Rugby – L’incroyable parcours de Nemani Nadolo

Star de l’équipe de rugby de Montpellier où il est devenu rapidement la coqueluche du public, Nemani Nadolo détonne par son parcours. Des îles Fidji au Clapas, l’international montpelliérain a connu de nombreuses expériences, faisant de lui un véritable globe-trotter du monde de l’ovalie.

Un roc. C’est d’abord l’impression qui se dégage lorsque l’on rencontre le colosse fidjien Nemani Nadolo, ailier du Montpellier Hérault Rugby (MHR). Ses mensurations herculéennes (1m94, 135kg) en font une véritable terreur des défenses adverses. « Ma dernière saison était bonne mais je veux commencer celle là plus fort » déclare-t-il modestement. Il vient pourtant d’inscrire 9 essais en 8 matchs, une performance exceptionnelle.

Des racines fidjiennes

Né en 1988 dans une famille où le « rugby coule dans les veines », c’est tout naturellement que Nadolo grandit avec un ballon dans les mains : « mes oncles jouaient au rugby, mes cousins jouaient au rugby, mon père aussi… ». Une jeunesse que le jeune Ratu Nasiganiyavi, son véritable nom, passe au sein de l’archipel des Fidji perdu en plein océan Pacifique où le rugby est une religion. « Là-bas on est dans un autre monde, tout le monde est décontracté, les gens ont toujours le sourire aux lèvres, c’est très différent de tout ce que j’ai pu voir tout au long de ma carrière » observe-t-il. Les Fidji accrochées « au cœur », l’homme au plus de 25 sélections nationales y retourne dès qu’il peut. Au moins une fois par an, il effectue les 24 heures d’avion qui le sépare de sa terre natale.

Un globe-trotter hors-normes

C’est à 22 ans que Nemani Nadolo débarque en France « à la fois surexcité et terrifié » dans le club de Bourgoin (Isère). Une expérience très difficile dont l’homme a beaucoup appris « ça a été un apprentissage à la dure mais cela m’a forgé ». Arrivé dans un club au bord de l’implosion, le joueur se rappelle de 6 mois compliqués « certains joueurs n’étaient pas payés, il y avait beaucoup de tension, pour moi Bourgoin n’était pas un club professionnel ». Le jeune rugbyman quitte le club avec un goût amer « je me suis dit : je ne reviendrai plus jamais en France ». Une occasion manquée avec l’Europe puisque son expérience à Exeter « meilleure mais très frustrante car je ne jouais pas » ne lui fait pas retrouver l’amour de ce jeu.
Vient alors le « moment charnière » d’une carrière en perte de vitesse : le départ pour le Japon. « C’était soit cela se passait bien et je continuais, soit le contraire et j’arrêtais tout » révèle-t-il. Une « adaptation difficile » mais réussie qui permet au joueur de briller avec les Green Rockets de Tokyo. Une immersion de quatre années au sein de la culture japonaise où le « dépaysement » est total. « J’ai retrouvé mon rugby là-bas, sourit-il, c’était vraiment une super expérience… et puis la nourriture c’était un régal ! ». Une renaissance qui lui permet d’inscrire 55 essais en 4 ans et de partir pour le Super Rugby dans la célèbre équipe des Crusaders. Au firmament de son rugby, le fidjien reçoit alors un appel du club de Montpellier qui souhaite absolument le faire revenir en France. L’objectif est d’en faire un des joueurs majeurs de l’équipe de Jack White, ancien entraîneur du MHR. Après une courte période d’hésitation, la décision est prise : Nemani Nadolo a une revanche à prendre avec l’Europe.

L'ailier montpelliérain, auteur d'un début de saison remarquable, avoue préférer les grands espaces à la ville.

« Montpellier ? J’adore cette ville ! »

