Plus belle la vie… à Vancouver !

Par le 16 février 2010

Évènement pour les amateurs de sport, les Jeux Olympiques de Vancouver promettent quelques soirées télé mouvementées…

Depuis le samedi 13 février, les amateurs de sport vibrent au rythme des exploits des athlètes français. Ceux d’hiver, qui skient, surfent, patinent ou bobsleighent… Les Jeux Olympiques restent un rendez-vous toujours très attendu par les téléspectateurs de tous poils, qui découvrent ou redécouvrent des disciplines oubliées entre chaque olympiade. Notamment le curling où le public semble fasciné par des hommes qui passent le balais. Et les exploits de Jason Lamy-Chapuis en combiné nordique et Vincent Jay en biathlon, dès le deuxième jour, ont bien lancé la quinzaine du blanc de Vancouver (Canada), pour les Français. Ces deux médailles d’or ont véritablement boosté les audiences de France Télévisions, seul groupe autorisé à diffuser les images dans l’Hexagone.

Mais les Jeux ne font pas rêver, ni rire tous les téléspectateurs. Décalage oblige, les épreuves débutent, heure française, à l’heure du programme phare de France 3. Comprenez 20h, moment où trois millions de Français ont l’habitude d’avaler leur soupe devant… Plus belle la vie. Vendredi 12 au soir, c’est avec stupeur que les fans du célébrissime feuilleton de France 3 ont découvert un message sur leur écran, indiquant qu’il fallait attendre jusqu’au 1er mars, pour retrouver le bar du Mistral et savoir qui Estelle allait choisir: Rudy ou le québécois? Suspens insoutenable… « Mais bien sur, que c’est capital », assure Sabine, qui a suivi les deux premières saisons et se délecte toujours autant devant les aventures des Marseillais. « J’admets qu’on peut attendre quinze jours pour savoir ce qui va se passer. Plus belle la vie, ce n’est tout de même pas une drogue… Mais tout de même, le groupe France Télévisions possède plusieurs chaînes. Il aurait aussi été possible de diffuser le sport sur France 4 et laisser aux fans de la série, la possibilité de suivre la suite des épisodes. C’est surtout le fait de découvrir ça vendredi soir qui m’a frustrée. Tout ça pour du ski ou du biathlon…»

Ce choix rédactionnel risque d’engendrer quelques discussions animées dans les foyers, à l’heure du dîner. Car même si certains de ces messieurs ont appris à apprécier ce soap à la sauce marseillaise –« c’est vrai que depuis que j’ai connu Hélène, je regarde de temps en temps »-, ils restent tout de même heureux de pouvoir s’offrir quelques soirées sport sur le petit écran. « Habituellement, les épreuves des JO d’hiver se disputent en journée. Pas facile quand on bosse. Là, avec le décalage horaire, on peut assister à toutes les courses de ski… Et le patinage artistique, le moins intéressant, passe tard dans la nuit. C’est parfait », s’amuse ainsi Nicolas.

Autant dire que les soirées seront animées, en ce mois de février. D’autant que, mesdames, il va falloir tenir bon pour garder le monopole des programmes. Bientôt, la Ligue des champions de football revient … Alors si vos conjoints sont supporteurs de Lyon ou Bordeaux : préparez-vous au combat de la télécommande…

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à propos de l'auteur

Auteur : Camille Garcia

« Avec le temps va tout s’en va », disait le grand Ferré... Tout, sauf cette envie de journalisme qui me tiraille déjà depuis longtemps. Le chemin fut sinueux et peu conventionnel avant d’intégrer ce master métiers du journalisme. Cinq longues années à errer entre une première année de droit, puis un master 1 LEA Europe qui aura eut le mérite de me faire franchir les frontières du territoire français pendant deux ans. Après un passage à Liverpool chez les quatre garçons dans le vent que sont les Beatles ou une épopée andalouse chez le roi Boabdil et sa divine Alhambra de Granada, me voilà en territoire Héraultais. « L e journalisme, c’est bouché » me disait déjà à l’époque Mme François la conseillère d’orientation en troisième. « Les journalistes, tous des fouineurs » ajoutait Mr Chabrier mon cher et tendre voisin. C’est dire si journaliste est une vocation, un sacerdoce qui demande avant même de pouvoir l’exercer une grande ténacité et une grande volonté pour s’opposer aux nombreux pessimistes voire détracteurs de la profession. Et pour continuer avec la morosité ambiante, maintenant, c’est la crise de la presse, la mort des journaux, le lecteur n’achète plus, ne fait plus confiance aux journalistes... Mais alors pourquoi vouloir se lancer dans une bataille déjà perdue ? Ma réponse est simple et courte : je ne me vois pas faire autre chose et c’est une histoire de passion et de passionnés. Je crois que c’est à nous futurs journalistes de reconquérir nos lecteurs, de revaloriser l’information, de la diversifier, de la rendre originale et pluraliste en répondant aux besoins du lectorat sans oublier de susciter chez eux l’envie de s’informer, d’en savoir plus. Alors même si les journalistes précaires se ramassent à la pelle comme les feuilles mortes du grand Prévert, tant pis! Je reste convaincue qu’après l’automne vient le printemps et qu’une nouvelle génération de journalistes, la nôtre, aura sa place. Satanée optimisme quand tu nous tiens !