Des bizuts sans pression

Ils étaient trois à obtenir à la Nouvelle Orléans leur première sélection all star. L’arrière des Blazers de Portland, Brandon Roy, le désormais incontournable meneur des Hornets de la Nouvelle Orléans et la grande surprise, son coéquipier, David West. Si West n’a pas foulé longtemps le parquet, les deux premiers cités ont démontré qu’ils méritaient leur place parmi les stars de la ligue.

Pour ce All Star game, symboliquement organisé à la Nouvelle Orléans, ils étaient trois « newbies » (débutants) à étrenner leur première sélection au All Star Game NBA. Tous trois dans l’équipe de l’Ouest au milieu des Kobe Bryant, Steve Nash, Allen Iverson ou Tim Duncan. Leurs fortunes ont été diverses. Traditionnellement cantonnés aux miettes en fin de quart temps, Paul et Roy ont bousculé leurs glorieux ainés et finalement obtenu les plus gros temps de jeu dans l’équipe de l’Ouest. L’invité surprise de cette rencontre, David West récolte un temps de jeu plus en conformité avec un bizut du match « des étoiles ».paul.jpg

Paul proche du titre de MVP pour sa première participation

Ainsi deux « guêpes » de la Nouvelle Orléans jouaient à domicile. Récompensés par la bonne saison de leur équipe, Chris Paul et David West n’ont pourtant pas la même envergure. Paul est actuellement le meilleur meneur de la Ligue, rapide et altruiste (20,5 points, 10,9 passes), West un ailier fort de déjà 28 ans en pleine bourre cette saison (19.8 pts, 9.2 rbds, 2.3 pds).
Et le jeune meneur des Hornets a prouvé que sa place n’était pas usurpée. L’idole des fans de la franchise des bords du Mississippi, entré en jeu à la fin du premier quart temps, a lutté avec James toute la rencontre pour le titre de MVP. CP3 l’aurait vraisemblablement emporté en cas de victoire de sa conférence. Crédité de 16 points et 14 passes décisives (meilleur passeur du match), il aura été l’un des artisans du spectacle proposé ainsi que de la remontée de l’Ouest au début du 4ème quart temps. Agé de seulement 23 ans et dans sa troisième saison professionnelle, le meilleur rookie de la saison 2005-2006 s’est tout de suite senti à l’aise parmi les stars qui l’entouraient. Sans pression, sans faiblesse. Une confirmation qu’il faudra compter sur lui et les Hornets jusqu’à la fin de la saison.

West, l’inattendu de la sélection de l’Ouest

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Sans Chris Paul ni organisation symbolique à la Nouvelle Orléans, nul doute que David West n’aurait pas connu sa première sélection en All Star. Cet ailier-fort bénéficie cette année d’un « livreur de caviars » exceptionnel. Ses statistiques s’en ressentent. Inattendu certes, mais pas incohérent au regard d’une progression linéaire et régulière de l’ancien joueur de Xavier dans l’Ohio. Bien évidemment, West ne pouvait rêver d’un temps de jeu important dans cette équipe de l’Ouest. Plus petit temps de jeu avec Yao Ming et Kobe Bryant (blessés et préservés), l’ailier des Hornets termine la rencontre avec 6 points et 4 rebonds. La fierté d’avoir participé à l’événement et côtoyer le gotha du basket nord américain sont déjà pour ce joueur méconnu de belles récompenses.

