Open Sud de France : Simon et Paire, par ici la sortie !

Par le 5 février 2016

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Les têtes de listes continuent de tomber comme des mouches à Montpellier. Gilles Simon est éliminé par l’imprévisible Dustin Brown. Benoit Paire, sans envie, est également défait.

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Simon prend la porte lui aussi

Gilles Simon – Dustin Brown : 4-6, 4-6

Il ne fait pas bon être tête de série à Montpellier. Après Coric, Sousa, Monfils et Cilic, c’est Gilles Simon qui est sorti dès son premier match.

Après un début très timide pour le Français, il concède le break à 3-3 face à l’explosif Brown. L’Allemand a pris confiance au fil de la rencontre. Capable d’envoyer des pralines du fond du court et de varier avec des amorties bien placés, ce joueur imprévisible a su prendre les risques au bon moment pour s’imposer 6-4 dans la première manche, face à un Simon sans solutions.

Une stratégie payante une nouvelle fois pour l’Allemand, assenant son adversaire de coups très puissants en fond de court. Il obtient le break d’entrée. Le 98ème joueur mondial, en pleine grâce, va surfer là-dessus jusqu’à la fin du match.

-262.jpgFataliste sur le niveau de jeu de son adversaire, Simon a déclaré : « Avec une telle constance c’était difficile d’espérer quelque chose aujourd’hui. C’est frustrant parce que je n’ai pas eu l’impression d’avoir jouer le match. Il a servi des deuxièmes balles à plus de 200 km/h. D’habitude il est plus inconstant, aujourd’hui c’était un festival. Zéro doubles fautes et plus de 40 coups gagnants. Je ne me suis jamais pris 40 coups gagnants en deux sets dans ma carrière. Bravo à lui. »
Pas l’excuse de la fatigue donc, pour celui qui aura été le seul à accrocher Novak Djokovic à l’Open d’Australie.

Benoit Paire, sans envie, est éliminé

Paul-Henri Mathieu – Benoit Paire : 6-3, 6-3

Un Benoit Paire, sans volonté, sans panache, sans envie… comme il lui arrive souvent d’agir. Enchaînant les fautes directes, cassant sa raquette de frustration, il a fait face à un courageux Paul-Henri Mathieu qui ne s’est pas fait prier pour l’emporter sur son adversaire du jour. Rien d’étonnant quand on regarde le match.

-264.jpgUn manque de motivation palpable chez celui qui commence l’année 2016 de la plus mauvaise des manières après avoir été éliminé d’entrée de l’Open d’Australie : «J’ai l’impression d’être en retard sur toute les balles sur ce match. Je vais aller faire des foots pour retrouver la forme physique… J’ai du mal à faire les efforts. Je sais qu’en ce moment j’ai pas envie d’aller courir et de faire du vélo. Le tennis on verra plus tard. J’ai envie d’être heureux sur un court et, pour le moment, je ne le suis pas. Dès que je remets les pieds sur un terrain de tennis ça me saoule ! »

-263.jpgDu côté du vainqueur, le son de cloche n’est pas le même, évidemment : « J’ai bien commencé le match. J’ai été agressif comme je le voulais. Je suis content de mon niveau de jeu, je retrouve des automatismes et mes sensations sur le court sont bonnes. Ce soir j’ai été très juste tactiquement.»

Autres résultats de la journée

 Ruben Bemelmans (BEL) – Jan-Lennard Struff (ALL) : 6-4, 6-7, 6-3

 Edouard Roger-Vasselin (FRA) – John Millman (AUS) : 6-4, 1-6, 4-6

Demain auront lieu des quarts de finales, qui sont pour le moins inédits :

 Michael Berrer (ALL) face à Alexander Zverev (ALL), une confrontation 100 % allemande entre le vétéran de 35 ans et le jeune prometteur de 18 ans.

 Richard Gasquet (1 – FRA) sera opposé à Marcos Baghdatis (CHY), adversaire que le Français n’a jamais battu.

 Le fantasque Dustin Brown (ALL) affrontera Ruben Bemelmans (BEL)

 Millman défiera Paul-Henri Mathieu

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à propos de l'auteur

Auteur : Jonathan Rodriguez

Né en terre Montpelliéraine, le journalisme m’est toujours apparu comme une évidence. Les notions de partage et de curiosité m’ont constamment accompagné dans mon développement. Rendre compte du monde qui nous entoure est mon leitmotiv. Passionné par le cinéma depuis le plus jeune âge - où les douces images de Terrence Malick m’ont bercé – ainsi que par le sport et sa ferveur enivrante, le journalisme me permet à travers ses formats divers et variés de transmettre ses passions, les faire vivre et c’est ce qui est le plus important. La transmission. Ma formation en science politique m’a également permis d’accentuer mon attrait pour la politique, les relations internationales et les questions sociétales. Du nécessaire Mediapart, au collectif revigorant So Press en passant par l’indispensable Monde Diplomatique, toutes ses inspirations me façonnent au quotidien et me confortent un peu plus chaque jour dans mon envie d’être un journaliste. Je me bats pour un journalisme citoyen, ludique, intelligent et accessible. « A quoi est supposé servir un journaliste, selon les canons d’une tradition qui unit règles professionnelles et principes politiques ? Tout simplement à apporter aux gens les informations dont ils ont besoin pour être libres et autonomes. » Edwy Plenel