Chope’in : la bière tient boutique à Montpellier

Par le 27 novembre 2010

Au cœur du quartier des Beaux Arts, la rue Bernard Délicieux porte désormais très bien son nom. Et pour cause, depuis près d’un mois et demi, Chope’in s’y est installé. Le concept : une boutique spécialisée dans la vente de bières.

Le Graal est désormais à portée de main. Ce Graal, c’est Chope’in, une boutique entièrement dédiée à ce délicieux breuvage qu’est la bière. Et son prophète se nomme Olivier Tabariès. Mais comment ce Nîmois de quarante ans a-t-il pu se lancer dans cette aventure? Il nous le donne en mille : «C’est tout bête, je suis amateur de bière, j’adore vraiment ce produit». Ça tombe bien, nous aussi.

De la bière jusqu’à plus soif

Et ce n’est pas rien, car tenez-vous bien, Chope’in est le premier magasin du genre à Montpellier. Bien sûr, il existe d’autres points de vente à emporter, mais ceux-ci sont adossés à un bar. Alors qu’il existe des caves à vin, les caves à bières manquaient à l’appel. Le gérant argumente : je possède une tireuse à bière chez moi, et un jour qu’elle était en panne, je n’ai pas réussi à trouver un seul commerce qui pouvait remédier à mon problème». Honteux non ? Alors il décide d’y remédier lui-même. Une nouvelle vie pour cet ancien chef de projet des télécoms, qui a décidé de faire «primer la passion».

Entre bières trappistes et celles issues de la région, l’offre est d’environ quatre-vingt bières. Mais ce n’est qu’un début. Le commerçant pioche dans un catalogue contenant trois mille étiquettes. «Le but est de renouveler les bières qui marchent, puis d’ajouter de nouvelles références, trente à cinquante par livraison». On en a presque le vertige ! À cela s’ajouteront prochainement des dégustations et la possibilité de louer une tireuse professionnelle pour vos soirées les plus folles.

La passion pour la pression

L’ambition du gérant est aussi de «faire découvrir les produits difficilement accessibles» . Les brasseries locales par exemple, celles qui reviennent à l’artisanat. Car, si selon lui, toutes les brasseries sont censées être artisanales, ce n’est pas le cas des grandes industries, comme Kronenbourg ou Heineken. «Ce ne sont pas des brasseries, ils font des bières qui sont tout le temps pareilles, alors que la bière est un produit vivant, au même titre que le vin.»

Vous l’aurez compris, le dada d’Olivier Tabariès, c’est la bière. Il est d’ailleurs intarissable sur les aspects techniques du cycle de production du produit. De la torréfaction de l’orge à la fermentation, le commerçant est incollable. Sa bière préférée ? «C’est une passion, donc par définition j’aime toutes les bières !»

Cette passion pour la bière, Olivier ne demande qu’à la partager. Comment résister ? D’ailleurs, pourquoi résister ?

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à propos de l'auteur

Auteur : Martin Gauchery

« La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute! », disait Pierre Desproges. Bien malgré moi, cette phrase semble me coller à la peau. Mon parcours en est la preuve : un bac scientifique sans trop savoir pourquoi ( il paraît que ça ouvre toutes les portes, pas mal quand t'es dans le doute ), une année de médecine très vite avortée, puis une licence AES réputée pour son format bâtard, pratique lorsque l'on ne veut pas choisir. Mais il est arrivé, le moment où il a fallu prendre des décisions. Mince alors. Puis, il m'est apparu que le doute convenait bien au journalisme. C'est un moteur de la curiosité non? Après un stage concluant de trois semaines dans une locale du Journal de Saône-et-Loire, bien décidé, je me lance dans cet univers qui sent la précarité à plein nez, on verra bien. Mes intérêts sont très divers, de la politique à la musique en passant par les questions concernant la critique des médias. J'espère désormais pouvoir assouvir cette passion pour le journalisme, certes naissante mais déjà bien accrochée. Pour le coup, je doute que quelqu'un puisse m'en dissuader...