Les sorties ciné du mercredi 6 décembre

Il fait trop froid pour sortir ? Allez vous faire une toile. Mercredi arrive avec son de lot de nouveaux longs métrages qui sortent en salle. Voici une sélection des films à l’affiche cette semaine.

Bienvenue à Suburbicon – Une satire déjantée

Avec Bienvenue à Suburbicon, George Clooney passe à nouveau derrière la caméra, sur un scénario qu’il cosigne avec les frères Coen. Le film est inspiré de l’histoire vraie d’une famille américaine blanche de Pennsylvanie qui s’est opposée à l’installation d’une famille noire dans leur quartier.
Suburbicon, petite ville résidentielle des Etats-Unis, fin des années 50. La parfaite banlieue américaine. Matt Damon incarne un père de famille moyen dont la vie va basculer dans des histoires de crimes. Un thriller-comédie absurde et déjanté qui dresse une satire de la société américaine. Allez faire un tour à Suburbicon.

Les Gardiennes – La guerre des femmes

Après Des hommes et des dieux, Grand Prix du jury du festival de Cannes et César du meilleur film en 2010, Xavier Beauvois signe là un nouveau long métrage puissant, en adaptant le roman homonyme d’Ernest Pérochon. Le réalisateur a voulu raconter la Grande guerre, mais celle des femmes qui ont participé à l’effort de guerre. Pour cela, il a réuni pour la première fois à l’écran Nathalie Baye et Laura Smet.
Les Gardiennes nous emmènent dans la France profonde de 1915. A la ferme du Paridier, les femmes ont remplacé les hommes partis sur le front. Nous suivons Hortense, la doyenne et sa fille Solange, qui travaillent dur dans les champs et vivent au rythme des permissions des hommes. Hortense engage une jeune fille de l’assistance publique pour les épauler. Xavier Beauvois méritera-t-il un nouveau César? Jugez-en par vous-même.

Santa & Cie – L’esprit de Noël

Pour son nouveau long métrage, Alain Chabat enfile le costume du père Noël, mais pas sans difficulté. Le réveillon approche mais les lutins chargés de fabriquer les jouets des enfants tombent tous malades. Panique. Sur ordre de la mère Noël (Audrey Tautou), Santa se rend sur Terre pour sauver Noël. Une comédie familiale de saison, où la magie rencontre la réalité.

Tueurs – Au cœur d’un casse

On passe cette fois au polar. Le reconverti du grand banditisme François Troukens et Jean-François Hensgens signent un film de braquage bien ficelé. Frank Valken (Olivier Gourmet), braqueur professionnel, réalise un casse exceptionnel qui tourne mal. Un commando entre en action et exécute les témoins. Parmi eux, une magistrate qui s’occupe d’une affaire de tireurs fous. Projetés 30 ans plus tard, on retrouve un Frank Valken récidiviste arrêté en flagrant délit. Il s’évade de prison pour prouver son innocence, avec une Lubna Azabal et un Bouli Lanners, détectives, à ses trousses. Le film promet d’être palpitant.

Les sorties ciné du mercredi 29 novembre

Chaque mercredi, une nouvelle fournée de nouveaux longs métrages sort tout chaud dans les salles obscures françaises. L’occasion de passer en revue les derniers films de Robert Guédiguian, Thomas Alfredson et Mélanie Laurent et de se confronter à la dernière superproduction Disney-Pixar.

Coco de Lee Unkrich – Voyage au Mexique

Coco est le dernier film d’animation des studios Pixar, auteur des films d’animation Toy Story, Wall-E ou encore Vice-Versa. L’histoire se déroule au Mexique où Miguel, 12 ans, rêve de devenir musicien afin de ressembler à son idole Ernesto de la Cruz. Un objectif bien difficile à atteindre pour le petit mexicain puisque sa famille l’empêche d’avoir tout rapport avec la musique. Alors qu’il est en train de participer à la célèbre fête mexicaine du « dia del muertos » [jour des morts, ndlr], il se retrouve à la suite de péripéties en plein milieu d’un monde haut en couleur : le pays des morts.
L’occasion pour lui de rencontrer ses ancêtres et de découvrir la raison de l’aversion de sa famille envers la musique.

Une virée délirante en plein cœur des traditions mexicaines où l’on décèle également de nombreuses références à la mythologie aztèque. Coco est un immense succès au Mexique, où le film a battu tous les records en devenant le plus grand succès pour un film d’animation, rapportant la bagatelle de 34,1 millions d’euros au box-office mexicain. Une histoire loin d’être effrayante ou morbide, mais au contraire pleine de vie et d’humour qui ravira petits et grands.

Le Bonhomme de neige de Thomas Alfredson – Un thriller glacial

Après s’être attaqué aux vampires (Morse) puis au film d’espionnage (La Taupe), le réalisateur Thomas Alfredson s’essaie au polar avec Le Bonhomme de Neige inspiré du best-seller de Jo Nesbø. En plein cœur de la Norvège, le détective alcoolique Harry Hole (Michael Fassbender) enquête sur la disparition d’une femme qui pourrait être la dernière victime d’une série de meurtres inquiétante. Avec l’aide de Katrine Bratt (Rebecca Ferguson), tout juste sortie de l’école de police, ils vont se lancer à la poursuite d’un tueur laissant des bonhommes de neige sinistre à chacun de ses méfaits.

Plonger de Mélanie Laurent – Amour en eaux troubles

Adaptation du roman éponyme de Christophe Ono-dit-Biot, Plonger est le troisième long métrage de la l’actrice-réalisatrice Mélanie Laurent. Le film nous immerge dans la vie de Paz (Maria Valverde) et de César (Gilles Lellouche), couple à l’amour fusionnel et passionné. Tout bascule pour les deux amants à la suite d’une maternité non désirée qui fragilise l’équilibre de leur relation. Paz, fuit sans donner de nouvelles. Une « relation homme-femme » qui a marqué Mélanie Laurent lors de sa lecture du roman de Christophe Ono-dit-Biot. Après Les Adoptés, Respire et Demain, la réalisatrice réussira-t-elle une nouvelle fois à captiver son public ? Réponse mercredi en salle.

La Villa de Robert Guédiguian – Une chronique familiale ancrée dans le présent

En plein cœur de sa terre natale, le réalisateur Robert Guédiguian réunit ses acteurs fétiches Jean-Pierre Daroussin, Ariane Ascaride ou encore Gérard Meylan dans une chronique familiale ancrée dans la réalité. Angèle, Jospeh et Armand se réunissent dans la maison familiale pour soutenir leur père vieillissant dans un cadre idyllique, celui de la calanque de Méjean. Le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal que leur père leur a transmis. Du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils aîné, continue de s’occuper. Une réunion familiale qui va se voir bouleversée par un phénomène plus que d’actualité… Guédiguian aborde les thèmes universels qui lui sont chers : l’amour, les relations familiales, la paix…