Une arrivée dans le Clapas qui fait alors grand bruit puisque le fidjien débarque en 2016 au cœur d’un recrutement cinq étoiles organisés par le club de Mohed Altrad. Contrairement à ce que son excellent début de saison dernière pouvait laisser transparaître, « l’adaptation au mode de vie européen a été un peu compliquée » après cinq années passés entre Japon, Fidji et Nouvelle-Zélande. Cela ne l’empêche pas d’être récompensé par l’Oscar Midi Olympique, rendant hommage à son excellente saison dernière. Il reconnaît que le cadre de la ville l’a beaucoup aidé  : « j’adore cette ville, l’une des choses que j’aime le plus ici, c’est que les gens sont très amicaux ». Après sa dernière expérience il profite également du climat méditerranéen de la capitale héraultaise, « ça me change vraiment de la dernière fois que je suis venu en France », s’amuse-t-il. Une atmosphère montpelliéraine que le fidjien prend aussi le temps de quitter, « je déteste deux choses ici, rigole-t-il, les bouchons et les corvées administratives ». Pour s’évader Nadolo n’hésite pas à visiter la région, « ce que j’aime beaucoup ici c’est faire des randonnées au grand air du coté du Pic Saint-Loup ou du Mont-Aigoual, relate-t-il, cela me permet de sortir de la frénésie du Top 14 et de l’enchaînement des matchs ». Un cadre de vie qui pourrait le convaincre de poser définitivement ses valises dans la métropole languedocienne. D’ailleurs il ne s’en cache pas : « je me sens vraiment bien ici alors pourquoi ne pas rester encore de nombreuses années à Montpellier ». Le MHR ne demande que ça.

Récap sport #2

Vous voulez tout savoir des résultats sportifs des équipes de Montpellier car vous êtes passionnés de sport ? Ou vous voulez simplement frimer devant la machine à café ? Haut Courant vous propose un résumé de tout ce qu’il faut retenir de cette semaine de sport.

  • Zvezda 2005-MHSC (0-2)

Le retour prodigue de Sofia Jakobsson, après sa grave blessure au genou, a fait un bien fou à l’équipe de Jean Louis Saez. Les montpelliéraines devaient marquer au moins 2 buts pour remonter la défaite subie à domicile lors des 1/16e de finales aller de la Ligue des Champions. L’internationale suédoise a inscrit un doublé en seconde mi-temps, pour envoyer les héraultaises au prochain tour de la compétition européenne. Les montpelliéraines affronteront Brescia en 1/8e de finale.

  • Cesson-Rennes- Montpellier Hanball (23-28)

A l’occasion de la 5e journée de la Lidl StarLigue, le MHB se rendait sur le terrain de Cesson-Rennes avec un costume d’hyper-favori. Les hommes de Patrice Canayer n’ont pas failli et l’emportent sur le score de 28 à 23. Kavticnik (5 buts), Toumi (6 buts) et surtout Vincent Gérard (16 arrêts) ont permis à l’équipe montpelliéraine de vaincre l’obstacle armoricain. Le match était pourtant mal embarqué en début de seconde mi-temps puisque le MHB était mené (20-19) à la 41e minute. Le temps mort demandé par Patrice Canayer, suite à un 6-0 encaissé en sept minutes, fut bénéfique aux héraultais qui sont parvenus à renverser la vapeur grâce, notamment, à un Guigou et un Bonnefond de gala dans les dix dernières minutes.

  • Sporting Lisbonne-MHB (29-33)

Onze. C’est la série de victoire, toutes compétitions confondues en cours, que réalise le MHB. C’est même la cinquième victoire d’affilée des hommes de Patrice Canayer en Ligue des Champions. Les montpelliérains ont effectué un départ canon (5-0) et n’ont plus jamais lâché le score. Une domination qui a permis de faire jouer l’ensemble de l’équipe au cours des nombreuses rotations effectuées par l’entraîneur héraultais. Le MHB conforte sa première place au classement, profitant notamment du match nul entre Motor Zaporozhye et Besiktas, les deux principaux concurrents du MHB au sein de son groupe de Ligue des Champions.

  • Leinster-MHR (24-17)

Les joueurs de Vern Cotter rapportent un point de bonus défensif de leur voyage en Irlande au terme d’un match rageant. Les héraultais ont été trop indisciplinés et maladroits au cours du match pour arracher le match nul. En témoigne l’excès d’individualisme de Nagusa, oubliant totalement Joffrey Michel sur l’aile dans les dernières minutes du match. Une erreur fatale alors que l’équipe de Vern Cotter profitait d’une supériorité numérique depuis la 74e minute. Le MHR devra se reprendre dimanche prochain contre Exeter si l’équipe de Mohed Altrad veut continuer à exister en Coupe d’Europe.

Les joueurs du MHSC ont joué en rose en soutien à l'opération Octobre Rose qui lutte contre le cancer du sein.

