Christian Jeanjean 100% gagnant sur Facebook

Par le 8 février 2010

La communication du candidat URP (Union Républicaine Populaire- Divers droite) Christian Jeanjean révèle les hautes ambitions d’une liste peu présente dans les sondages. Crédité de 4% des suffrages aux prochaines régionales, le maire de Palavas-les-Flots a été pourtant l’un des premiers languedociens à lancer sa campagne sur Internet.

Facebook

En quarante-sixième place du top 100 des personnalités politiques sur Facebook, Christian Jeanjean se targue d’être le premier élu régional de ce classement. Avec 2091 fans sur son profil, le Palavasien dépasse de loin son rival Raymond Couderc, candidat investi de l’UMP, qui plafonne à 1100 fans. A gauche, Georges Frêche totalise 1269 supporters. Plus étonnant encore, l’ancien député de l’Hérault dépasse aisément certains pontes de la politique nationale, tels que Martine Aubry, Marielle de Sarnez et Bernard Kouchner, bon dernier de ce palmarès. La page, créée dès 2008, témoigne de la volonté de Jeanjean d’asseoir sa candidature à la tête de la région.

Entré en dissidence avec le parti présidentiel, l’homme se sert de cet outil pour entretenir son réseau de fidèles, en actualisant quasi-quotidiennement ses informations. Sur ce profil, les récits de ses déplacements par la presse locale cohabitent avec les articles sur les régionales et la reprise d’enjeux nationaux. Son intérêt pour les problématiques sociales du Languedoc-Roussillon y est particulièrement relayé. Son équipe de campagne publie aussi des vidéos et des photos de ses interventions. Un flux constant est crée vers ses autres pages Facebook (son profil personnel et son groupe de soutien) et son site officiel de campagne.

Site officiel

Sans apporter beaucoup plus que sa présence sur Facebook, le site de Christian Jeanjean se recentre sur les actions de sa campagne. Le calendrier des manifestations auxquelles il participe peut y être consulté. Sa dissidence avec Couderc donne le ton. En une, la missive du sénateur-maire de Béziers, où ce dernier affirme qu’il n’interfèrera pas dans les ambitions régionales de Jeanjean, est lisible dans son intégralité. Dans les différents onglets, on retrouve les bulletins du candidat, intitulés « Vous aimez le Languedoc-Roussillon, moi aussi ! », et la possibilité de soutenir financièrement la campagne.

Blogs de soutien

Là encore, Christian Jeanjean peut s’appuyer sur une blogosphère où il compte beaucoup d’amis. Alors que les soutiens de son frère ennemi Raymond Couderc sont peu référencés sur Google, l’édile de Palavas bénéficie d’un maillage étendu sur tous les départements et jusqu’à la jeune génération. L’exemple de Jean-Paul Ney, ancien journaliste et colistier de Jeanjean dans les Pyrénées Orientales, qui suit le leader de l’URP, illustre bien ce réseau. Patrice Grihault, autre blogueur actif, relaie tous les évènements de la campagne, partageant vidéos et articles de presse… et n’hésite pas à jouer les troubles-fêtes sur la page Facebook de Raymond Couderc. Particulièrement visibles lors de la campagne pour l’investiture, ces soutiens se sont progressivement désengagés à partir de son entrée en dissidence. Alors qu’il disposait de l’appui des jeunes militants UMP, leur soutien s’est étiolé.

Retour au dossier spécial Régionales 2010 en Languedoc-Roussillon

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à propos de l'auteur

Auteur : Alexis Cuvillier

Après une licence Droit-Science Politique et un master de Science Politique, il me tardait d'intégrer une formation qui m'apprendrait mon métier de demain. C'est chose faite désormais! Loin de mon Pas-de-Calais natal, j'approfondis mes connaissances sur le journalisme. Si la profession me tentait depuis le collège, c'est grâce à un stage à la locale de La Voix du Nord d'Arras que cette orientation s'est muée en évidence. Quand j'ai annoncé à mes amis que j'avais décroché un stage dans une locale, certains étaient un peu perplexes. Ils se demandaient quand même bien pourquoi j'allais passer mon été dans une ville de quarante-mille habitants vidée par l'appel de la mer, à couvrir une actualité pour le moins réduite... Et pourtant, ce stage a été une expérience des plus précieuses pour moi. J'ai compris, au contact des journalistes qui me parrainaient, que je me dirigeais vers un métier de passion, où les journées ne se ressemblaient pas, où chaque reportage était un nouveau départ, une nouvelle rencontre, une nouvelle information à livrer à celui qui vous lira peut-être. J'ai passé un an dans les coulisses de cette locale, couvrant quelques sujets chaque week-end. J'ai eu la chance d'y travailler en continu l'été dernier. Aujourd'hui, il me reste tout à apprendre. Le chemin sera sûrement sinueux. Mais au détour des difficultés, je garderai toujours en tête les sensations de cette première expérience révélatrice, sûr que la voie du journalisme est bien la bonne...