse :
B. La première région productrice de vin bio française est l’Occitanie avec 25 142 ha, suivie par la région PACA avec 16 200 ha, et en troisième position la Nouvelle Aquitaine avec 11 475 ha.
La Bourgogne-Franche-Comté est loin derrière avec 3042 ha.

9) Le vin bio est composé en moyenne
A. De 25% d’eau
B. De 40% de vinaigre
C. De 50% d’alcool
D. De 80 à 90 % d’eau
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Réponse :
D. De 80 à 90% d’eau
Dans un litre de vin, il y a 80 à 90% d’eau et de 7 à 10% d’alcool éthylique. Mais attention, ce n’est pas parce que le vin est essentiellement composé d’eau qu’il faut le boire toute la journée pour se rafraîchir. Le vin est à consommer avec modération.

10) Parmi les européens, quels sont les plus grands consommateurs de vin bio ?
A. Les Allemands
B. Les Britanniques
C. Les Suédois
D. Les Français
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Réponse :
C. Les Suédois
Contrairement aux idées reçues, les Français ne sont pas les grands consommateurs de vin bio. D’après une étude réalisée par IPSOS pour Sudvinbio, les Suédois sont les plus nombreux à boire en moyenne du vin bio. Un consommateur suédois sur deux a déjà bu du vin bio. Les Français sont 35,8% à avoir goûté du vin bio.

11) Quand peut-on boire du vin bio ?
A. Quelques semaines après les vendanges entre octobre et novembre car le vin bio se conserve mal
B. Toute l’année
C. Pendant les années bissextiles
D. Seulement pour regarder un match de football
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Réponse :
B. Toute l’année comme pour les autres vins. Si vous êtes connaisseur vous pourrez accorder les vins bio avec vos plats et les consommer quand vous le souhaitez, devant un match de football ou autre.

12) Un vin bio ne peut pas être vendangé avec une machine
A. Vrai
B. Faux
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Réponse :
A. Faux.
Les viticulteurs bio utilisent certains outils comme les tracteurs à chenille pour respecter au maximum le sol. Mais les agriculteurs bio recourent aussi à des méthodes plus naturelles et font appel aux animaux. Ils mettent souvent des abris à chauve-souris ou des araignées prédatrices qui se nourrissent d’animaux nuisibles à la vigne.

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à propos de l'auteur

Auteur : Margaux Lecluse

Mordue de lecture et très curieuse, je m’intéresse depuis toujours à tout ce qui m’entoure. Plutôt discrète, j’écris depuis mon enfance car c’est pour moi un moyen « d’hurler sans bruit » comme l’écrit Marguerite Duras. Ma plume est une arme que je veux utiliser pour servir les autres. C’est pour cette raison que je veux être journaliste. Après avoir suivi des études littéraires, je me suis lancée dans les sciences politiques afin de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions et du politique. Enfant de l’ère 2.0, je vis au rythme effréné des réseaux sociaux. Les clics, tweets, selfie ou les live video alimentent l’information et sont toujours plus influents sur la société. Je suis convaincue que le numérique sera le terrain de jeu du journaliste de demain. Suivez moi sur twitter: @margauuuuuxxxxx Découvrez mes chroniques littéraires sur sens critique : https://www.senscritique.com/Margauuuuuxxxxx/critiques