CINÉMA – Les sorties du Mercredi

De la palme d’or du Festival de Cannes 2017 jusqu’à l’immersion au sein du mouvement Nuit Debout, des films variés en salle dès mercredi.

THE SQUARE – La palme d’or au festival de Cannes 2017

Christian (Claes Bang), père divorcé de deux enfants, est conservateur reconnu d’un musée d’art contemporain à Stockholm. Sa vie prend un tournant tout autre à la suite d’un événement mineur : le vol de son téléphone par des pickpockets. Il va tenter de retrouver le voleur, mais supervise au même moment, une nouvelle installation artistique : The Square.

The Square pose la question de ce qui fait une oeuvre d’art. À travers ce film, Ruben Östlund émet une violente satire du milieu de l’art contemporain. The Square met en lumière une société fortunée et accablée.

Après avoir été projeté à Cannes une première fois, les avis restent divisés. Le film surprend et le réalisateur a le don de mettre le malaise au premier plan. Le spectateur est gêné, les personnages et acteurs sont mal à l’aise à l’écran. Au sein de son précédent film, Snow Therapy, la gêne était déjà palpable. Un père de famille s’était enfuit lors d’une avalanche, laissant sa femme et ses enfants seuls face au danger. Ensuite, il tentait de faire face aux critiques et aux conséquences de son acte jugé lâche.
Toutefois, The Square est une satire et, l’humour vient désamorcer ce malaise, contrairement à son précédent film.

KNOCK – « Tout bien portant est un malade qui s’ignore »

Il s’agit de la quatrième adaptation française de cette pièce de théâtre au cinéma. Le film est réalisé par Lorraine Levy. Adapté de la pièce « Knock ou le triomphe de la médecine » de Jules Romains (1924), ce film retrace l’histoire d’un médecin (interprété par Omar Sy), qui arrive dans un petit village. À Saint-Maurice, il reprend la clientèle du précédent médecin. Ce récit est né dans le contexte des années 1920. La publicité intensive gagne peu à peu l’Europe. Et, ce médecin va tenter de vendre sa médecine, comme n’importe quel objet de consommation.

Cette comédie dénonce la manipulation, à travers la persuasion dont fait preuve le médecin envers ses « clients ». Son objectif ? Faire croire à toute la population que « tout bien portant est un malade qui s’ignore »

BRICKS – Donner un visage à la crise espagnole

Le film a été diffusé en avant-première le jour du référendum catalan. Il revient sur la crise économique qui a ébranlé l’Espagne ces dernières années. Ce film-documentaire de 90 minutes expose les difficultés auxquelles font face les espagnols.
Quentin Ravelli, le réalisateur, est sociologue et chargé de recherches au CNRS. Au sein de son film, il suit le parcours de marchandises afin de mieux comprendre et expliquer la faillite espagnole et ses conséquences sociales.

Un documentaire au sujet actuel, qui tente d’expliquer pourquoi le pays en est arrivé là.

L’ASSEMBLÉE – Parler ensemble : une soif de démocratie

L’Assemblée de Mariano Otero, retrace la naissance du mouvement Nuit debout. Il y a un an, Place de la République à Paris, des citoyen-ne-s se réunissent afin de lutter contre la loi El Khomri, le projet de loi visant à réformer le code du travail. À la suite de cette initiative, un mouvement né. La parole est donnée à tous, sans leader, ni représentant. Ce film est une immersion au sein d’une nouvelle forme de démocratie, d’une nouvelle façon de « parler ensemble sans parler d’une seule voix ».

MUSIQUE – Les étudiants conviés à l’Opéra

Ce jeudi 12 octobre aura lieu un concert étudiant à l’Opéra Berlioz, donné par l’Orchestre national de Montpellier.

Première de la saison symphonique pour l’Opéra Berlioz avant le concert d’ouverture qui aura lieu le 13 octobre. Comme chaque année, l’Orchestre national de Montpellier, mené par le chef Michael Schønwandt, réserve un concert aux étudiants.