  • MHSC-OGC Nice (2-0)

Après Paris et Monaco, le MHSC accueillait Nice hier à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Michel Der Zakarian a fait le choix de réutiliser sa défense à cinq suite aux deux très bons résultats obtenus contre l’ogre parisien et monégasque. C’est une entame de match enlevée qu’ont offert pailladins et aiglons devant les 14 374 spectateurs de la Mosson. Durant cette première mi-temps on relève, côté montpelliérain, la tête plongeante d’Aguilar (6′) et la frappe de Camara (38′). Mais c’est côté niçois que les occasions furent les plus franches avec des frappes de Pléa et Balotelli coup sur coup (27′) stoppées miraculeusement par Benjamin Lecomte, auteur d’un superbe match. La délivrance pour Montpellier intervient en deuxième mi-temps suite à une frappe splendide de Stéphane Sessegnon, qui crucifie Cardinale à la 55e minute. La réaction niçoise est bien faiblarde et s’éteint totalement suite à la contre-attaque menée par Sambia et conclue par Isaac Mbenza, d’un tir limpide qui ne laisse aucune chance au gardien niçois (74′). Un coaching de génie de Michel Der Zakarian, puisque les deux hommes étaient rentrés quelques minutes auparavant. Le MHSC conclut donc sa terrible trilogie (PSG, Monaco, Nice) par deux nuls et une victoire. De quoi voir la vie en rose…

  • Avenida-BLMA (64-34)

Le 11 octobre, les gazelles du BLMA ont lourdement chuté en Euroligue face aux espagnoles de Avenida. Une défaite plus que logique au vue de la physionomie du match puisque les joueuses de Rachid Mézzia étaient déjà menées 30 -16 à la pause.

  • Mondeville-BLMA (72-95)

Les joueuses de Lattes-Montpellier se sont bien reprises samedi en dominant le leader Mondeville au terme d’un match solide. Les montpelliéraines enchaînent leur troisième victoire d’affilée et se placent à la troisième place du classement du championnat de France.

Agenda sport de la semaine du 16 au 22 Octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ? La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mercredi 18 Octobre


  Handball : MHB – Saint Raphaël
Pour son unique match à domicile du mois d’Octobre, le MHB reçoit le Saint Raphaël-Var Handball. Les Montpelliérains pourront compter sur Vincent Gérard, élu meilleur joueur du mois de septembre de la Lidl Starligue.
Match diffusé sur BeIn Sports 4 à 20h45
Pour réserver vos places

  Basket : BLMA – Lattes – Yakin Dogu Universitesi
Les Gazelles affrontent à domicile les turques de Yakin Dogu, championnes de l’Eurocoupe 2017. Les joueuses de Rachid Méziane devront se reprendre après leur entrée ratée en Euroligue face aux espagnoles de Salamanque (64-34).
Pour réserver vos places

Jeudi 19 Octobre


  Volleyball : Rennes – Montpellier à 20h
Fort de son succès face à l’Arago de Sète (3-0), les montpelliérains ont bien débuté leur saison. Ils se déplacent à Rennes pour la 2e journée du championnat.

Vendredi 20 octobre

  Equipe de France féminine de football : France – Angleterre
Suite à leurs deux victoires face au Chili (1-0) et à l’Espagne (3-1) en septembre dernier, les Françaises poursuivent leur préparation du Mondial 2019 à Valenciennes. Les supporters du MHSC retrouveront Méline Gérard, Marion Torrent et Valérie Gauvin sous le maillot bleu. Un match amical face à l’Angleterre à suivre à 21h sur Cstar.

  Football : Saint Etienne- MHSC
Victorieux à domicile face à l’OGC Nice (2-0) la semaine dernière, les coéquipiers de Vitorino Hilton doivent continuer sur cette lancée. Le MHSC affronte Saint Etienne pour la 10e journée du championnat. Un match à retrouver à 20h45 sur Canal + Sport.

Samedi 21 Octobre


  Handball : Dijon – MHB à 20h
Les coéquipiers de Michaël Guigou se déplacent à Dijon pour le 8e de finale de la coupe de la ligue. La victoire est obligatoire pour poursuivre la compétition. Un match important avant la trêve internationale.

  Waterpolo : MWP – Douai à 20h30
Pour la 2e journée de championnat, le Montpellier Waterpolo reçoit Douai. Après s’être incliné à Nice (10-4), les coéquipiers d’Andreï Batin chercheront à gagner devant leur public.
[Pour réserver vos places

 >http://www.montpellierwaterpolo.com/waterpolo/waterpolo-pro/billetterie]

  Hockey : Montpellier – Vaujany à 19h
Les Vipers de Montpellier affrontent les Grizzlys de Vaujany pour la 4e journée du championnat. Si vous souhaitez assister au match, vous pouvez réserver vos places ici

Dimanche 22 Octobre


  Rugby : MHR – Exeter à 14h
Les Montpelliérains reçoivent l’un des plus anciens clubs de rugby d’Angleterre, Exeter Chiefs Rugby Club. Ils affronteront leur ancien coéquipier, le demi de mêlée australien, Nic White.
Pour ceux qui souhaitent se rendre à l’Altrad Stadium, vous pouvez réserver vos places ici
Et pour ceux qui ne peuvent assister au match, rendez-vous à 14h sur BeIn Sport.

