SÉANCE DU JOUR #2 – Retour à Bollène, un premier film remarquable de Saïd Hamich

La 39e édition du Cinemed présente le premier film de Saïd Hamich, Retour à Bollène. Il fait partie de la sélection officielle Panorama Longs Métrages.

Le Cinemed diffuse aujourd’hui et vendredi 27 octobre le premier long métrage de Saïd Hamich, producteur de nombreux films dont Much Loved de Nabil Ayouch. Pour lui, « c’est un sentiment nouveau d’être dans cette position ». Pour son premier passage derrière la caméra, il s’est occupé du scénario et de la production. Il le décrit comme « un film personnel ».

Le film raconte l’histoire de Nassim (Anas El Baz), un jeune homme de 30 ans, qui vit à Abu Dhabi avec sa fiancée américaine. Avec elle, il revient dans le Sud-Est de la France, à Bollène, l’endroit où il a grandi.
Bollène a bien changé depuis qu’il est parti. Sa ville est sinistrée, la Ligue du Sud gouverne la ville. Nassim retrouve sa famille avec laquelle il entretient des rapports compliqués, surtout son père à qui il ne parle plus. Un père qu’il évite le plus possible, retardant la rencontre. Le personnage est confronté à un passé qu’il a cherché à oublier en partant loin de la France. Retrouver Bollène et la banlieue dans laquelle vit sa famille, c’est être soumis à tout ce qu’il redoute. Saïd Hamich suit Nassim dans son parcours et ses retrouvailles avec d’anciennes connaissances, des personnes qui ont marqué sa vie et qui ont bien changé depuis son départ.

Le réalisateur souligne, par le biais du retour du personnage principal, la réalité d’une certaine France. Une France où les commerces de proximité sont fermés, des services publics inefficaces, les habitants des banlieues laissés pour compte, le chômage. Clairement, le film a une composante politique et sociale. Avec Retour à Bollène, Saïd Hamich prouve qu’il n’est pas seulement un producteur engagé, il est aussi un réalisateur à suivre. Il montre aussi son perfectionnisme : « le film n’est pas mixé jusqu’au bout ».

Présenté pour la première fois au public au Cinemed, Retour à Bollène décrit une certaine réalité de la vie politique locale. Le réalisateur décrit avec pertinence les passerelles qui peuvent exister entre l’extrême gauche et l’extrême droite. À travers le retour de Nassim sur sa terre natale, le spectateur assiste à la réalité bouleversante d’un personnage confronté à son passé et à sa famille. Une réalité qui le happe et le replonge dans ses tourments, laissant ressurgir ses blessures. Nassim doit affronter ses démons et ses peurs. Un passage obligé pour appréhender l’avenir sereinement. Pour être heureux, tout simplement.

VIDÉO – Haut Courant filme le Cinemed #2

Durant le festival du cinéma méditerranéen, l’équipe de Hautcourant vous propose une série de vidéos sur les rapports hommes/femmes dans le septième art. De courtes interviews en lien avec l’actualité de l’affaire Weinstein.

Entretien avec : Nabil Ayouch, réalisateur du film Razzia et Maryam Touzani, co-scénariste et actrice principale du film.

Le cinéma algérien n’est plus prophète en son pays

Cette année, l’Algérie est l’invitée d’honneur du festival du cinéma de Montpellier. Ce choix n’est pas anodin. Christophe Leparc, le directeur du Cinemed, nous introduit la problématique du cinéma algérien. Pays aux réalisateurs reconnus, mais où « 380 des 400 salles de cinéma » étaient fermées en 2015.

  • Pourquoi faire un focus sur l’Algérie pour la 39ème édition du festival du film méditerranéen ?

Depuis trois ans, le Cinemed s’intéresse à la création contemporaine d’un pays méditerranéen en particulier. L’an dernier c’était la Tunisie, cette fois c’est l’Algérie qui est à l’honneur. Les années 2000 ont vu une nouvelle génération de jeunes réalisateurs émerger dans ce pays. Ces jeunes artistes se sont emparés du média cinéma pour s’exprimer. Après les années de plomb et la guerre civile des années 1990, le cinéma algérien est démuni. La nouvelle garde de réalisateurs doit donc faire preuve d’énormément de débrouillardise. On a voulu mettre en exergue cette volonté de faire du cinéma, malgré les obstacles et les difficultés.

  • Justement quelles sont ces difficultés ?