Au programme ce jeudi, du Johannes Brahms et sa 3e symphonie en fa majeur pour un début en douceur. Suivra une transcription française, de Hans Abrahamsen, de la suite pour piano Children’s Corner, composée par Debussy. Le concert se finira sur les énergiques Danses de Galánta de Zoltan Kodàly, inspirées des orchestres tziganes.

Deux heures de musique qui sauront satisfaire les amateurs et intéresser les curieux.

SOCIETE – Conférence gesticulée : le viol et le consentement questionnés

Lundi 9 octobre à 18h, une conférence gesticulée sur le thème de la culture du viol et du consentement aura lieu à l’Université Paul Valéry, dans la salle Jean Moulin.

L’association Les Culottées du Bocal propose « une technique d’éducation populaire articulant expériences personnelles et études académiques », pour questionner « les clichés autour des violences sexuelles faites aux femmes ».

Le lendemain, mardi 10 octobre, l’association vous donne rendez-vous à 14h dans la salle Camproux, pour un atelier participatif. L’objectif : créer « un travail collectif de réflexion » sur le consentement dans les relations sexuelles.

Le thème de ces événements, organisés par CGA Montpellier et Solidaire-e-s Etudiant-e-s Montpellier, est au cœur de l’actualité. Les propos de Christine Angot lors de l’émission ONPC, et la question du consentement de la jeune fille de 11 ans en témoignent.

VIE LOCALE – Sept réunions de quartier pour faire entendre la voix citoyenne

Dans un esprit de démocratie participative, sept réunions de quartier auront lieu entre le 9 et le 31 octobre dans tout Montpellier. L’occasion pour ses habitants de prendre la parole.

La Ville de Montpellier organise, du 9 au 31 octobre, une réunion dans chaque quartier que compte la commune, au nombre de sept, afin de rendre compte des projets réalisés et discuter de ceux à venir. Chacun pourra en prendre ainsi connaissance et faire part de ses remarques et suggestions.

Depuis leurs mises en oeuvre en 2015, ces rencontres annuelles ont pour vocation de donner la parole aux citoyens et renouer avec la proximité et la transparence dans la gestion de la ville et dans la vie politique locale.

Quartier Croix d’Argent
Lundi 9, à 18h, à la Maison des Rapatriés, 31 rue Emile-Charlier dit Alain

Quartier Écusson
Mercredi 11, à 18 h à la salle Pagezy, Place Francis-Ponge

Quartier Hôpitaux Facultés
Jeudi 12, à 18 h, au gymnase René-Bougnol, 1 000 avenue du Val de Montferrand

Quartier Port Marianne
Mardi 17, à 18 h, à la Maison pour Tous Melina-Mercouri, 842 rue de la Vieille Poste

Quartier Prés d’Arènes
Mercredi 18, à 18 h, à la Maison pour Tous Escoutaïre, 67 rue des Razeteurs

Quartier Cévennes
Jeudi 19, à 18 h, au gymnase Ostermeyer, 1 161 rue de la Las Sorbes

Quartier Mosson
Mardi 31, à 18 h, à la Maison pour Tous Léo-Lagrange, 155 rue de Bologne

SPORT : Une défaite cruelle pour les montpelliéraines contre le Zvezda 2005 [0-1]

L’histoire aurait été tellement belle. Huit ans après leur dernier match de Ligue des Champions, les montpelliéraines retrouvaient la plus prestigieuse des compétitions européennes au Stade de la Mosson. Lors de ces 16e de finales, les joueuses de Jean-Louis Saez affrontaient les russes du Zvezda 2005.

