Programme : Migrant’Scène à Montpellier
Une pièce de théâtre « Titre Provisoire » mise en scène par Crystèle Kodr et Waël Ali (Liban, Syrie) sur l’histoire des parcours de migration à travers la vie d’une famille libanaise.
Mercredi 15 novembre à 20h15 et jeudi 16 novembre à 19h15 au Théâtre de la Vignette, Université Paul Valéry
Une conférence-débat sur « l’accueil des étrangers en France » donnée par Christine Lazerges, présidente de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme.
Vendredi 24 novembre de 19h à 21h au petit Théâtre du Domaine d’O
Un documentaire Welcome chez nous sur l’accueil de trente Afghans dans l’Eure, suite au démantèlement de la « jungle » de Calais. Débat en présence du réalisateur Adrien Pinon.
Jeudi 30 novembre à 19h au cinéma Nestor Burma à Celleneuve
Un théâtre-forum ou play back Théâtre sur le thème du passage d’une frontière, suivi d’un apéro-concert animé par la Batucanfare.
Vendredi 1er décembre à 19h à la Gerbe, 19 rue Chaptal
Un web-documentaire Waynak, où êtes-vous ? sur des initiatives internationales pour et avec les réfugiés. Présentation et rencontre avec des porteurs de projets locaux.
Jeudi 7 décembre de 18h à 19h30 à La Gazette Café, 6 rue Levat
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à propos de l'auteur
Auteur : Clara Mure
Montpelliéraine de souche et italienne de coeur, je reste avant tout une enfant du monde et de la génération Erasmus. Issue de la Science Politique mais aussi du monde de l’Esthétique, j’ai toujours voulu appliquer ce double cursus aux mots d’Albert Camus qui m’ont toujours animée « Un journal c’est la conscience d’une nation ». En tant que journaliste, j’allais ainsi devoir faire preuve de « contact et de distance », comme l’indiquait Hubert Beuve-Méry, afin de devenir l’intermédiaire entre le peuple et l’État, le prescripteur de l’actualité et le garant de notre Démocratie.
Une des interrogations les plus primaires dans notre existence est la suivante : « Que voudras-tu faire plus tard ? », plus tard sous-entendant au moment de notre vie d’adulte où nous devons déterminer du rôle que nous voulons tenir au sein de la société.
John Lennon leur avait répondu « heureux », alors qu’aux yeux de tous il n’avait pas compris la question, il semblait déjà détenir le sens de la vie. Je peux affirmer que l’écriture, mais surtout sa portée, est certainement la clef de mon bonheur. Écrire pour croire, écrire pour comprendre, écrire pour révolter, écrire pour exister. Être journaliste a toujours été pour moi une évidence, car au-delà d’une vocation, c’est inscrit dans mon ADN. En devenant journaliste, je confirme la vulgate nietzschéenne : « Deviens ce que tu es ». Et en assumant pleinement ce que je suis, je donne un sens à ma vie avec pour priorité, d’être utile.
Engagée, je ne saurai que l’assumer. Pacifiste, résolument, j’utilise ma plume comme d’une arme pour combattre l’obscurantisme et défendre mes idéaux.
Ma conviction : que des mots sélectionnés avec raison aient bien plus de poids que le sang sur leurs mains. Seule l’encre salira les miennes mais avec la ferme intention qu’elle n’ait coulée en vain.
Je vous parlerais bien des enseignements de la Science Politique, des doctrines qui forgent et de celles qui font réfléchir, de celles qui animent et des autres qui désarçonnent ; Mais surtout de ces Hommes qui ont marqué l’Histoire du poids de leurs convictions et du vacarme de leur volonté !
Je vous parlerais bien du goût de l’aventure, de l’apologie de la rencontre, de l’éloge du risque et de l’oraison de l’expérience. Mais Philippe Bouvard nous a un jour soufflé que « le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres », alors je vais m’y entreprendre dès maintenant.
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