Ce sont des difficultés à se faire financer car il y a très peu d’infrastructures de financement en Algérie. Il faut souvent passer par l’administration étatique, mais l’attribution est difficile et l’organisme qui s’en charge verse les aides avec un ou deux ans de retard.
Les difficultés à se former sont aussi importantes, il n’y a pratiquement pas d’écoles de cinéma. Les réalisateurs se forment sur le tas, avec leurs confrères et consœurs.
Il y a aussi des problèmes de projection, les salles de cinéma se font rares, dans le plus grand pays du continent africain.
D’où la nécessité d’être débrouillard, ce qui passe par l’entraide et des accords de production avec la rive nord de la méditerranée.
Ceci a développé la diffusion des œuvres au niveau international et a attisé la curiosité de plusieurs producteurs, qui financent les films que l’on voit arriver maintenant. C’est un cercle assez vertueux car cela oblige les autorités algériennes à reconnaître le succès international de ses enfants. Et par conséquent, à bouger sur la création cinématographique dans le pays. Le Cinemed est une bonne opportunité pour mettre en avant ces réalisateurs et peut-être faire changer les choses.

  • Pourquoi ça ne bouge pas plus vite ?

En façade, l’administration a une volonté de faire un cinéma national. Mais les difficultés économiques impactent négativement le secteur culturel.
Et le septième art est vu comme quelque chose d’impertinent vis à vis du pouvoir. Il est regardé d’un œil inquiet. Il y a un problème politique, c’est très compliqué, tout est figé dans l’administration. Bouteflika, qui est encore là après toute ces années, que l’on sort sur une chaise roulante, illustre l’immobilité de ces services.
Les algériens ont perdu l’habitude d’aller au cinéma. Les salles de cinéma ont été des lieux de réunions et sont donc vu comme des espaces complotistes. Le poids de la religion a joué aussi, les femmes non accompagnées sont parfois mal considérées.
Un film très intéressant, Bla Cinima, de Lamine Ammar-Khodja, montre bien le rapport particulier qu’entretiennent les algériens avec le cinéma. Il passe le mardi 24 et le samedi 28 octobre au Cinemed d’ailleurs.
L’essor du téléchargement contribue aussi à la désertion des salles. C’est un phénomène qui ne se voit pas trop en France, mais il est prégnant dans beaucoup d’autres pays.
Et puis ces nouveaux réalisateurs parlent de ce qui se passe dans leurs pays. Ils abordent la place de la femme, la religion, les années noires, l’exode… Ce sont des films qui peuvent déranger, et c’est ce qui fait leur force.

  • Comment approfondir ces questions durant le Cinemed ?

Une table ronde avec des réalisateurs algériens, ouverte au public, est organisée mercredi 25 octobre à 17h au Corum, à l’Espace Joffre 1.
Sinon de nombreuses œuvres de cette nouvelle génération sont projetées toute la semaine.
Il est intéressant de mettre en parallèle ces films avec d’anciens longs métrages algériens. Par exemple Leila et les autres, de Sid Ali Mazif, tourné en 1977, et Kindil, de Damien Ounouri.
Dans le premier, on voit des femmes lutter pour leurs droits à l’usine, inspirées par le féminisme de la révolution. Alors que le second montre la régression de la place de la femme dans la société contemporaine.
Et bien sur les nouveautés de cette année : En attendant les Hirondelles de Karim Moussaoui et Les Bienheureux de Sofia Djama, devraient éclairer les spectateurs.

VIDÉO – Haut Courant filme le Cinemed #1

Durant le festival du cinéma méditerranéen, l’équipe de Hautcourant vous propose une série de vidéos, sur les rapports hommes/femmes dans le septième art. De courtes interviews en lien avec l’actualité de l’affaire Weinstein.
Entretien avec : André Futa, caméraman, monteur, réalisateur.

PORTRAIT DU JOUR #1 – Michèle Driguez: « J’ai grandi et vieilli avec le festival »

Haut Courant dresse aujourd’hui le portrait de Michèle Driguez, responsable de la programmation du court métrage au Cinemed. Véritable mémoire du festival, rencontre avec une personnalité haute en couleur et attachante.

D’Alger à Montpellier en passant par l’Espagne et le Mexique, Michèle Driguez est une amoureuse du cinéma méditerranéen. Passionnée par les comédies musicales, fan du cinéma hollywoodien, des films burlesques, des westerns, cette grande curieuse aux goûts éclectiques est une femme débordante d’énergie. Pilier du Cinemed qu’elle accompagne depuis sa création, le Festival est partie intégrante de sa vie, elle «a grandi et vieilli avec ».