Face un adversaire a priori à leur portée, les héraultaises ont effectivement dominé la quasi-totalité du match se procurant de multiples occasions par l’intermédiaire de Stina Blackstenius et Valérie Gauvin notamment. Mais en football dominer n’est pas gagner. Le but contre son camp de la capitaine pailladine Linda Sembrant, sur l’une des seules opportunités russes, est cruellement venu le rappeler. Une défaite rageante qui n’effacera malheureusement pas l’humiliation subie par les coéquipières de Sakina Karchaoui samedi dernier face aux lyonnaises (ndlr : 0-5).

Les montpelliéraines devront se reprendre face à Rodez ce dimanche pour le compte de la 5e journée du championnat de France de football.

VIDÉO – Vinisud 2017, le rendez-vous des acheteurs et des producteurs de vins méditerrannéens

Le salon professionnel Vinisud a ouvert ses portes à Montpellier pour la 13e édition. Producteurs et acheteurs du monde viticole se rencontrent autour du vin méditerranéen pendant trois jours.

On a testé pour vous : la location de voiture à 1 euro

Deux sites internet proposent des locations de voitures pour la somme de 1 euro, quelque soit le trajet et le modèle du véhicule. Comme toutes étudiantes qui se respectent, c’est-à-dire sans le sou, nous avons voulu tester ce concept intrigant.

Montpellier-Toulouse pour 1 euro ? C’est ce que propose Driive Me ou encore Luckyloc. On a testé pour vous et on est arrivées à destination.

Driive Me, entreprise créée en 2012, propose aux agences de location d’effectuer le rapatriement des véhicules par des particuliers pour réduire leurs charges. Lorsqu’un conducteur loue une voiture, il peut réserver pour un aller-simple. Il paye alors un supplément pour faire rapatrier le véhicule dans la ville d’origine. Un coût lourd pour l’entreprise et le consommateur puisque les loueurs font appel à des camions-plateaux, qui transportent les voitures.

Sur le site de l’entreprise, chaque conducteur de plus de 21 ans et 1 an de permis peut réserver le trajet de son choix pour 1 euro. De leur côté les agences de location payent à Driive Me, pour ce service, une somme qui varie selon la distance. Cet entremetteur offre la possibilité aux conducteurs de circuler à faible coût et aux entreprises comme Hertz, Sixt ou encore Avis, d’équilibrer leur parc de véhicule.

Toutes les démarches se font sur le site de Driive Me. Une voiture est disponible pour faire Montpellier-Toulouse pour la date qui nous intéresse. En quelques clics, la voilà réservée. Elle nous attend sagement dans le parking de l’agence Hertz à la gare de Montpellier pour le lendemain.

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Départ 8 heures de Montpellier, arrivée prévue à 16 heures à Toulouse

Montpellier s’éveille, il est 8 heures. Nous sommes devant l’agence Hertz. L’employé annonce que notre bolide est une Clio 4. Ouf ! Il aurait pu nous attribuer un utilitaire. En réalité, il y a des annonces spécifiques sur le site pour en louer un. C’est bon à savoir pour un déménagement. Pas de problème pour caser tous nos bagages, mais c’est raté pour prendre des co-voitureurs, il n’y a que deux places à l’avant. Le site Driive Me autorise les conducteurs à prendre des passagers pour réduire les coûts du trajet car l’essence et les péages sont à la charge du loueur. L’agent remplit les formulaires et annonce une liste de suppléments : 8,50 euros pour déclarer un autre conducteur, 30 euros pour les moins de 25 ans… Finalement ce n’est plus une si bonne affaire. Échange de regards inquiets, ce n’était pas prévu. Heureusement, l’employé se rend compte que Driive Me prend en charge les 30 euros, tant pis pour le conducteur supplémentaire. L’utilisation de ce service est une première pour nous, mais visiblement pour lui aussi. Dernière surprise, les kilomètres autorisés, la franchise et la caution demandée diffèrent de ce qui est annoncé sur le site. Pas encore sur la route mais c’est déjà l’aventure.

