Grande région : « Les vins du sud-ouest ont eu peur d’être mangés »

Par le 25 janvier 2016

Jean-Louis Cazaubon, vice-président de la nouvelle grande région, a inauguré la 23ème édition du salon Millésime Bio ce lundi 25 janvier au Parc Expos de Montpellier. L’occasion de l’interroger sur les enjeux du vin bio au niveau régional.

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Quelle est la place de la viticulture bio dans la nouvelle grande région ?

C’est un secteur qui se porte bien. D’un point de vue qualitatif, la grande région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées est la région qui a fait le plus d’efforts en France. Aujourd’hui, le vin bio représente 9% de la production viticole, mais c’est un marché qui croît de 8 à 10% par an.

N’avez-vous pas peur que les appellations soient diluées dans la nouvelle grande région ? Que cela sème la confusion dans l’esprit des importateurs étrangers ?

Les vins du sud-ouest ont effectivement eu peur d’être mangés. Ils pèsent quatre fois moins. Pourtant, chacun a sa raison d’être et les vins continuent d’exister avec leurs particularités. Les vins du pays d’Oc ont une notoriété certaine, une force de commercialisation et d’organisation. Les différentes appellations sont toutes dans la même église mais il y a plusieurs chapelles. L’enjeu de la nouvelle région, c’est de fédérer, de travailler tous ensemble. Il faut aller chercher les clients à l’export, comme on le voit ici au salon.

Quel est l’intérêt pour la région et pour Montpellier d’avoir un salon du vin bio de cette ampleur ?

Ce salon a pris sa place, il faut que ça continue. Il est très important pour les viticulteurs. Montpellier a les infrastructures pour le recevoir. Le marché s’accroît, ils ont d’ailleurs refusé cette année plus d’une centaine d’exposants. On peut dire d’une certaine manière que ce salon est victime de son succès.

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à propos de l'auteur

Auteur : Alexandre Turpyn

Après une licence en droit et science politique obtenue à Montpellier, le nord de la Norvège m’a accueilli une année entière en Erasmus. Là-bas, c’est dans la ville de Tromsø, une petite île nichée au milieu d’un fjord, que j’ai réalisé ma première expérience journalistique d’importance en tant que photographe et journaliste langue anglaise pour le magazine Utropia. Dans cet environnement international, la collaboration avec toute l’équipe s’est avérée essentielle pour publier dans les délais des contenus de qualité. C’est donc en couvrant des événements culturels comme des festivals, des concerts ou des expositions artistiques que j’ai appris à rechercher l’information sur le terrain et à informer efficacement pour être lu. J’ai également compris l’importance des photos pour un magazine qui se veut visuellement attractif pour attirer le plus de lecteurs. À présent de retour à Montpellier pour ce M2 Journalisme, j’aspire à d’autres expériences au sein d’entreprises de presse pour continuer à enrichir mon parcours, élargir mes horizons, et découvrir d’autres facettes du métier.