CINÉMA – Les sorties du Mercredi

Par le 10 octobre 2017

Chaque semaine, la rédaction d’Haut Courant vous propose une sélection de films qui sortent le mercredi.

• L’ATELIER – Un film politique et social sur la jeunesse française.

En 2008, son film « Entre les murs » avait reçu la Palme d’or à Cannes. Il revient avec son huitième long métrage : un film social sur la jeunesse française. Le film a été nommé cinq fois au Festival de Cannes. Le casting regroupe, en partie, de jeunes acteurs amateurs que Laurent Cantet a recherché dans les rues de la ville.

Ils sont sept jeunes, âgés de 18 à 25 ans. Issus de la Ciotat, là où les chantiers navals ont fermé depuis 25 ans. Ils cherchent un avenir. Et, c’est dans le cadre d’un atelier qu’ils sont amenés à écrire, ensemble, un roman policier. Leur professeure, Olivia, une célèbre auteure de romans policiers va les aider, et les amener à confronter leurs points de vues. La romancière, interprétée par Marina Foïs, veut les faire réfléchir, notamment sur leur ville. Leur passé. Et c’est Antoine, qui ne s’intéresse pas à cela et attiré par l’extreme droite, qui va violemment s’opposer au groupe.

Ce sont deux mondes qui s’affrontent. D’un coté, une jeunesse perdue, prise de doutes et de découragement face à l’avenir qui lui est promis. De l’autre, le monde intellectuel, le monde des adultes, avec une vision différente.

Cinq fois nommé au Festival de Cannes, le nouveau film de Laurent Cantet nous dépeint une synthèse de la jeunesse française.

• DETROIT – La révolte de 1967 des noirs américains

1967. Des émeutes éclatent à Détroit, dans le Michigan, en réaction à la ségrégation raciale. Des coups de feux sont entendus près de la base de la Garde nationale. La police encercle un motel d’où semble provenir les détonations. Et, ils procèdent à une série d’interrogations, bafouant les procédures. Bilan : 3 hommes abattus et plusieurs blessés. Le nouveau film de Kathryn Bigelow retrace cet évènement, encore très controversé.

• OUVRIR LA VOIX – Le documentaire qui donne la parole aux femmes noires

Amandine Gay donne la paroles aux femmes noires en France, qui sont systématiquement renvoyées à deux choses : leur couleur de peau et leur condition de femme. Ce film comporte une vingtaine de témoignages, retraçant le quotidien de ces femmes. Et les nombreux clichés auxquels elles font face, chaque jour.

• DES LOIS ET DES HOMMES – Un pêcheur irlandais face aux réglementations de l’Union Européenne

C’est l’histoire d’un pêcheur irlandais, John O’Brien, qui se voit contraint dans son mode de vie par les lois restrictives de l’Union Européenne. Va s’en suivre une véritable croisade contre les lobbies industriels, pour prouver qu’une Europe différente est envisageable. Une Europe qui laisserait les autochtones vivre de leurs ressources propres.

Loïc Jourdain a réalisé ici un documentaire qui expose les conséquences directes des règlementations de l’Europe sur le quotidien de simples citoyens.

• L’ÉCOLE BUISSONIÈRE – La nature à l’honneur

Le film de Nicolas Vanier est une adaptation de son roman. Il retrace l’histoire de Paul, un jeune orphelin, vivant dans le Paris des années 1930. Il est confié à Célestine et Borel (joués par Valérie Karsenti et François Cluzet), un couple qui vit à la campagne, en Sologne. Le jeune garçon va découvrir la nature, le monde sauvage, loin de tout ce qu’il connaissait et loin des murs austères de l’orphelinat.

• LA PASSION VAN GOGH – La peinture s’installe au cinéma

C’est le 1er long métrage d’animation fait entièrement de peintures à la main. Au sein de ce film d’animation, 120 peintures de Van Gogh sont présentes et, l’histoire se base sur plus de 800 lettres de l’artiste.

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à propos de l'auteur

Auteur : Marie-Alix Dagry

Originaire de la région parisienne puis ayant migré au sein de la Belle endormie du Sud-Ouest, en passant par les côtes de Granit rose et le pays nantais, j’ai toujours eu le goût pour le voyage, la découverte de nouveaux environnements. Curieuse de tout et attirée par l’idée de créer mais également d’informer tous les individus quels qu’ils soient, je ne cessais de changer d’avis concernant mon métier, n'en trouvant pas un qui répondait à toutes mes curiosités. C’est à la suite d’un stage réalisé au sein de Radio France que j’ai compris quelle était réellement ma vocation : le journalisme. Cette fonction me permettait d’assouvir ma soif de connaissances et de compréhension du monde, tout en pouvant laisser exprimer ma créativité. « Être libre c’est être informé » disait Alfred Sauvy. Notre rôle en temps que journaliste, est d’informer afin de laisser la liberté de choix et d’action aux citoyens. Être journaliste c’est, à mon sens, aider les individus à comprendre le monde qui les entoure. Et, à l’heure des « fake news », de la désinformation, et de la montée des thèses complotistes, le journaliste est devenu encore plus indispensable au fonctionnement de la démocratie. Actuellement, les populistes emploient des explications simplistes et dangereuses pour la société. De fait, le journaliste se doit de rendre les phénomènes plus lisibles et compréhensibles à tous. L’heure est à l’explication et la compréhension ; le journaliste, par conséquent, s’avère indispensable. Albert Camus était très attaché à l’indépendance du journaliste et à son soucis de vérité et, encore aujourd’hui, cela me parait deux objectifs primordiaux que le journaliste ne doit pas perdre de vu. Informer c’est « refuser de servir le mensonge » (Camus). Suivez moi sur Twitter : https://twitter.com/MarieAlix0