Une fois dans la voiture, le périple débute. Nous avons choisi de rendre le véhicule à 16 heures à Toulouse. L’occasion de découvrir les paysages de l’Hérault, du Tarn et de la Haute-Garonne sans passer par l’autoroute. Premier arrêt au lac du Salagou. Les petites routes sinueuses nous font quelques frayeurs, la caution est de 1 000 euros. Il serait dommage de rayer la voiture. La prochaine étape se fait au Col de la Croix de Mounis, à 800 mètres d’altitude. Destination suivante, Albi.

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On fait le point et on fait le plein

Après 6 heures 30 de trajet et 274 kilomètres parcourus, on fait le plein et on fait le point. Le trajet nous a coûté 18,50 euros, 1 euro de location et 17,50 euros de frais de route. Une fois arrivées à la gare de Toulouse, l’agent Hertz récupère les clés. Il s’informe sur le déroulement de notre périple et sur le fonctionnement de Driive Me. Lui non plus n’a pas l’air très au courant. Les suppléments inattendus et les informations divergentes entre le site de Driive Me et ce qui est annoncé en agence peuvent laisser perplexe. Pour 1 euro, on s’accommode de ces petites erreurs.

Montpellier : une journée pour lutter contre le harcèlement scolaire

L’Académie de Montpellier organise une journée sur le thème du harcèlement scolaire. L’objectif : sensibiliser les collégiens et lycéens.

« Avez-vous déjà vécu une situation de harcèlement scolaire ?  », demande un élève à la rectrice de l’académie de Montpellier, Armande Le Pellec-Muller. Collégiens et lycéens impliqués dans la vie de leur établissement et élus aux Conseils de vie de leurs écoles sont invités à la journée « non au harcèlement » ce vendredi 4 novembre. L’Académie accueille associations, écoliers et enseignants à la Canopé de Montpellier, son espace de création et d’accompagnement pédagogique.

Depuis 2015, le ministère de l’Éducation organise une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, chaque premier jeudi de novembre. L’objectif : sensibiliser parents et élèves. La campagne de sensibilisation 2016-2017, s’attaque au cyberharcèlement, c’est-à-dire le harcèlement au travers des réseaux sociaux et des téléphones portables, loin du regard des adultes.

Élèves et lanceurs d’alerte

Des collégiens ont interrogé la rectrice, Armande Le Pellec-Muller. Les élèves buttent parfois sur leurs mots mais ont préparé minutieusement leurs questions. « Comment expliquer aux témoins muets qu’ils sont complices de leur silence ? » ; « Que pensez-vous de la notion de harcèlement modéré ? » ; « Comment se faire entendre quand certains parents se voilent la face ? »

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Armande Le Pellec-Muller souligne le rôle prépondérant de lanceur d’alerte des élèves. « Vous devez briser la loi du silence, assure-t-elle. Les plus forts ne doivent pas s’imposer face aux plus faibles. Il ne faut jamais renoncer à parler et dénoncer ces situations de harcèlement  ». Questionnée par un collégien sur les raisons qui poussent à harceler, la rectrice affirme que « les harceleurs ne sont pas bien dans leur peau. Il faut les dénoncer. » Jacky Pamart, président de l’association Hope for Education, dont les médiateurs interviennent dans les écoles pour lutter contre ce fléau, confirme que « les élèves demandent à être acteurs, ils sont pleins d’initiatives.  »

700 000 cas de harcèlements scolaires

Armande Le Pellec-Muller rappelle que 700 000 cas de harcèlements scolaires sont dénombrés chaque année en France, soit environ un élève sur 20. Un chiffre d’autant plus important que le nombre de cas non décelé reste inconnu. La rectrice insiste sur l’importance de sensibiliser l’ensemble des acteurs : élèves, parents, professeurs et surveillants. Ils doivent être capables de détecter les « signaux faibles », ces détails, même infimes, qui permettent de dénoncer une situation de harcèlement. « En tant que pair, insiste la rectrice, vous pouvez, au même titre que les professeurs ou vos parents, aider vos camarades qui souffrent en silence. »