Roy, l’artisan du renouveau des Blazers de Portland

Byron Scott, l’entraîneur de l’Ouest, a également créé la surprise en jouant le « money time » avec deux de ses trois débutants à l’arrière. Paul étant accompagné du troisième comparse, l’ailier des Blazers de Portland, Brandon Roy. A un degré moins que le bizut de la Nouvelle Orléans, la New Orleans Arena a pu apprécier le talent de l’artisan du renouveau de sa franchise cette saison. Déjà sélectionné pour le match des Sophomores (17 points, 7 passes), Brandon Roy a terminé avec le plus gros temps de jeu de son équipe. Son bon pourcentage au tir (8/10) lui permet de finir avec des statistiques honorables : 18 points, 9 rebonds, 5 passes. Efficace et présent physiquement, le joueur formé à Washington a prouvé qu’il faisait partie de l’avenir de la NBA. Le bilan de son week-end est positivement mitigé : une victoire avec les Sophomores, une défaite avec l’Ouest dans le « Grand match » mais surtout une belle impression laissée aux spectateurs et observateurs.Roydunk.jpg
Au cours d’un All Star game 2008 où les nouvelles têtes n’étaient pas légions, Brandon Roy et Chris Paul ont démontré, sans complexe, qu’ils avaient leur place parmi les grands de la Ligue. Ils représentent l’avenir de la NBA mais aussi déjà le présent. Ils ont du cran, ces bizuts.

« King James » sur les traces de son « altesse Jordan »

Kobe Bryant, Vince Carter, nombreux sont les joueurs de basket à qui on prête, souvent trop vite, la lourde et pesante comparaison au Légendaire Michael Jordan. Symbole de la NBA des années 2000, Lebron James, meilleur joueur du All Star Game 2008, est sans doute le plus à même de marcher sur les traces de son ainé. Récit d’une troublante similitude.

Pour son deuxième sacre après celui de 2006, Lebron James a prouvé une fois de plus ce week-end qu’à l’image de Jordan, il sait répondre présent dans les moments « show ». Avec 27 points, 9 passes décisives et 8 rebonds, il a frôlé le triple double (3 trois secteurs statistiques à au mois dix unités). Le dernier triple double en date dans un tel match est détenu par un certain MJ lors de l’édition 1997 à Cleveland… David Stern, le patron de la NBA, ne s’y trompe pas en lui signifiant à l’issue de la rencontre « A chaque fois que vous êtes élus MVP du All Star Game, l’Est l’emporte ». L’intéressé réplique aussitôt « on ne voulait pas prendre une raclée comme l’année dernière ». Un compétiteur-né.JAMES_3.jpg

Une ascension fulgurante

Celui que l’on surnomme « the chosen one » (l’élu), débarque en NBA lors de la saison 2003/2004 au sein de l’effectif des Cavaliers de Cleveland. Très vite, le rookie (débutant) confirme les espoirs fondés en lui. Il devient le plus jeune joueur de l’histoire de la ligue à marquer 2 000 points à 20 ans et 183 jours, effaçant par la même occasion Kobe Bryant des tablettes. Il est logiquement élu meilleur débutant de l’année 2004. Titre que Jordan a également glané lors de son entrée dans la ligue en 1984… année de naissance de James.
La saison suivante, il devient le plus jeune joueur à réaliser un triple-double en janvier, et en mars il devient le plus jeune joueur à marquer plus de 50 points. Néanmoins, sur le plan collectif, les choses ne sont pas aussi simples. Un peu trop « seul », Lebron doit porter chaque soir à bout de bras l’équipe qui échoue aux portes des Playoffs pour la seconde année consécutive. Fait similaire à l’époque d’ « his Airness », Michael Jordan, « mal » entouré à ses débuts, avait du attendre 1991 pour remporter son premier championnat.
Qu’importe, Lebron James a soif de victoires et finit la saison régulière suivante avec 31,4 points, 7,0 rebonds et 6,6 passes de moyenne. Les Cavs sont en playoffs et en avril 2006, pour le premier match de sa carrière en phases finales, il réussit un triple-double (32 points, 11 rebonds et 11 passes).