  Basket : BLMA- Lattes – Nantes à 15h30
Les Gazelles jouent leur 2e match à domicile de la semaine face à Nantes. Après leur succès face à Tarbes (84-72), les coéquipières d’Anaël Lardy ne devront pas se relâcher face à l’actuel 3e du championnat.
Pour assister au match, vous pouvez réserver ici

Vous êtes perdus? Haut Courant vous indique où supporter les équipes montpelliéraines.

Agenda sport de la semaine du 9 au 15 octobre 2017

Amoureux du sport, supporters effrénés ou grands curieux, vous ne voulez rien rater des équipes montpelliéraines et des grands rendez-vous nationaux ?
La rédaction de Hautcourant vous propose tous les lundis l’agenda sportif de la semaine.

Mardi 10 Octobre

  Equipe de France de football : France – Biélorussie
Après avoir battu samedi dernier la Bulgarie grâce à un but de Blaise Matuidi (0-1), les Bleus doivent impérativement gagner pour espérer se qualifier pour le mondial russe.
Match diffusé à 20h45 sur TF1.

Mercredi 11 Octobre

  Football féminin : Zvezda 2005 – MHSC à 18h
Après une défaite (0-1) à la Mosson, les coéquipières de Valérie Gauvin doivent obligatoirement gagner face aux russes pour atteindre les 8e de finales de la Ligue des Champions.

  Basket : Perfumerias Avenida – BLMA-Lattes à 20h30
Après avoir décroché le ticket pour disputer l’Euroligue la semaine dernière, les Gazelles de Lattes-Montpellier partent en Espagne à Salamanque.

  Handball : Cesson-Rennes – MHB à 20h
Pour la 5ème journée du championnat, le MHB coleader avec le PSG, affronte Cesson-Rennes, actuellement 11ème. Les Irréductibles Cessonnais voudront battre Montpellier dans une salle d’ores et déjà à guichets fermés.

Samedi 14 Octobre

  Rugby : Leinster – MHR
Les coéquipiers de Louis Picamoles affrontent Leinster (Dublin) pour la 1ère journée de Champions Cup. Un adversaire que le MHR connaît bien puisque cette équipe leur avait infligé une sévère correction l’an dernier (57-3). Un match à suivre à 14h sur BeIn Sport.

  Volley : Montpellier – Sète à 20h
Après avoir terminé 4e la saison dernière, les joueurs d’Olivier Lecat débuteront la saison par le derby face à l’Arago de Sète. Une occasion pour les supporters du Mvuc de découvrir les nouvelles recrues, Kévin Kaba, Thiago Sens et Andri Aganits.

  Basket : Mondeville – BLMA-Lattes à 20h
Samedi dernier, les Héraultaises se sont offert une belle victoire face à Tarbes (84-72). Elles se déplacent à Mondeville, en Normandie, pour la 4ème journée de championnat.

  Hockey : Toulouse –Montpellier Vipers à 19h
Après s’être incliné face à Toulouse-Blagnac samedi dernier en Coupe de France (1-3), les Vipers de Montpellier affrontent à nouveau cette équipe pour la 3ème journée du championnat.

Dimanche 15 Octobre

  Handball : Lisbonne – MHB
Les joueurs de Patrice Canayer ont enchaîné les déplacements ces deux dernières semaines entre Nantes, Istanbul et Cesson. Le MHB préservera-t-il à Lisbonne son invincibilité en Ligue des Champions ? Un rendez-vous à ne pas rater à 19h sur BeIn Sport.

  Football féminin : MHSC – EA Guingamp à 14h
Le MHSC reçoit à la Mosson Guingamp pour la 6e journée du championnat de France. Les Héraultaises ne devront pas tomber dans le piège de l’équipe bretonne.

  Football masculin : MHSC – Nice
Après avoir réussi deux nuls face au PSG (vice-champion de France 2017) et à Monaco (champion en titre), les Montpelliérains reçoivent l’OGC Nice, 3e de Ligue 1 la saison dernière. Un match qui s’annonce captivant pour les amoureux de football. Retrouvez le à 17h sur BeIn Sport.

