Lorenza avale les kilomètres, et les souvenirs

Par le 12 août 2008
11.mare-.jpg

11.mare-.jpg Cette étudiante italienne en géographie de 24 ans a quitté Bologne il y a un peu plus de deux semaines pour rejoindre le Portugal à vélo en vue d’une année Erasmus. Le jour elle pédale et fait des escales au grès de ses envies touristiques ; la nuit elle dort chez l’habitant à la campagne, ou chez des «prêteurs de divans», dégottés via le site couchsurfing.com.

Elle en garde des bons souvenirs, comme lors de son escale à Toulon. Ce jour là était la pire journée de vélo. «Je me suis perdue, j’avais terminé l’eau et je suis arrivée crevée». Mais l’accueil reçu lui réchauffe le coeur. Son hôte l’emmene voir un concert de jazz et se lève tôt le matin avec elle pour lui acheter des viennoiseries avant son départ.

Il y a une dizaine de jours, c’est à Montpellier qu’elle s’arrête, pour plus longtemps que prévu car les rayons de son vélo cassent. Le stress passé, elle profite de ces vacances forcées pour visiter la ville. «J’aime le vélo, explique-t-elle avec son sourire communicatif, la vitesse est idéale pour profiter du paysage». Elle s’étonne d’ailleurs que son périple intéresse autant de gens. «Quand ils sont surpris et que je vois comme une lumière dans leurs yeux, cela me plaît beaucoup, car ça peut être une motivation pour suivre ses rêves». Prochaine étape : Toulouse.

Catégorie(s) :
Étiquettes : , , , , ,

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

à propos de l'auteur

Auteur : Carine Kubelec

Je suis née en 1984. Avant d'intégrer ce master j'ai fait une licence d'histoire-géographie puis un master1 d'histoire militaire à Montpellier, ce qui a porté mon intérêt vers les relations internationales, les politiques de défense, et les questions de terrorisme. Avoir fait une partie de ma scolarité en Afrique et au Moyen-Orient m'a donné le goût de l'international, tandis que mes études supérieures dans la belle ville de Montpellier m'ont fait aimer le local.