La victoire dans les gênes

La marque des grands joueurs se vérifie quant à leur capacité à garder leur sang froid dans les moments cruciaux. Jordan était de ceux-là, James le démontre de plus en plus. Ainsi, cette saison, il est le joueur NBA qui met le plus de points dans le quatrième quart-temps. Tout comme son « Altesse », « King James » aime à prendre le match à son compte et donner la victoire aux siens dans les ultimes secondes.
En 2007,il qualifie Cleveland pour ses premières finales NBA. Lors du match 5 du troisième tour contre Détroit, le maestro entre en action et signe 29 des 30 derniers points de son équipe pour une victoire inespérée. En finale, James and co, moins expérimentés que leurs adversaires à ce niveau de la compétition, se font « balayer » 4 victoires à zéro. En face le MVP des finales, un certain Tony Parker , mène son équipe d’une main de maître. JORDAN.jpg

Qu’on se le dise, le numéro 23 de Cleveland (tiens, ne serait-ce pas le même numéro que Jordan ?) est encore jeune et n’a pas fini d’affoler les compteurs. A 23 ans, son règne ne fait que commencer…

Nouvelle Orléans, geste symbolique ou machine à fric?

Chaque année, le All Star Weekend attire les foules. Cet événement, en plus d’être sportif, est surtout une vaste opération commerciale. David Stern, le big boss de la NBA l’a bien compris et ne fait pas les choses au hasard. Tout est mis en scène pour attirer le feu des projecteurs sur la ligue de basket nord américaine. Deux ans et demi après le passage de l’ouragan Katrina, cette édition 2008, organisée dans la capitale de la Louisiane avait donc pour théâtre la terrible tragédie.

Une victoire à l’orgueil

Le vainqueur du 57ème All Star Game, organisé à la Nouvelle Orléans, est une surprise. Dans la nuit du 17 au 18 février, l’équipe de la conférence Est, coachée par l’entraîneur des Hornets Byron Scott, a pris sa revanche sur celle de l’Ouest . Plus orgueilleux du fait des critiques émises à l’égard de la faiblesse de la conférence, les joueurs de l’Est l’ont emporté 134 à 128 au terme d’un match spectaculaire. Le service des sports de Haut Courant s’est mobilisé pour suivre ce « show » en direct.

Fanfare jazzy, danseuses, stars hollywoodiennes, une salle comble… Tous les ingrédients sont réunis pour un show à l’américaine ! Toute la palette de la spectaculaire ligue nord américaine ! Ce week-end de trois jours consacré à la balle orange se termine en apothéose par le match les stars des deux conférences NBA. La Nouvelle Orléans voit ainsi passer un nouvel ouragan. Celui-ci est placé sous le signe de la fête et du basket : le week-end du All Star Game 2008. Chaque année la même rengaine : émouvant hymne américain, discours, « cheerleaders » et en fil rouge, du jazz, tradition oblige. Pour cette fête offerte à une ville meurtrie, l’Est a offert du spectacle et du collectif. Au vu du match, les hommes de Byron Scott se sont logiquement imposés. LeBron James termine MVP (Most valuable player, meilleur joueur du match) frôlant le triple-double (27 points, 8 rebonds, 9 passes), et Ray Allen meilleur marqueur avec 28 points dont 14 dans le dernier quart temps. A l’Ouest, la marque est partagée (6 joueurs à 13 pts et plus) même si Chris Paul est sorti du lot avec un double double (16 pts, 14 passes décisives).79803063_400_080216.jpg

Sans Kobe, avec LeBron

Un temps incertain pour blessure, Kobe Bryant, la star des Lakers et dernier MVP en date, est bien présent dans le cinq majeur. Mais pour 2 minutes seulement, lui ôtant toutes chances de conserver sa couronne. Malgré son absence, l’Ouest n’en demeure pas moins favorite. Les fastes des traditionnelles soirées qui ponctuent le week-end se font sentir sur les organismes. Du coup les équipes sont cueillies à froid et la maladresse rythme le début du match. Mais l’Est semble plus frais avec un Chris Bosh qui démarre pied au plancher (8 points en 5 minutes). Ponctué de temps mort où le jazz reprend ses droits, le premier quart temps est poussif. Les joueurs se cherchent encore, peu habitués à jouer ensemble. Un record de balles perdus en un quart temps ! Le show tant attendu se fait désirer. Le seul événement notable, la première apparition en All Star de Brandon Roy et des locaux David West et l’idole de la Nouvelle Orléans, Chris Paul. 34-28 pour l’Est