Récap sport #1

Vous voulez tout savoir des résultats sportifs des équipes de Montpellier car vous êtes passionnés de sport ou vous voulez simplement frimer devant la machine à café ? Haut Courant vous propose un résumé de tout ce qu’il faut retenir de ce week-end sportif.

  • Stade Français – Montpellier Hérault Rugby (31-20)

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour le MHR. Face à une équipe parisienne joueuse et pleine d’envie, les montpelliérains subissent leur seconde défaite de la saison après celle enregistrée contre Bordeaux Bègles. En première période, les joueurs héraultais subissent la domination du Stade Français, encaissant deux essais. Le capitaine, Bismarck du Plessis, marque un essai à une minute de la mi-temps et relance les débats (20-10).
Au sortir des vestiaires, les montpelliérains continuent sur leur lancée, bien aidés par une supériorité numérique. Nadolo en profite pour inscrire son septième essai de la saison. Cependant, les joueurs héraultais font beaucoup trop de fautes et le Stade Français profitent des pénalités pour creuser la marque. Les parisiens aplatissent même un troisième essai au cours d’une superbe combinaison.
Le MHR subit donc son deuxième revers de la saison, la faute à des erreurs et un début de match raté.

  • Bulgarie – France (0-1)

L’affiche avait tout d’un piège. La pluie tombant en trombe sur le stade renforçait cette impression. Pourtant, dès la 3e minute, Blaise Matuidi reprend une passe d’Antoine Griezmann et marque dans un angle fermé. Dès lors, l’optimisme est de mise.
La pelouse du stade et l’agressivité des joueurs bulgares empêchent les bleus de développer leur jeu. L’attaque composée de Griezmann, Lacazette et Mbappé ne fait guère d’étincelles et manque cruellement d’automatismes.
La seconde période montre des bleus sur la défensive, se contentant de leur but d’écart. L’équipe de France ne convainc pas dans ce match en Bulgarie. On retiendra avant tout le résultat et non la manière. Les français gardent donc leur destin en main et devront attendre mardi et le match contre la Biélorussie pour valider leur ticket pour le Mondial en Russie.

  • Basket Lattes Montpellier Agglomération – Tarbes (84-72)

Pour la troisième journée de la première division, la première à domicile, les basketteuses n’ont pas flanché. Elles ont corrigé l’équipe de Tarbes en gagnant 84 à 72. Mercredi, elles devront affronter Salamanque pour le compte de l’Euroligue.

  • Montpellier Vipers – Toulouse (1-3)

En Coupe de France, les hockeyeurs montpelliérains perdent contre le rival régional toulousain 1 à 3. Dimanche 14 octobre, les deux équipes se recroiseront dans le cadre de la Division 2.

  • Nice – Montpellier (10-4)

Premier match en championnat pour l’équipe du Montpellier Water Polo. À l’extérieur, les joueurs montpelliérains n’ont pas commencé de la meilleure des manières et s’inclinent du côté de la Côte d’Azur. Le prochain match sera contre Douai à domicile le samedi 21 octobre à 20h30.

  • Besiktas – MHB (32-36)

Portés par ses cadres (Michael Guigou, Valentin Porte et Vid Kavticnik), les handballeurs montpelliérains assurent leur neuvième victoire d’affilée, toutes compétitions confondues. Au terme d’un match poussif, l’équipe héraultaise s’est parfois fait peur. Au final, c’est bien le MHB qui l’emporte 36 à 32 en Turquie.
Ce succès en Ligue des Champions permet à l’équipe de Patrice Canayer d’être toujours invaincue depuis le début de saison.
Prochain match dès mercredi en LIDL Startligue contre Cesson-Rennes.

  • Rodez – Montpellier (0-6)

Après deux défaites consécutives dont celle 1-0 contre Zvezda en Ligue des Champions mercredi dernier, les joueuses héraultaises se devaient de réagir. Elles l’ont fait et de fort belle manière en battant 6 à 0 le club de Rodez.
Avec des buts de Clarisse Le Bihan, Sofia Jakobsson, Stina Blackstenius, Sandie Toletti et Valérie Gauvin, les montpelliéraines reprennent confiance avant le match retour contre Zvezda ce mercredi 11 octobre. Match qu’il faudra gagner pour espérer continuer l’aventure européenne.

