L’homme et la rue: une brève histoire de passage

Par le 20 octobre 2010

L’exposition ‘‘Soit dit en Passant’’ organisée par les étudiants en Master 2 Conservation, gestion et diffusion des œuvres d’art des XXe et XXIe siècles de l’université Paul-Valéry s’est ouverte ce mercredi 20 octobre dans les locaux du Fond Régional d’Art Contemporain. Une invitation à se regarder vivre dans la ville.

À l’image du thème du passage, de la déambulation, de l’anonymat que la ville procure au passant, l’exposition se visite comme l’on se promènerait dans les rues d’une métropole. Le badaud, l’homme pressé, le touriste, le manifestant, l’habitant, tous ces personnages que l’on croise tous les jours sans les remarquer sont à l’honneur, mis en valeur comme si les onze artistes représentés voulaient rendre un hommage à ceux qui font vivre et respirer le labyrinthe étroit, étouffant et impersonnel qu’est la rue.

JL Moulène

Le citadin et le quotidien

Des artères de New York filmées en monochrome par Cristian Alexa aux portes sacrées de Kyoto mises en valeur par Audrey Martin en passant par les photos volées aux anonymes urbains de Jean-Luc Moulène, aucun détail n’est omis. Refusant les stéréotypes, traquant l’insolite et le banal, cette exposition porte un regard à la fois critique et romantique sur ce qu’est le quotidien d’un citadin.

‘‘Soit dit en passant’’, c’est aussi la mise en exergue d’un certain réel, en total accord avec notre monde contemporain. Un univers où tout se transforme en un éclair, où l’information se transmet vite, où chacun est pressé, où l’impatience est de mise. Les étudiants de Paul Valéry proposent là une plongée réussie dans un quotidien connu mais ignoré, pratiqué individuellement mais vécu collectivement. Vaste thème qui saura toucher tous les useurs de bitume.

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à propos de l'auteur

Auteur : Lucie Delorme

Dans le but de devenir journaliste, j’ai fait une licence et un master en Sciences Politiques. Grâce à ces quatre années d’études, j’ai pu m’ouvrir aux grands enjeux qui dominent le monde contemporain. Plusieurs stages dans des rédactions lyonnaises m’ont confirmé dans mon choix de carrière. Si aujourd'hui, je souhaite m’investir dans la presse étrangère, je reste néanmoins très concernée par les problématiques de la presse française.