« Les professeurs aussi sont en capacité de déceler des cas de harcèlement au travers des différentes mises en situation des élèves, nous précise la rectrice. Même si on est 30 dans une classe, il y a des moments privilégiés pour identifier des élèves en difficulté : au travers des travaux collectifs, des prises de parole individuelles ou lors des interactions avec le professeur. »

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« Il faut valoriser les bons comportements »

Le militant québécois Jasmin Roy met en œuvre une autre approche. Avec sa fondation, il se rend dans les écoles du Canada pour y instaurer un climat scolaire positif et bienveillant. Il a également écrit un livre intitulé Sale pédé (éditions de l’Homme) pour sensibiliser à l’homophobie à l’école.

« Pour mettre fin aux harcèlements, explique Jasmin Roy, il ne suffit pas de sanctionner les mauvais comportements. Il ne faut pas étiqueter systématiquement les harceleurs comme tels sans valoriser en même temps le bon comportement des élèves. Tous les acteurs doivent avoir une attitude positive. L’école doit très tôt apprendre aux élèves l’alphabétisation des émotions, c’est-à-dire apprendre à exprimer leurs émotions. Pour cela, ils doivent savoir créer du relationnel dès leur plus jeune âge afin d’éviter des situations de harcèlement. »

Jacky Pamart, et son association Hope for Education, essaie d’importer cette méthode. En France comme au Canada « les associations sont complémentaires de l’action gouvernementale. Elles doivent être encore mieux intégrées à l’action du gouvernement.  »

À l’avenir Jacky Pamart souhaite que le ministère, les professeurs et les associations s’entendent pour que la lutte contre le harcèlement scolaire soit « universelle, accessible et mutualisée  ».

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Open Sud de France : Monfils éliminé d’entrée, Gasquet évite le piège Gulbis

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Ce mercredi, une journée pleines de surprises avec l’élimination de Gaël Monfils dès son entrée en lice. En revanche, ça passe pour Richard Gasquet, la tête de série n°1 du tournoi.

Monfils éliminé d’entrée !

Gaël Monfils – Edouard Roger-Vasselin : 4-6, 6-7 (5)

Première sensation de cet Open Sud de France, « La Monf’ » est éliminé par un excellent Edouard Roger-Vasselin en deux sets. Diminué et en «manque de jus», l’Antillais faisait son entrée en lice.

Lors du premier set, Roger-Vasselin a été plus solide et plus constant. Breaké d’entré par un adversaire visiblement mieux rentré dans le match, Monfils, complètement amorphe, multipliant les fautes, avait pourtant réussi à combler son retard. À 3-3, 40A, l’Antillais commettait une faute grossière, en ratant complètement un smash tout fait. La faute de trop pour le Français, trop timoré face à son compatriote volontaire et régulier.

Dès le début du deuxième set et après avoir breaké d’entrée son adversaire (2-0), Monfils a fait appel au kiné pour se faire soigner, apparemment gêné par une douleur à la hanche. Peu de conséquences sur le fil du match puisque Roger-Vasselin, imperturbable et en confiance n’a pas faiblit, tenant Monfils dans les longs échanges. «Je suis très satisfait de mon niveau de jeu aujourd’hui. Depuis la fin de l’année dernière je me sens bien. L’indoor me réussit et mon jeu s’adapte parfaitement sur cette surface», a déclaré le joueur victorieux du jour.

Monfils a concédé après sa défaite «manquer de jus», notamment du fait de son quart de finale à l’Open d’Australie contre Milos Raonic. «Edouard a été très solide, j’avais pas un bon jeu de jambes, j’étais lourd sur mes déplacements et forcément en indoor contre lui, je me fait balayer». Il confesse ensuite : «Il me faut un vrai break, je ne pourrais pas reprendre correctement sinon.»

