Montpellier : des guides pratiques en un clic

Par le 18 février 2011

Pour Frédéric Lemonnier, tout a commencé en octobre 2009 avec le lancement de Tout-Montpellier.com pour répondre « à un besoin d’information locale et hyperlocale de plus en plus fort ». En effet, il estime qu’ « il manquait un lieu central d’échanges entre tous les Montpelliérains, c’est pour cela que le site donne une large place au participatif. » Tout_montpellier.jpg

Portails informatifs et participatifs

Les loisirs, sorties, sports constituent l’essentiel de l’information des deux city-guides. Une ligne éditoriale confirmée par le rédacteur en chef de Montpelliernet.fr, Yoann Chambon. « C’est un réel intérêt de gérer ce type d’information plutôt que la politique » précise-t-il. Lancé en septembre 2010, Montpelliernet.fr est dirigé par une société basée àMontpellier_net.jpg Toulouse. L’alimentation du site est momentanément gérée à distance : « nous espérons avoir un correspondant sur place d’ici le début de l’été. » Une période de rodage « propre à ce que connaissent les sites lors de leur première année d’existence » confesse le rédacteur en chef.

Tout-Montpellier.com mise, lui, sur une double contribution : l’équipe rédactionnelle et les Montpelliérains eux-mêmes. Les bons plans sorties, restaurants et autres sont partagés dans « le but d’y trouver l’information la plus complète. Cela n’est possible qu’avec la participation de tous » précise Frédéric Lemonnier. Au-delà de l’actualité, « le site met par exemple à disposition des associations et des artistes des outils de promotion, et ce dans une totale gratuité ». La gestion du contenu est réalisée par une équipe de trois rédacteurs et d’un expert en référencement. « Nous espérons recruter deux journalistes à plein temps dans la deuxième partie de l’année. »

Des pistes de réflexion pour se développer

La jeunesse de ces sites ne leur permet pas encore d’acquérir une vraie visibilité. Ils pâtissent du manque de communication autour d’eux, « les moyens financiers étant limités, malgré une énergie et des idées bien présentes », déplore Frédéric Lemonnier. Les deux sites s’accordent sur la nécessité de multiplier les partenariats avec la ville et les principaux clubs sportifs pour faciliter leur évolution. Avec 40 000 visiteurs uniques mensuels, Tout-Montpellier compte atteindre 100 000 clics d’ici la fin de l’année. Montpelliernet.fr, financé en partie par les encarts publicitaires, enregistre jusqu’ici 2 000 visiteurs par jour et espère être au point d’ici la rentrée prochaine.

Les city-guides montpelliérains continuent de se projeter dans l’avenir. « Nous envisageons de mettre en place une billetterie en ligne, afin que le site devienne le plus complet possible, et développer l’aspect participatif » confie Yoann Chambon. Dans sa lancée, Tout-Montpellier.com songe à mettre en place des services de baby-sitting, colocation et gastronomie locale.
Les deux fondateurs font le même constat : « Il reste encore de la place sur le net pour développer des projets qui mettent en valeur la ville et conquérir le public.»

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à propos de l'auteur

Auteur : Julie Pineaud

Estampillée « made in Sud-ouest », j’ai suivi mes envies en me tournant vers l’histoire à l’université de Toulouse-Le Mirail. Pour ne pas perdre le bénéfice de cette discipline, je me suis tournée vers un master professionnel à Clermont-Ferrand. Des années sur les bancs de la fac où j’ai décidé (enfin) qu’il était temps pour moi d’amorcer une vraie voie professionnelle. Et pas des moindres… Mon cursus a été jalonné de diverses expériences, toutes en presse écrite, à La Dépêche du Midi, à l’AFP en passant par le Nouvel Observateur où j’ai pu prendre mes marques sur le web. Le journalisme ? Pas vraiment une vocation, ni une adulation, mais un vrai intérêt pour cette profession où se conjugue curiosité, pluralité des regards sur le monde qui nous entoure, ce statut de journaliste qui permet de « toucher à tout » et de s’ouvrir vers de nouveaux horizons éloignés des nôtres. Et puisqu’il faut vivre avec son temps, il paraît, sans être une geek, loin de là, il est vrai que j’adhère assez facilement à ces moyens techniques dont nous disposons, futurs et actuels journalistes, pour informer, tel que l’incarne aujourd’hui le net. Idéalement mon futur métier me permettrait de voyager, d’affûter mon esprit de curiosité pour faire partager aux autres les passions, les rêves que poursuivent les uns et les autres et les réalités qui nous entourent. Réellement, celui de pouvoir être une journaliste de terrain, qui retransmet et apporte une information non altérée. Épicurienne sans être éloignée de mes objectifs bien terre à terre, je reste encore dans la retenue vis-à-vis de ce métier, du fait de ma personnalité et de quelques a priori, qui ne demandent qu’à tomber.