Pour Michèle, le genre cinématographique le plus difficile est la « comédie sociale ». Il faut réussir à prendre du recul sur les choses, avoir le sens de la vie et le sens de la fête à la fois. Elle adore Eric Toledano et Olivier Nakache, à l’honneur cette année, qui excellent dans l’exercice.

En 1990, le festival ouvre la compétition aux courts métrages. Membre active du cinéma club Jean Vigo qu’elle fréquente aussi assidûment que les bancs de la fac Paul Valéry, elle découvre le format. Chargée de sa programmation, elle est devenue accro. Avec le temps, elle reconnaît que son œil est plus exigeant et le long métrage lui semble souvent trop long.

Pour Michèle Driguez, le court métrage a gagné en notoriété et en audience. Les chaînes et groupes de production comme Arte, Canal+, France Télévision et Bref ont participé à l’évolution de ce format. Les coproductions sont plus importantes chaque année.
Le «court » constitue un véritable défi car il faut faire exister de jeunes réalisateurs encore inconnus. C’est un « vrai pari » de faire découvrir des réalisations qui ne sortiraient pas en salle. Le format est « intéressant, un outil pour l’éducation à l’image ». La diversité et la richesse d’expression sont ses principaux atouts.

Pendant presque un an, la programmatrice est partie à la recherche des courts métrages de demain. Elle a visionné plus de 600 réalisations pour finalement n’en sélectionner que 33 dont 21 pour la compétition. Pour participer à la sélection, le court métrage doit durer moins de 30 minutes, avoir été tourné récemment et être en lien avec la méditerranée. La nouveauté cette année, c’est l’ouverture de la compétition aux documentaires.

Michèle monte le programme comme une partition. La chanteuse de salsa et de fado se réveille lorsqu’elle explique son organisation : « C’est le même plaisir que lorsque tu montes un répertoire et que tu t’organises avec les musiciens. Quand tu montes ton répertoire pour un concert, tu réfléchis à la 1e chanson, à la dernière, à l’ordre de passage, comment alterner les humeurs, tout en gardant un fil rouge. »

Avec persévérance et passion, Michèle Driguez continue de tisser sa toile sur le festival au fil des années.

SÉANCE DU JOUR #1 – Razzia, une ode à la liberté

Après Much Loved, Nabil Ayouch revient en ouverture du 39e festival Cinemed avec un tableau édifiant de la société marocaine.

C’est un geste fort que de présenter ce film en ouverture du Festival. Un film engagé, sur l’évolution des moeurs au Maroc, entre conservatisme et modernité. De manière chorale, il conte les destins croisés de Salima, Joe, Hakim, Inès.

Et surtout celle d’Abdallah, avec sa voix qui nous guide durant tout le film. Tout commence en 1982: il est professeur dans les montagnes de l’Atlas au Maroc et tente d’enseigner les sciences à ses élèves. Mais les nouvelles réformes lui impose (avec surveillance à la clé) d’utiliser l’arabe, langue coranique, au détriment du berbère. Les cours se transforment en éducation islamique. « Qu’importe la langue si vous leur ôtez la voix ? » désespère-t-il. « Rester pour lutter ? ». Il hésite.

Nous voilà sans transition en 2015. Salima, une jeune femme mariée et sans emploi se débat face à la pensée patriarcale qui l’étouffe et à la domination des hommes. Joe, de son vrai nom Joseph, est un restaurateur juif de Casablanca. Sans cesse renvoyé à son appartenance religieuse. Hakim, jeune marocain homosexuel rêve, lui, d’Europe et de liberté. À la recherche d’un avenir meilleur il est confronté au rejet de la société et de son père, du fait de son orientation sexuelle et de sa passion pour la musique. Inès, jeune lycéenne ultra connectée est confrontée et choquée par le mariage d’une de ses amies, mineure, avec un homme de 32 ans.

Tout cet entrelacs d’histoires de vies qui se frôlent sans se rencontrer questionne les mutations et soubresauts de la société marocaine : la religion, la libération de la femme et les mariages de mineurs, l’homosexualité. En quête de liberté, chacun des personnages tente à sa manière de s’affranchir des carcans du Maroc d’aujourd’hui.

Ecrit par le réalisateur lui-même et Maryam Touzani l’actrice principale du film (Salima), le scénario met en scène les comédiens de son précédent long métrage – le multi primé Much loved -, Amine Ennaji (Abdallah) et Abdellah Didane (Ilyas).