SPORT- Le MHR s’impose sans forcer face à Brive [54-10]

L’Altrad Stadium est-il en train de devenir une forteresse imprenable ? C’est ce que doivent se demander les futurs adversaires des montpelliérains tant ces derniers se montrent intraitables à domicile. Les dernières victimes en date sont les brivistes de Nicolas Godignon, qui à la différence des héraultais, vivent un véritable chemin de croix en ce début de championnat. Menés par le métronome néo-zélandais Aaron Cruden, les cistes n’ont pas fait de quartier, portés par leur capitaine Bismarck du Plessis, auteur de 2 essais, et par l’inévitable Nemani Nadolo qui a signé un triplé. Une démonstration sans forcer face à une bien pâle opposition briviste qui a subit les vagues montpelliéraines, notamment en première période, pour aboutir à un score fleuve de 54 à 10.
Une performance qui laisse espérer une victoire de prestige sur la pelouse du Stade Français lors de la prochaine journée.

MHR : Jonathan Pélissié, la révélation du début de saison

Parmi la pléiade de recrues arrivées au MHR, une en particulier a crevé l’écran : le demi de mêlée Jonathan Pélissié. Auteur d’un début de saison tonitruant, l’ancien joueur de Grenoble est devenu l’une des plus grosses sensations de cette année de Top 14.

Le MHR avait affiché ses ambitions pour cette saison 2013/2014 dès le mois d’août. Le club de rugby veut aller loin en Top 14 et pour cela, le président Altrad a décidé de mettre la main à la poche. C’est donc à coup de chéquier qu’il a réussi à faire venir de nombreux joueurs expérimentés comme Nicolas Mas (USAP), Robins Tchalé-Watchou (USAP), Anthony Floch (Clermont), Wynand Olivier (Blue Bulls) et surtout la star All Blacks René Rangers (Auckland Blues). Jonathan Pélissié fait également partie de ces nouvelles recrues. Le demi de mêlée de 25 ans, originaire de Souillac dans le Lot et formé au CA Brive, est arrivé sur la pointe des pieds dans l’Hérault pour remplacer Julien Tomas, l’enfant du pays parti à Castres.

Un demi de mêlée à la française

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Transféré de Grenoble en même temps que l’ailier Lucas Dupont, « Peloche » (comme le surnomme ses coéquipiers) a été immédiatement bombardé par le trio d’entraîneurs montpelliérains demi de mêlée titulaire de la formation héraultaise. Petit, malin, rapide, technique et doté d’un très bon jeu au pied, Pélissié représente le numéro 9 à la française. Egalement capable de jouer à l’ouverture et à l’arrière, il est devenu en quelques semaines incontournable dans sa nouvelle équipe. Car si le MHR a réalisé un excellent début de saison, c’est en partie grâce à lui. Ses performances contre Clermont (victoire 43-3) et le Stade Toulousain (victoire 25-0) au stade Yves du Manoir, où Montpellier a décroché le bonus offensif par deux fois contre des cadors du championnat de France, le font éclore aux yeux du grand public. Avec deux essais plein de malice contre l’ASM et une valise exceptionnelle contre Toulouse, les amateurs de rugby de l’Hexagone découvrent un nouveau talent, une petite pépite. Une notoriété naissante qui lui ouvre les portes du XV du Coq. Philippe Saint-André, le coach des Bleus, lui offre sa première sélection au Havre contre les Tonga à l’occasion des test matchs de novembre. Pélissié est passé en quelques mois de remplaçant de luxe au FCG à potentiel demi de mêlée de l’équipe de France.

A Montpellier pour se propulser en haut de l’affiche

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Le talent de Jonathan Pélissié ne date pas d’hier. Déjà à Grenoble (2009-2013), en Pro D2 puis en Top 14, le numéro 9 réalisait des performances de très haut niveau. Auteur de 25 et 36 points pour ses deuxièmes et troisièmes saisons dans l’Isère, « Peloche » a remporté un titre de champion de France de Pro D2 et a grandement participé à la remontée du FC Grenoble Rugby dans l’élite. Pour sa première année en première division française, Jonathan Pélissié a marqué 97 points dont 5 essais. Pour son dernier match sous les couleurs grenobloises, il a même inscrit au Stade des Alpes l’essai de la victoire contre le RC Toulon, qui deviendra quelques semaines plus tard champion d’Europe. Ses statistiques et sa polyvalence intéressent le staff de Montpellier qui lui fait signer un contrat de trois ans. Car Fabien Galthié, l’un des plus grands (par la taille et le talent) demi de mêlée du XV de France, a compris à qui il avait à faire. Dans les colonnes du Midi Libre, l’ancien entraîneur du Stade Français dresse un portait très juste de son nouveau joueur : « Il est adroit, va vite, enregistre bien : il est capable de faire de belles choses, de très belles choses pour le moment. Le plus dur est à venir, mais il a la tête sur les épaules et s’appuie déjà sur un vécu ».