Un deuxième quart-temps qui prend feu

Début de deuxième quart temps, le match s’accélère et devient fou. Un concours de passes décisives entre Nash et Paul lance les hostilités. En face, le spectacle est assuré par les deux colosses, LeBron James et Dwight Howard. La réussite revient, les défenses se relâchent et le tableau d’affichage s’en ressent. Deux minutes de folie. Double alley hoop, Kidd passe à James qui volleye pour un dunk d’Howard, l’intérieur d’Orlando. Stoudamire au smatch, et Paul à la passe, répondent du tac au tac. L’Est vire en tête à la mi-temps 74-65 et les perspectives de LeBron James d’être MVP se profilent (12 pts, 7 passes et 6 rebonds à la mi-temps).

L’Ouest réagit en début de seconde mi-temps. Carmelo Anthony enquille 8 points en 8 minutes. Un jeu plus léché, plus collectif, les passes décisives s’accumulent. Les deux MVP potentiels se dessinent : James et Paul terminent le 3ème quart temps avec respectivement 8 et 9 « caviars ». Paul vole la vedette à Steve Nash, renvoyant son aîné sur le banc. Plus 13 pour l’Est avant le bouquet final.

Suspense jusqu’au buzzer

Malmenés, les joueurs de la conférence ouest, dite la plus forte de la Ligue, tentent de combler leur retard. Ils infligent un 12-2 qui remet les deux équipes dans le même sillage et laisse présager une fin de match Hitchcockienne. Stress et suspense garantis. David Stern, le grand manitou de la NBA, est ravi. Mission accomplie : le show a été assuré. 79796770_627_080216.jpgDevant les télévisions du monde entier et l’œil avisé de George Eddy (Le « Monsieur NBA » de Canal +), les deux équipes se livrent à un chassé -croisé haletant. L’Ouest passe en tête pour la première fois du match à 6 minutes de la fin. L’égalisation des joueurs de Doc Rivers n’amoindrit pas la motivation des joueurs de l’Est. L’orgueil d’une conférence décriée leur donne les forces suffisantes pour rester dans le match. « On ne voulait pas prendre une raclée comme l’année dernière » dira James à l’issue de la rencontre.
122 partout, à deux minutes de la fin, malgré un exceptionnel Chris Paul, débutant à ce niveau, le joueur des Cavs, bien accompagné par Ray Allen, fait l’ultime différence. Pour le titre de MVP, « King James » envoie un message limpide au jeune meneur des Hornets de la Nouvelle Orléans d’un dunk rageur à 50 secondes du terme.

L’Est l’emporte finalement pour la cinquième fois en 9 confrontations depuis 2000 et Lebron James est couronné MVP pour la seconde fois après 2006.
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Pourquoi Tony Parker ne cotoiera pas les étoiles

Le sportif français le mieux payé ne participera pas à son troisième All Star game consécutif. Blessé, Tony Parker ne sera pas du 57e All Star Game qui débute ce week-end à la Nouvelle Orléans. Le meilleur frenchy de la NBA avait pourtant débuté la saison comme il avait terminé la dernière, tambours battants. Malheureusement, une blessure récurrente à la cheville l’a coupé dans son élan. Explications.

Tony Parker, le meneur de jeu des San Antonio Spurs a du se rendre à l’évidence, il ne participera pas au « match des étoiles » cette année. Cet événement planétaire, retransmis en direct par toutes les télévisions du monde, réunit chaque année les meilleurs joueurs de la ligue nord-américaine. Les joueurs sélectionnés dans les deux conférences (Est et Ouest), s’affrontent à l’occasion d’un match de gala généralement très spectaculaire.

