Avec les signatures coup sur coup de Sessegnon et de Giuly, le recrutement du club parisien semble enfin se décanter. L’ancien international français (32 ans, 17 sélections) était en négociation depuis plusieurs semaines avec le club et n’attendait plus que l’aval du club romain. Un fax reçu par le président Charles Villeneuve vendredi sellait l’affaire.
En mal de temps de jeu à Rome, le joueur a donc finalement préféré le PSG à l’Olympique de Marseille, longtemps intéressé par la venue de l’ancien monegasque. «Je suis très heureux de jouer à Paris, pour moi c’est un retour (en France). Je vais essayer d’amener mon style de jeu, mon expérience, ma rage sur un terrain. C’est un super challenge, j’ai envie de donner tout ce que j’ai.»
Le tendem Giuly-Rothen reconstitué
Après avoir repoussé des offres en provenance du Qatar et de Galatasaray, Ludovic Giuly joura donc sur le flan droit de l’attaque parisienne, ce qui devrait permettre à Paul le Guen d’équilibrer son équipe qui penché largement à gauche la saison dernière. «Il était attaquant droit à Barcelone, à Monaco milieu droit ou attaquant de soutien. Il offre donc plusieurs possibilités. A gauche, on a le tandem Sylvain Armand-Jérôme Rothen, il y a des automatismes de ce côté, on a tendance à plus développer le jeu à gauche. Il peut rééquilibrer les choses. Ca a compté parmi les arguments pour le faire venir,» a déclaré l’entraîneur.
Le tendem de l’AS Monaco qui était parvenu jusqu’en finale de Ligue des Champions en 2003 (perdue 3-0 face à Porto) sera donc reformé dans la Capitale. « Jérôme, je le connais depuis pas mal d’années, c’est un grand joueur, c’est important qu’il soit resté, pour moi, pour le Paris SG.» Débarquant dans un club qui lutte pour le maintient depuis deux saisons, ce lyonnais de naissance a confiance dans l’effectif. « Je suis rassuré parce qu’il y a des bons, des grands joueurs. Je vais voir comment fonctionne le staff, mais je ne suis pas Zorro pour tout changer. Je vais essayer de m’adapter, je vais apprendre petit à petit. C’est normal d’être attendu, ça fait partie du métier. Les responsabilités, je vais les prendre. »
Trezeguet, Giuly, même combat
Consernant l’équipe de France, Giuly ne se fait guère d’illusions. En froid avec le sélectionneur, sa dernière sélections remonte à 2005. «L’équipe de France, il y a pas mal de temps que je suis barré. Tant que Raymond Domenech sera en poste, ce sera difficile pour moi. Si je suis en forme, je verrai, mais ce n’est pas mon objectif numéro ».
Mais à l’inverse de Trezeguet, il n’a pourtant pas annoncé officielement sa retraite internationale.
Le président parisien tient là son premier « grand nom », l’une de ces têtes d’affiche qu’il tenait à attirer à Paris depuis son arrivée pour relancer le club après deux saisons catastrophiques.
Cette première arrivée clinquante va certainement « décoincer » d’autres joueurs selon une source proche du club, et notamment celle de Makelele, milieu de terrain de Chelsea. Le PSG tient là une bonne occasion de prendre un nouveau départ.
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