Mais le début de saison est passé et le MHR est à la peine en ce début 2014. Éliminé en H-Cup après un bilan catastrophique de quatre défaites pour une seule victoire et stagnant actuellement à la 7e place en Top 14, Montpellier a connu des mois de novembre et décembre 2013 très difficiles. Pélissié, quant à lui, à du faire face à de nombreux pépins physiques qui ont quelque peu altéré ses performances. Mais une chose est sûre, un bon Jonathan Pélissié est indispensable si les Héraultais veulent faire un bon parcours en championnat. Méconnu il y a plusieurs mois, l’ancien briviste a su à la fois se révéler au monde de l’Ovalie et devenir incontournable au MHR. Reste à confirmer ses bons débuts. To be continued …

À Montpellier, les filles portent les crampons !

Dans le monde de l’ovalie comme du ballon rond, les garçons règnent en maître sur Montpellier. Ce n’est pas pour autant que les filles se laissent faire. Au début des années 2000, Thierry Perez pour le rugby et Louis Nicollin pour le football ont chacun lancé une équipe féminine dans leur discipline. Depuis, elles occupent le haut du classement mais pas la Une des journaux. Reportage au cœur du sport féminin.

Le sport est bien souvent une histoire d’héritage familial. Côté football, Sarah M’Barek, ancienne arrière et entraîneur du MHSC[ Montpellier Hérault Sport Club]] féminin depuis cinq ans, a suivi les traces d’un père coach et d’un frère joueur. « J’ai appris à toucher le ballon dans mon quartier à Tours » se souvient la jeune trentenaire. Côté rugby, Élodie Persico, troisième ligne et codirigeante de la section féminine du [MHR[[Montpellier Rugby Club]], doit son amour du sport à une culture parentale et « l’aura du grand Biterrois ». Ses études et ses amis de fac l’ont menée jusqu’au club montpelliérain qu’elle n’a pas quitté depuis.

Ces deux femmes ont plus en commun que leurs études en STAPS et leurs sélections en Équipe de France : elles souhaitent avant tout transmettre leur savoir à la nouvelle génération, afin qu’elle puisse vivre ce qu’elles ont vécu.
Pour Sarah M’Barek, ses joueuses doivent surtout respecter des principes de base. « Signer une licence, c’est se donner à fond pour son club, avoir envie de progresser, prendre du plaisir et se souvenir d’où l’on vient. »

Elodie Persico n’a quant à elle pas suivi cette voie. « Entraîner était hors de question puisque je suis déjà prof d’EPS[[Éducation Physique et Sportive]], déclare-t-elle en souriant. Ce que j’aime dans le rugby, c’est l’aspect combatif. Il m’arrive encore de jouer pour dépanner les filles de l’équipe 2. »
La relève n’a rien perdu de cet engouement, bien au contraire. Elles sont là pour le jeu et la compétition. Et pas question de complexer par rapport au succès des garçons.

Moins de muscles, plus de techniques… et de titres

Audrey Parra et Élodie Poublan

Rugbywomen depuis leur enfance et jeunes internationales, Audrey Parra et Élodie Poublan s’entendent sur un point : « On jouait avec les garçons étant petites et on n’a rien à leur envier… hormis leur côté pro grâce auquel ils peuvent vivre de leur passion. Mais on se bat avec autant, voire même plus, d’envie que les joueurs du MHR. »
Marie-Laure Delie, attaquante de 23 ans du MHSC et de l’Équipe de France fait le même constat : « Avant que j’intègre mon premier club à 12 ans, j’étais dans une équipe mixte, se rappelle la jeune fille. Ça ne m’a pas empêchée d’être capitaine et de mieux me débrouiller que les garçons. »

Le premier a priori sur le sport féminin peut être un manque de combativité et d’engagement physique dans l’effort. Leurs actions sont certes moins rapides mais les filles compensent par une plus grande technicité. « On suit l’évolution des garçons en donnant de l’importance à la musculation, en développant notre jeu au pied, en allongeant nos passes, note Élodie Persico. Ce n’est plus seulement le rugby qui compte, c’est la performance. »

Christophe Sourgnes, entré à la direction du club il y a un an et lui-même ancien joueur s’accorde à dire que « les matches des féminines sont plus fluides et moins pollués par les chamailleries sur le terrain qu’on voit surtout chez les garçons. » Les filles du MHR, n’ayant pas de statut professionnel, jonglent entre boulot et passion. Elles ont deux entraînements fixes par semaine, plus un rendez-vous le lundi afin de travailler la technique individuelle. Sans compter les rencontres du week-end !