Gasquet, solide, évite le piège Gulbis

Richard Gasquet (1 – FRA) – Ernests Gulbis (LET) : 6-4, 6-4

Belle victoire de reprise pour le Gasquet ! Après avoir manqué l’Open d’Australie pour un problème de dos, le retour du Biterrois à la compétition faisait figure de piège puisqu’il affrontait l’imprévisible et pas moins talentueux Ernests Gulbis. Une entrée en lice brillamment orchestrée.
Pourtant dès le premier set, le Letton enchaînait les aces à plus de 215 km/h en moyenne. Mais face aux services monstrueux de son adversaire, le Biterrois a su exploiter les brèches au bon moment. À 4-4 partout, le premier service de Gulbis commençait à battre de l’aile et dès que l’échange s’installait, Gasquet a réussi coup sur coup à faire craquer son adversaire et obtenir le break. Une stratégie qui lui a permis d’empocher le premier set 6-4.

Début de deuxième set, mêmes intentions côté Gasquet avec un Gulbis multipliant les fautes et le Français lâchant de magnifiques revers longs de lignes dont il a le secret. Avec un break d’entrée, Gasquet a fait le métier : il s’ impose en deux sets gagnants 6-4, 6-4. Convaincant.

Fier de lui, Richard Gasquet analyse le match : « J’ai énormément travaillé pour revenir en forme, mais on a toujours la peur de la blessure dans la tête… Aujourd’hui mon dos va bien, c’est le plus important », avoue-t-il. Il ajoute : « Je suis très content d’avoir battu Gulbis. C’est un joueur contre qui j’ai souvent perdu et lui mettre 6-4, 6-4 est une vraie satisfaction et j »ai fait moins d’erreur que lui. J’ai su mettre le coup d’accélérateur au moment voulu pour faire la différence, j’ai su être intelligent sur le cours quand il le fallait. J’ai bien servi, bien retourné, je n’ai pas fait d’erreurs dans l’échange. C’était un match solide. »

Au prochain tour, le Biterrois affrontera Marcos Baghdatis, un adversaire qu’il n’a jamais battu en quatre confrontations : «Je ne pense pas être favori demain. C’est un super joueur et ça annonce un match difficile.» L’occasion de voir si l’embellie est bien de retour pour celui qui joue à domicile.

Autres résultats de la journée

Le Français Kenny De Schepper s’est incliné face à l’Allemand, Michael Berrer sur un score de 6-3, 6-4.

Marcos Baghdatis s’est imposé en deux manches face au Japonais Taro Daniel, 6-2, 7-6.

Le Croate Marin CILIC – tête de série numéro 2 – s’est incliné face au jeune Allemand de 18 ans, Alexander Zverev, 7-6, 7,6.

OPEN SUD DE FRANCE – Résumé du mardi 2 février

Cette semaine, Haut Courant vous fait suivre l’Open Sud de France. Tous les jours un résumé de la journée, avec résultats, déclarations, interviews.

Ce mardi 2 février, le Français Nicolas Mahut s’est incliné dès le premier tour. Paul-Henri Mathieu, Kenny De Schepper et Dustin Brown sont qualifiés pour le deuxième tour. Coric (n°7) passe à la trappe.

Résultats de la veille en simple :

Taro DANIEL (JPN) – Denis ISTOMIN (UZB) 6-2, 6-2
Marcos BAGHDATIS (8 – CHY) – Lucas LACKO (SVK) 7-5, 7-5
Alexander ZVEREV (ALL) – Luca VANNI (ITA) 6-7 (3), 6-4, 7-5

