Benoît Hamon : «Passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle »

Par le 25 novembre 2010

Benoît Hamon donnait lundi une conférence de presse au Café Joseph afin de promouvoir la Convention sur l’égalité réelle. Mais le porte parole du PS est également revenu sur la situation de la fédération socialiste héraultaise, en compagnie d’Hélène Mandroux et André Vézinhet.

En pur politicien, Benoît Hamon a commencé par flatter le local, évoquant « une pensée toute particulière pour Georges Frêche ». Puis, passant du coq à l’âne, s’est enthousiasmé des résultats du football et du rugby à Montpellier.
L’assistance, bien que ravie de connaître l’intérêt de Benoît Hamon pour la vie sportive locale, commençait toutefois à s’interroger sur les raisons de sa venue. Ah oui, la convention pour l’égalité réelle.

Partant du constat selon lequel « la marche du progrès social semble interrompue » , le texte, adopté mardi 9 novembre par le Conseil National du PS, regroupe un ensemble de propositions visant à « passer de l’égalité formelle à l’égalité réelle ».
Revendiquant « l’ambition d’un Etat beaucoup plus prévoyant », le porte-parole entend réformer – en cas de victoire en 2012 – des thèmes tels que la prostitution, le mariage gay, l’euthanasie, l’égalité salariale femme/homme, ou bien le salaire maximum. Programme ambitieux s’il en est, à tel point que François Hollande évoque la « hotte du Père Noël » de Benoît Hamon.

Un parti serein?

Railleries et divisions n’affectant pas que les instances nationales, Hamon s’est également prononcé sur la situation des Frêchistes « exclus » de la fédération PS de l’Hérault. Estimant que la réconciliation est « en bonne voie », il a déclaré que les demandes de réintégration seront examinées « en temps et en heure » , avant d’ajouter qu’il faut « savoir prendre son temps ».
Dans des propos mesurés, que d’autres pourront aisément qualifier de langue de bois, l’homme de la gauche du PS a conclu en affirmant être « le porte parole d’un parti serein ».

À observer les batailles pour la succession de Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, on est presque amusé de l’entendre.

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à propos de l'auteur

Auteur : Martin Gauchery

« La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute! », disait Pierre Desproges. Bien malgré moi, cette phrase semble me coller à la peau. Mon parcours en est la preuve : un bac scientifique sans trop savoir pourquoi ( il paraît que ça ouvre toutes les portes, pas mal quand t'es dans le doute ), une année de médecine très vite avortée, puis une licence AES réputée pour son format bâtard, pratique lorsque l'on ne veut pas choisir. Mais il est arrivé, le moment où il a fallu prendre des décisions. Mince alors. Puis, il m'est apparu que le doute convenait bien au journalisme. C'est un moteur de la curiosité non? Après un stage concluant de trois semaines dans une locale du Journal de Saône-et-Loire, bien décidé, je me lance dans cet univers qui sent la précarité à plein nez, on verra bien. Mes intérêts sont très divers, de la politique à la musique en passant par les questions concernant la critique des médias. J'espère désormais pouvoir assouvir cette passion pour le journalisme, certes naissante mais déjà bien accrochée. Pour le coup, je doute que quelqu'un puisse m'en dissuader...