Europe Ecologie au centre de toutes les attentions

Par le 6 février 2010

Les principales figures d’Europe Écologie Languedoc Roussillon ont été conviées au siège d’Europe Écologie à Paris ce week-end.

D’après une source proche d’Hélène Mandroux, les principaux acteurs de la liste Europe Écologie du Languedoc Roussillon, ont été conviés à Paris hier, vendredi 5 février 2010 et ce pour le restant du week-end. Les tractations risquent d’être tendues autour de la table afin de trouver un point d’entente entre Jean Louis Roumégas, chef de file d’Europe Ecologie Languedoc-Roussillon, et Hélène Mandroux, la candidate officielle du PS. Avec derrière, le spectre d’une triangulaire qui pourrait faire gagner la droite.

Si le 2 février, Cécile Duflot était claire: «Les Verts ont quitté la majorité régionale tant sur les déclarations inadmissibles de Georges Frêche que sur la politique qu’il a menée. Nous ne voyons pas pourquoi nous devrions devenir une roue de secours du PS dans la région».

Trois jours plus tard, le discours a changé.
La solution proposée par Daniel Cohn Bendit, d’une présidence tournante semble être la plus adaptée et celle qui sera à priori privilégiée. Elle consisterait en effet en « un partenariat intelligent», dans lequel Jean-Louis Roumégas prendrait la présidence de la région pour une durée de deux ans, puis Hélène Mandroux lui succéderait pour les deux années suivantes, le temps de régler ses problèmes de succession à mairie de Montpellier.

Une possibilité qui ne semble pas réjouir Jean-Louis Roumégas qui a précisé
avoir «des contacts avec eux», mais que «rien n’était calé». «On est prêt à caler une réunion, il faut qu’ils nous appellent.»
Le message semble donc avoir été passé et le rendez-vous pris pour ce week-end des 6 et 7 février 2010.
Quant à François Lamy, membre de la direction du PS, il avance que «l’idée est sur la table», ajoutant, on est sur des rapports nouveaux avec les Verts, continuons de travailler. Le Languedoc-Roussillon peut être un laboratoire d’expériences nouvelles».

Et c’est le siège d’Europe Ecologie qui risque de se transformer ce week-end en véritable laboratoire de négociations. La créature mi-verte, mi-rouge qui pourrait en ressortir parviendra t-elle à mettre à terre celle qui sévit actuellement en Languedoc-Roussillon? Une expérimentation à suivre…

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à propos de l'auteur

Auteur : Camille Garcia

« Avec le temps va tout s’en va », disait le grand Ferré... Tout, sauf cette envie de journalisme qui me tiraille déjà depuis longtemps. Le chemin fut sinueux et peu conventionnel avant d’intégrer ce master métiers du journalisme. Cinq longues années à errer entre une première année de droit, puis un master 1 LEA Europe qui aura eut le mérite de me faire franchir les frontières du territoire français pendant deux ans. Après un passage à Liverpool chez les quatre garçons dans le vent que sont les Beatles ou une épopée andalouse chez le roi Boabdil et sa divine Alhambra de Granada, me voilà en territoire Héraultais. « L e journalisme, c’est bouché » me disait déjà à l’époque Mme François la conseillère d’orientation en troisième. « Les journalistes, tous des fouineurs » ajoutait Mr Chabrier mon cher et tendre voisin. C’est dire si journaliste est une vocation, un sacerdoce qui demande avant même de pouvoir l’exercer une grande ténacité et une grande volonté pour s’opposer aux nombreux pessimistes voire détracteurs de la profession. Et pour continuer avec la morosité ambiante, maintenant, c’est la crise de la presse, la mort des journaux, le lecteur n’achète plus, ne fait plus confiance aux journalistes... Mais alors pourquoi vouloir se lancer dans une bataille déjà perdue ? Ma réponse est simple et courte : je ne me vois pas faire autre chose et c’est une histoire de passion et de passionnés. Je crois que c’est à nous futurs journalistes de reconquérir nos lecteurs, de revaloriser l’information, de la diversifier, de la rendre originale et pluraliste en répondant aux besoins du lectorat sans oublier de susciter chez eux l’envie de s’informer, d’en savoir plus. Alors même si les journalistes précaires se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes du grand Prévert, tant pis! Je reste convaincue qu’après l’automne vient le printemps et qu’une nouvelle génération de journalistes, la nôtre, aura sa place. Satanée optimisme quand tu nous tiens !