Une blessure qui tombe mal

C'est en costume que Tony assistera au All Star GameTP a annoncé dès la fin du mois de janvier sur son site internet qu’il ne se faisait pas trop d’illusions. « Avec tout ce qui se passe, j’ai tiré une croix dessus. Je pense que je n’irai pas ». Une blessure le mine depuis décembre. « J’ai une douleur à la cheville et au talon depuis un mois. Je m’étais blessé début décembre, ce qui m’avait obligé à louper quatre matches. A mon avis, je suis revenu trop tôt. Il aurait fallu que je m’arrête un peu plus longtemps. J’ai joué blessé pendant un mois et aujourd’hui, ça commence vraiment à me faire mal. Greg Popovich (le coach des Spurs, N.D.L.R.) a donc décidé de me mettre sur le côté. Il ne veut pas que je revienne tant que je ne suis pas à 100%. Je n’arrive pas à être moi-même ». L’IRM a révélé une « inflammation chronique » de la cheville gauche qui devrait le tenir éloigné des parquets au moins jusqu’au 19 février prochain et la réception de Charlotte. Une blessure qui ne fait pas les affaires des texans qui ont débuté l’année 2008 par 8 défaites en seize matchs. Indigne de son statut de champion NBA. Greg Popovich, explique la situation du français : « On avait dit (à Tony Parker) que sa condition physique allait s’améliorer mais elle a empiré. Je ne sais pas combien de temps cela va durer mais il va devoir se reposer. Cela ne lui convient pas mais c’est ainsi ! » Pour pallier l’absence du français, le club s’est attaché les services du meneur vétéran Damon Stoudemire (34 ans) et a relancé Jacques Vaughn, généralement habitué à cirer le banc.

2 places, 5 possibilités

nash0508.jpgLa blessure de Parker aura au moins eu le mérite de réduire quelque peu le casse-tête chinois des entraîneurs pour choisir les meneurs de la conférence Ouest. En effet, il faut être honnête, TP, même en pleine possession de ses moyens, n’aurait peut-être pas été choisi par les coach, étant donné le grand nombre de meneurs de jeu talentueux à l’Ouest. Tout d’abord, l’un des joueurs les plus « flashy » de la NBA, Steve Nash. Agé de 34 ans le canadien a conservé toute sa fougue et tourne à 19 points par match assortis de plus de 11 passes décisives (1er passeur de la ligue). On voyait mal comment le « magicien » pouvait manquer à l’appel de ce show dont seuls les américains ont le secret.
Ensuite, la nouvelle garde, Chris Paul et Deron Williams , n’a rien à envier à ses ainés. Le premier affiche des stats impressionnantes à seulement 22 ans (20 pts et plus de 10 « caviars » par match). Jouant dans l’équipe de la Nouvelle Orléans, il sera le local de l’étape durant le week-end des « stars ». Ceci a sans doute pesé dans la balance, au détriment de Williams qui restera à la maison. Ce dernier avait pourtant emmené l’équipe d’Utah jusqu’aux finales de conférence l’an dernier, du haut de ses 23 ans. Enfin, Baron Davis passe également à la trappe, malgré son bon début de saison avec Golden State (23 pts, 9 passes). Jamais la concurrence n’aura été si sévère sur un même poste.

Le meilleur joueur des finales 2007 manquera à l’appel

Tony Parker sera donc l’absent de marque coté français. Il faut rappeler qu’il est devenu lors des finales 2007, le premier nontp_champion.jpg-américain à décrocher le prestigieux trophée du meilleur joueur des finales. Il a également participé aux All Star Game 2006 et 2007 (seul français jusqu’à ce jour) et au Rookie Game (match opposant les meilleurs débutants) de 2001. Il pourra ainsi reposer sa blessure afin de revenir au meilleur de sa forme. Nul doute qu’avec son mental de gagnant, il sera doublement motivé pour retrouver sa place parmi les étoiles du basket mondial.