Quelle est la place de la viticulture bio dans la nouvelle grande région ?
C’est un secteur qui se porte bien. D’un point de vue qualitatif, la grande région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées est la région qui a fait le plus d’efforts en France. Aujourd’hui, le vin bio représente 9% de la production viticole, mais c’est un marché qui croît de 8 à 10% par an.
N’avez-vous pas peur que les appellations soient diluées dans la nouvelle grande région ? Que cela sème la confusion dans l’esprit des importateurs étrangers ?
Les vins du sud-ouest ont effectivement eu peur d’être mangés. Ils pèsent quatre fois moins. Pourtant, chacun a sa raison d’être et les vins continuent d’exister avec leurs particularités. Les vins du pays d’Oc ont une notoriété certaine, une force de commercialisation et d’organisation. Les différentes appellations sont toutes dans la même église mais il y a plusieurs chapelles. L’enjeu de la nouvelle région, c’est de fédérer, de travailler tous ensemble. Il faut aller chercher les clients à l’export, comme on le voit ici au salon.
Quel est l’intérêt pour la région et pour Montpellier d’avoir un salon du vin bio de cette ampleur ?
Ce salon a pris sa place, il faut que ça continue. Il est très important pour les viticulteurs. Montpellier a les infrastructures pour le recevoir. Le marché s’accroît, ils ont d’ailleurs refusé cette année plus d’une centaine d’exposants. On peut dire d’une certaine manière que ce salon est victime de son succès.
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