Le réalisateur d’origine marocaine scrute son pays avec un réalisme bouleversant. Il y décrit une société bloquée tout autant par l’emprise religieuse que celle de la domination des hommes sur les femmes. Dans « Casa la moderne » prisée des touristes, il filme l’envers du décor : la difficulté de naître et d’être femme, le rejet des juifs, la stigmatisation des homosexuels. Il y dépeint également la contestation de la jeunesse face au chômage, leur désespoir face à l’avenir. Et la violence qui en découle.

Plein écran sur le 39e Cinemed

Montpellier accueille du 20 au 28 octobre la 39e édition de son festival de cinéma méditerranéen. Avant premières, courts métrages, documentaires, rétrospectives : tous les formats cinématographiques sont à l’affiche partout dans la ville.

Montpellier se prépare à devenir la capitale du cinéma méditerranéen à l’occasion de la 39e édition du Cinemed, dont la cérémonie d’ouverture aura lieu le vendredi 20 octobre. Une édition 2017 particulièrement attendue au vue de la qualité des invités et de la programmation proposée par les organisateurs cette année. Le festival, après avoir mis en lumière la Tunisie l’année précédente, s’intéresse au renouveau du cinéma algérien et notamment sa jeune garde de réalisateurs. Durant cette semaine de multiples réalisateurs, producteurs et acteurs seront présents pour présenter leurs œuvres au cours des différents événements organisés dans tous les cinémas de la ville.

Une compétition acharnée pour décrocher l’Antigone d’Or

Cette année le jury qui récompense le meilleur long-métrage, présidé par l’actrice Aure Atika (La vérité si je mens, Comme t’y es belle…), doit déterminer lequel des neuf films en compétition mérite de remporter l’Antigone d’Or du meilleur film. Une sélection parmi laquelle on retient notamment Les Bienheureux de Sofia Djama avec Sami Bouajila, mais également le premier long-métrage de Mariam Khatchvani : Dede. On notera aussi le troisième film de la palestino-américaine Annemarie Jacir qui présente Wajib. Un long métrage où l’on accompagne un fils et son père pratiquer la coutume palestinienne du « Wajib », de délivrer directement aux proches les invitations de mariage.

Il ne faut pas oublier non plus les films hors-compétition comme la très attendue avant-première de Tout nous sépare réalisé par Thierry Klifa dont le tournage s’est déroulé à Sète. On y retrouve l’immense Catherine Deneuve, Diane Kruger ou encore le rappeur Nekfeu, rien que ça ! Ce n’est pas la seule avant-première que l’on pourra retrouver lors du Cinemed, puisque l’on regardera également avec attention le nouveau film d’un habitué du festival, Robert Guédiguian, avec La villa. Autre long métrage très attendu celui de Karim Moussaoui En attendant les hirondelles, avec la présidente du jury, Aure Atika, dans une triple histoire au cœur de l’Algérie contemporaine.

On ne peut pas non plus rater un des événements majeurs du festival méditerranéen, la présence du duo de réalisateur Olivier Nakache et Eric Toledano. Une rétrospective de leur filmographie a lieu toute la semaine, avec notamment leur nouveau film Le Sens de la fête. Il sera également possible de rencontrer les réalisateurs à l’occasion de la « carte blanche » qui leur est attribuée, où ils présenteront un film d’Ettore Scola : Nous nous sommes tant aimés.

Tout nous sépare, un des films les plus attendus du Cinemed.

Des documentaires, court-métrages et rétrospectives pour tout les goûts

Au sein de cette 39e édition, les courts métrages sont d’une grande variété, que ce soit de pays, de durées mais également de formes (fictions, animations, dessins au trait…). La sélection officielle comporte vingt-et-un courts métrages en compétitions et douze en panorama. Parmi eux, le très attendu Retour à Genoa City réalisé par le français Benoît Grimalt. Quelques films d’animation seront également présentés, tels que Dead Horses, Cinq ans après la guerre ou encore Estilhaços, même si les fictions restent plus nombreuses.

Grande nouveauté cette année : la compétition est ouverte aux documentaires courts. Huit films documentaires sont en compétition, allant du film ethnographique à la fiction, en passant par des documentaires plus intimistes, familiaux ou encore expérimentaux. De vraies propositions de cinéma ont été sélectionnées, ce qui permet de découvrir quelques raretés. Notamment Radio Kobani, du hollandais Reber Dosky, qui offre une réflexion sur la géopolitique et l’actualité en Syrie.