« On a envie de sortir un élitisme féminin mais on manque de dispositions telles que des aménagements horaires ou des infrastructures. Au Pays Basque par exemple, il y a un terrain tous les 500 mètres », s’exclame Élodie Persico.
Ce n’est pas pour autant que les filles se laissent aller. Au foot comme au rugby, elles ont pu s’entourer d’un staff complet : adjoint, préparateur physique, soigneur… Même les entraîneurs ont eu une carrière sportive de haut niveau.

Sarah M’Barek a fait 18 ans de club, dont 7 en Équipe de France et 5 au MHSC avant d’y entraîner l’équipe féminine. Quant à Nicolas Roger, coach des rugbywomen, il a fait ses armes au MHR avant de prendre la tête du collectif en 2000.
Le coaching a si bien marché que côté palmarès, les filles sont plus productives que les garçons.

Pour le MHSC féminin :

• double-championnes de France en 2004 et 2005

• triple vainqueurs du Challenge de France (équivalent de la Coupe de France chez les hommes) en 2006, 2007 et 2009

Pour le MHR féminin :

• double-championnes de France en 2007 et 2009

• championnes d’Europe en 2008

Malgré ces titres, les joueuses souffrent d’un manque de reconnaissance en particulier concernant le rugby.

Un foot au top pour un rugby à la traîne

Sans parler des salaires, les féminines ne disposent pas d’une couverture médiatique équivalente à celle de leurs homologues masculins.
Coach du MHSC, Sarah M'Barek
Au foot, un public restreint mais fidèle a réussi à se former autour des féminines du MHSC. « Même si l’on est délocalisé à Sussargues, on attire environ 200 spectateurs par rencontre, remarque Sarah M’Barek. Notre jeu est moins tourné vers le contact et ça plait. »
En novembre 2009, elles ont eu l’honneur de fouler la pelouse du stade de la Mosson en huitième de finale de la Ligue des Champions face au Bayern Munich : « On a réuni environ 9 000 personnes ce jour-là, dont Hélène Mandroux. Avoir une femme maire est une plus pour le sport féminin », avance la coach.

Les filles du MHR n’ont pas cette chance. Rien qu’au niveau du recrutement, les CV ne se bousculent pas au portillon. Alors que Sarah M’Barek a pu créer un groupe selon son idéal de jeu, allant jusqu’au Japon pour dénicher la perle rare, Nicolas Roger a moins d’opportunités. « Notre gros point faible se situe dans le recrutement des piliers et talonneurs… et il faut doubler les postes, déplore Élodie Persico. En sachant que les filles, entre les minimes et les cadettes, ne peuvent pas jouer avec les garçons ni être accueillies dans une équipe féminine avant leur 16 ans, toute une tranche d’âge est sacrifiée. »

De ce point de vue, la France fait pâle figure face aux pays anglo-saxons, où la culture du rugby est incontournable. Les Anglaises sont semi-pros et leur statut se traduit sur le terrain. « J’ai pu les voir lors de mes sélections internationales et leur gabarit n’a rien à voir avec ceux de nos équipes, reconnaît Élodie Persico. Quant aux All Blacks féminines, leur jeu est parfait, on les regarde avec admiration. »

Le constat est moins amer pour le foot. Les filles du MHSC sont 7ème du classement des clubs européens et la France se situe dans le peloton de tête avec l’Allemagne et la Suède. Et depuis deux ans, elles bénéficient d’un contrat fédéral qui leur donne le statut d’amateur. « Elles peuvent tirer des revenus du sport, mais ce ne sont que des extras, explique Sarah M’Barek. À côté, certaines travaillent au club, au secrétariat ou à la boutique officielle. »

Si le sport féminin est bien ancré dans les terres montpelliéraines, seule la passion les fait vivre. Cécile Prunel, 29 ans et joueuse dans l’équipe II du MHR, a mis le sport au centre de sa vie. La seconde ligne admet que « sans nos dirigeants qui se bougent pour nous, le club ne serait sans doute pas ce qu’il est. »