Résumé de la journée du mardi 2 février

Jan-Lennard STRUFF (ALL) – Nicolas MAHUT (FRA) : 6-3, 7-5

Le Français s’incline en deux sets dans un match dominé par Jan-Lennard Struff. Une première manche durant laquelle l’Allemand s’est montré plus incisif à la différence de Mahut qui a eu du mal à rentrer dans le match en concédant ses deux premiers jeux de service.
Dans le deuxième set, le Français est revenu avec de meilleures intentions mais a craqué au plus mauvais des moments. À 5-5, après avoir sauvé deux balles de breaks, il finit par craquer. L’Allemand ne se fera pas prier pour terminer le travail et s’imposer 7-5 dans la deuxième manche sur un jeu blanc.
«On a joué à la même période l’année dernière et j’ai l’impression que ce sont les mêmes matchs. J’ai du mal à y rentrer dès le début et il ne concède que très peu de fautes. Je ne comprends pas son classement, il devrait être mieux classé vu son niveau de jeu », déclare Nicolas Mahut à l’issue de la rencontre, visiblement déçu. «Il sert très bien, entre 200 et 220 km/h à chaque fois. Il a été plus solide que moi. Je ne pense pas avoir craqué.»

«C’est dommage qu’un tournoi de ce standing n’est pas encore investi dans le hawkeye», a-t-il concédé à propos du tournoi Montpelliérain. L’année prochaine peut-être ?

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Paul-Henri MATHIEU – Elias YMER : 6-1, 6-4

Après s’être facilement imposé dans le premier set 6-1, le Français a confirmé sa bonne entrée sur le tournoi Montpelliérain. Il s’impose en deux manches et 1h18 de jeu. Face à un jeune suédois accrocheur et joueur, l’expérience du Français aura fait la différence dans les moments cruciaux.
« Je ne connaissais pas ce joueur, c’est jamais évident d’affronter des joueurs qualifiés. J’ai fais un bon match. J’ai baissé de rythme dans le deuxième set mais je savais qu’en gardant mon jeu de service ça allait passé.» Le joueur de 34 ans affrontera l’imprévisible Benoit Paire au second tour, ce jeudi.

Dustin BROWN (ALL) – Steve DARCIS (BEL) : 7-5, 7-5

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Ces deux joueurs ont un point commun et pas des moindres. Ils ont tous deux éliminé Rafael Nadal à Wimbledon. Le premier la saison dernière, et le second en 2013. Deux sensations qui n’ont pas confirmé ensuite. L’Allemand aux longs dreadlocks s’est imposé en deux manches au terme d’une rencontre accrochée, où les deux protagonistes auront fait entendre leur voix. Sûrement l’un des meilleurs matchs de la journée. Steve Darcis a cédé à chaque fois au 11ème jeu de chaque manche concédant le break sous les coups de boutoirs de son adversaire. Le Français Gilles Simon – auteur d’un match épique contre l’ogre Djokovic – sera son adversaire au second tour.

Ernests GULBIS (LET) – Quentin HALYS (FRA) : 6-4, 6-3

Le jeune français est bien rentré dans la partie face à un adversaire toujours compliqué à jouer, à savoir Gulbis, demi-finaliste à Roland-Garros en 2014. Il a offert une belle résistance face au fantasque Letton et son coup droit atypique, avant de craquer au fatidique 9ème jeu du premier set. Rapidement mené 3-0 dans la seconde manche. Le retard sera trop conséquent pour être rattrapé. Il s’incline en deux manches.
Gulbis affrontera Richard Gasquet ce mercredi, pour l’un des chocs du deuxième tour. Une entrée en lice qui s’annonce compliquée pour le Biterrois, tête de série numéro un dans l’arène montpelliéraine.

Les autres résultats de la journée

Michael BERRER (ALL) – Berna CORIC (7 – CRO) : 7-6, 6-2

La surprise de la journée. Le jeune et prometteur Coric, 19 ans et tête de série n°7 du tournoi, a été éliminé dès son entrée en lice par le vétéran Allemand Michael Berrer.

Ruben BEMELMANS (BEL) – Joao SOUSA (4 – POR) : 6-4, 3-6, 6-4

Kenny DE SCHEPPER (FRA) – Nikoloz BASILASHVILI (GEO) : 7-6, 6-2