Une rétrospective sera consacrée à Merzak Allouache, engagé pour l’Algérie depuis longtemps. Un hommage à Dominique Cabrera, d’origine algérienne, sera également organisé avec une présentation non chronologique de son parcours à travers ses films, dont Corniche Kennedy. Les films du regretté Manuel Pradal, découvert par le festival, seront également mis à l’honneur, dont Marie baie des anges. Une rétrospective des films de Fernando Trueba, qui a un statut à part dans le cinéma espagnol, sera aussi présentée (La Reine d’Espagne, Cousine je t’aime, La fille de tes rêves…).

Une édition qui va nous en mettre plein les yeux.

CULTURE – Le Cinemed s’expose

Mardi 3 octobre, dès 19h, l’hôtel Mercure de la Comédie accueillait le vernissage de l’exposition photo d’Éric Catarina. Réalisée dans le cadre de la 39e édition du Cinemed. Le photographe Sétois est devenu incontournable dans la région, en outre du Festival Jazz à Sète, dont il est bien entendu un habitué.

On a pu observer son travail singulier lors de l’exposition rétrospective des 30 ans du Rockstore, les Rockstories, fin 2016. Ces portraits d’artistes capturaient bien l’émotion et l’intensité des concerts. Ici, le photographe officiel du Cinemed s’attache à immortaliser le monde cinématographique, symbolisé par la bobine de film. Les acteurs posent et se mettent en scène, souvent seuls, mais parfois dans la complicité d’un duo.

Les visages qui défilent ne sont pas ceux des comédiens mais des personnes derrière le masque. Ces protagonistes qui participent à la richesse et à l’authenticité du cinéma méditerranéen. Retrouvez le programme du Festival dès ce soir en intégralité sur le site. Il sera présenté demain à 18h30 à la Panacée. Alors, tenez-vous prêts et action !

CULTURE – Cinemed : diffusion du film « Le labyrinthe de Pan» au Centre Rabelais

À l’occasion du festival Cinemed, le film « le labyrinthe de Pan » du réalisateur Guillermo Del Toro est rediffusé ce 25 octobre à 21h au Centre Rabelais.

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Le réalisateur du film Hellboy, Guillermo Del Toro, sera à l’honneur avec la projection du film Le labyrinthe de Pan ce soir à 21h au Centre Rabelais. Interdit au moins de 12 ans, El laberinto del fauno s’écarte des contes de fées classiques. En Espagne, à la fin de la guerre, Carmen s’installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, Vidal, capitaine de l’armée franquiste. Dans cette grande maison, la jeune fille découvre l’entrée d’un mystérieux labyrinthe. Elle rencontre Pan, le gardien des lieux. Étrange créature magique et démoniaque, il va lui révéler qu’elle n’est autre que la princesse disparue d’un royaume enchanté…

Nommé en 2006 au Festival de Cannes sans décrocher de récompense, le film obtient en 2007 l’Oscar de la meilleure photographie, celui du meilleur décor et du meilleur maquillage.

Une deuxième séance est prévue le vendredi 28 octobre à 10h au Centre Rabelais.

Mardi 25 octobre à 21h et vendredi 28 octobre à 10h, VOST.
Centre Rabelais, 29 boulevard Sarrail, 34000, Montpellier.

Tarif normal : 7 €
Tarif réduit : 6€
Étudiants titulaires du Pass’Culture : 3,90 €
Tarif solidarité (RSA) et enfants de moins de 13 ans : 3 €

Film interdit au moins de 12 ans.


CULTURE – Soirée d’ouverture de la 38e édition du festival Cinemed

Le 38e festival du Cinéma Méditerranéen de Montpellier débute ce soir.

Coup d’envoi pour la 38ème édition de Cinemed ce soir à 20h30 au Corum. Le maire de Montpellier Philippe Saurel, le conseilleur délégué à la culture Bernard Travier et l’ancienne ministre de la culture Aurélie Filipetti, présidente du Festival lancent les festivités lors de cette soirée d’ouverture. Le festival se poursuit jusqu’au 29 octobre.

Pour l’occasion, le film Tour de France de Rachid Djaïdani avec Gérard Depardieu et le rappeur Sadek est projeté en avant-première. Il relate la rencontre improbable d’un maçon du Nord et d’un jeune rappeur lors de leur voyage vers Marseille. Rachid Djaïdani et Sadek sont présents à la projection.

La programmation complète et toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site du Cinemed. www.cinemed-tm-fr.
Soirée d’ouverture : à 20h30 au Corum, Opéra Berlioz. Entrée : 12 €. Pass festival : 78 €. Moins de 26 ans : 38 €. Pass culture : 33 €.