FISE: Daniel Dhers et Mark Webb plus motivés que jamais

Par le 14 mai 2010

Malgré un temps toujours aussi exécrable, le FISE bat son plein et les spectateurs sont venus en masse encourager leurs champions.

Ce vendredi, c’était au tour des riders professionnels de se qualifier en BMX flat, puis sur la mini rampe à spine.

Tributaires des averses, public et riders ont pris le pli. Et lorsque la pluie interrompt les sessions, chacun fait contre mauvaise fortune bon coeur. C’est ainsi que Marc Webb (tout juste arrivé sur le festival) et Daniel Dhers ont pris le temps de répondre à nos questions.

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Vous revoilà au FISE, cela devient une habitude ?

Mark Webb : C’est la quatrième fois que je viens ici, j’aime l’ambiance et j’y ai gagné aussi, donc c’est presque une habitude. Il y a vraiment une atmosphère spéciale ici, alors je reviens oui.

Daniel Dhers : Je suis arrivé mercredi à Montpellier, après plusieurs changements d’avions. C’est ma quatrième fois et j’aime vraiment revenir.

Quelle est cette ambiance si particulière dont vous parlez ?

Daniel Dhers : Ici, ce n’est pas comme aux USA, où l’on exécute des tricks énormes parce que la discpline est connue depuis de nombreuses années déjà et que le public en demande toujours plus. L’avantage de venir en Europe, c’est de faire découvrir le BMX et de pouvoir miser sur la technique, et non sur le spectaculaire. J’aime vraiment venir en France, et à Montpellier, on peut faire la fête.

Vous arrivez facilement à conciliez sorties et compétitions ?

Daniel Dhers : Quand je suis aux Etats Unis, j’essaie de me coucher tôt et d’être vraiment concentré. Je le suis aussi quand je viens au FISE, mais les enjeux sont moins importants. C’est surtout pour le plaisir.

Que voulez vous dire?

Mark Webb : Et bien, ici c’est plus affectif en fait. Par exemple, j’aime vraiment le park cette année.

Daniel Dhers : Les prix sont moins importants, on ne vient pas pour l’argent. C’est beaucoup moins commercial.

Comment allez vous gérer ces épreuves avec la pluie?

Mark Webb : Le temps ne facilite pas les choses, mais je suis Anglais, je peux surmonter cela ! Je vais faire de mon mieux pour les jours à venir et on verra bien.

Daniel Dhers : La pluie complique franchement les choses. J’étais à un contest en Allemagne il y a peu, et on a eu besoin de trois jours pour boucler une épreuve. On est totalement dépendants du temps. J’aimerais vraiment qu’il fasse beau pour la finale. En tout cas, je vais tout donner.

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