Exercice périlleux de parler de soi lorsque le métier de journaliste consiste à parler des autres.
A l’heure ou la société ne semble être à l’abri de rien, ou la défiance envers le journalisme et les journalistes semble s'accroître chaque jour, ou une menace tenace plane au-dessus de la liberté de la presse, ou une concentration médiatique met en péril le pluralisme, ou l’infobésité confond divertissement et information et ou la vérité est sans cesse remise en cause, il semblerait que je sois fou de vouloir devenir journaliste. Et pourtant. C’est dans la quête de chercher à comprendre, d’affronter la vérité et d’exiger de savoir que me vient cette envie prétentieuse.