Electromind 2008 : Miss Airie, une fée se pose sur les platines

Electromind, cela fait longtemps que Miss Airie attend d’y participer. Pour la DJette montpellieraine de 34 ans, malgré la pression, c’est un moment fantastique en perspective.

«Je suis contente de représenter Montpellier, explique-t-elle, je vais régaler tout le monde». Pour l’heure, la miss trie ses disques et choisit sa
photomissairie.jpg sélection. D’autant plus que depuis deux ans, elle fait de la création musicale, et va donc pouvoir apporter une nouvelle fraîcheur ce soir à Grammont.

Si depuis quatre ans, Stéphanie vit de sa passion, se faire une place dans le métier n’a pas toujours été facile. «J’ai commencé à écouter de la musique électronique à 19 ans, et j’ai trouvé que c’était une culture musicale très riche». Elle ajoute. «J’ai aimé le côté artisique et DJ de la chose». A partir de 1992, elle participe aux soirées électro, attend des heures qu’on la laisse bien jouer. «C’est un métier où il faut s’accrocher et faire sa place, croire en soit et en sa musique». C’est ce qu’elle dit aux jeunes qui veulent faire ce métier.

Quatre ans plus tard, elle est pour la première fois derrière les platines, un grand moment de stress. «Je suis toujours souriante mais, au fond, je suis une grande stressée». Depuis, elle n’a plus quitté la scène. Elle apprend au fur et à mesure en observant, se sent de plus en plus à l’aise et se régale. Et voila sept ans qu’elle est résidente de l’after le Bar Live. Elle fait beaucoup de déplacements, d’événements, de soirées privées.

Musicalement, Miss Airie est ouverte à tout. Dans ses disques, beaucoup d’artistes français et européens. Les platines, c’est un moyen de partager sa musique techno, groove, dansante, mélodieuse. Elle prend le micro, fait participer. Un sourire, beaucoup d’énergie et un côté féminin dans sa musique. Une féminité qu’elle développe de plus en plus d’ailleurs. Maintenant elle se présente en robe et talons, chose qu’elle ne faisait pas auparavant.

«Travailler en discothèque m’a forgé et donné du caractère». Mais son parcours n’est pas encore terminé. Celle qui a emprunté son nom à une fée norvégienne dit avoir encore du chemin à faire.
En attendant, elle pense au festival avec impatience. Bon vent la miss.