Sans foi ni loi, ils sont nombreux chaque année, à se faire abattre. Promenade mortelle ou battue fatale, les trépas s’enchaînent. Dimanche 22 novembre, un jeune promeneur de 24 ans perdait la vie suite au tir « accidentel » d’un chasseur, dans le sud de la Lozère. A peine dix jours plus tard, c’est le nord du même département qui annonçait une victime de plus, âgée de seulement 23 ans. Deux tirs, deux chasseurs, deux familles endeuillées. Pour le premier, au loin il bougeait, l’air égayé paré à ramasser quelques bolets. La tête baissée, croyant faire le coup du siècle, le tireur âgé a pressé la gâchette. Encore une partie gagnée, la gibecière pleine… de regrets ! Le second lui, avait terminé la partie lorsqu’au moment de décharger l’arme du futur crime, le coup partit. Fatal pour son ami. A qui la faute ? Le chasseur ne sachant pas chasser sans tuer ne restera-t-il qu’un mythe ? L’appel de la viande plus fort que la passion pour la fille de Diane. Professionnels ? Presque aucun. Amateurs, pour la plupart. Certes, ils ont un permis mais pas celui d’ôter la vie.
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