Dans les bacs #4 – Semaine du 27 octobre 2017

Amir, Lord Esperanza, Gregory Porter, Bootsy Collins et Ty Dolla $ign sont dans les bacs cette semaine.

Amir – Addictions

Après son album Au Coeur de moi qui a été vendu à plus de 300 000 exemplaires, Amir propose ce vendredi son deuxième album. Addictions propose 15 titres et est porté par le single « Etats d’amour ». Le disque contient un duo avec le groupe pop/rock OneRepublic ainsi que le titre « Idéale Idylle » enregistré avec son épouse, Lital. Pour l’ancien représentant de la France à l’Eurovision, cet album est une manière de confirmer le succès rencontré depuis « J’ai Cherché ».
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Bootsy Collins – World Wide Funk

Le retour d’une légende du funk en ce 27 octobre. World Wide Funk est le 14e album de Bootsy Collins, 6 ans après son précédent. Orienté vers les dancefloors, ce nouveau disque est résolument fait pour vous faire danser. Vos pieds auront du mal à résister. Site officiel

Ty Dolla $ign – Beach House 3

Deux ans après son premier album Free TC, le rappeur californien nous propose la suite des deux mixtapes intitulées Beach House qui l’ont permis de se faire remarquer. Pour l’occasion, Ty Dolla $ign s’est entouré de plusieurs invités de prestige : Lil Wayne, Damian Marley ou encore Skrillex. Avec une jaquette qui nous présente les initiales du rappeur entouré d’une eau claire, ce disque va vous ramener en été.
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Gregory Porter – Nat King Cole & Me

Album hommage à Nat King Cole pour le jazzman californien. Après Liquid Spirit en 2013 qui l’a fait connaître au grand public, Take Me to the Alley l’an dernier avait confirmé ce nouveau succès. Cette fois-ci, Gregory Porter choisit de célébrer un chanteur qui l’a inspiré durant toute son enfance. Petite anecdote : le titre de l’album est aussi le titre d’une comédie musicale que Gregory Porter avait écrite il y a plus de 10 ans maintenant.
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Lord Esperanza – Polaroïd

Lord Esperanza, le rappeur français qui monte. À seulement 21 ans, le jeune parisien propose avec Polaroïd son deuxième projet de l’année. En mars, il avait proposé Drapeau Noir, un disque réalisé en collaboration avec son producteur Majeur Mineur. Grâce à cet EP de 9 titres qui culmine plus de 3 millions de streams, Lord Esperanza bénéficie d’une belle popularité avant la sortie de Polaroïd. Retenez bien son nom, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
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Dans les bacs #3 – Semaine du 20 octobre 2017

Orelsan, Michel Sardou, Julien Clerc, George Michael et Niall Horan sont au programme de Dans les bacs cette semaine.

Orelsan – La fête est finie

À 35 ans, le rappeur originaire de Caen revient avec son 3e album solo, La fête est finie. Après l’aventure des Casseurs Flowteurs avec son compère Gringe, Orelsan n’a rien perdu de sa verve et de son esprit. La preuve avec le clip de son single « Basique » qui a pas mal marqué les esprits. Sur ce disque, Orelsan s’est entouré d’invités qui donnent l’eau à la bouche avec pour ne citer qu’eux : Nekfeu, Stromae et le duo Ibeyi. La fête est finie va surement marquer les esprits, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
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Michel Sardou – Le choix du fou

Après l’album de reprises dédié à ses plus grands tubes, Michel Sardou propose son 26e album studio, 7 ans après son dernier en date, Etre une femme 2010. En parallèle, le chanteur est en tournée dans toute la France pour remercier ses fans pour leur fidélité. Avec un nouveau disque et des concerts, les fans seront enchantés.
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Julien Clerc – À nos amours

À nos amours est le 24e album studio de Julien Clerc. Réalisé par Calogero, le disque contient des textes écrits par Vianney, Marc Lavoine, Maxime Le Forestier ou encore Carla Bruni. À 70 ans, le chanteur est toujours aussi passionné. Les amateurs de variété française vont se régaler.
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George Michael – Listen Without Prejudice / MTV Unplugged

En hommage à George Michael, ce vendredi est le jour de la réédition de son album Listen Without Prejudice Vol. 1. Ici, la version est agrémentée d’une prise en captation d’un de ses concerts à MTV. Dans ce disque, on retrouve notamment la chanson « Fantasy » en featuring avec Nile Rodgers, le fondateur de Chic. Une occasion unique de (re)découvrir les titres d’un grand chanteur anglais parti trop vite.
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Niall Horan – Flicker

Depuis la dissolution du boys band One Direction, chacun de ses membres s’est lancé dans une carrière solo, avec plus ou moins de succès. C’est au tour de Niall Horan de proposer au public international son premier album intitulé Flicker. Le chanteur irlandais semble s’inspirer de la carrière d’Ed Sheeran. Il a déjà sorti 3 titres de son disque : « This Town », « Slow Hands » et « Too Much To Ask ». L’avenir dira si le public répondra présent.
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Dans les bacs #2 – Semaine du 13 octobre 2017

Vous êtes perdus chaque vendredi face à la masse de disques qui sort ? Vous ne savez pas quoi écouter ? Haut Courant vous aide à faire le tri.

Wu-Tang Clan – The Saga Continues

Les légendes ne meurent jamais. L’adage vaut pour le groupe mythique de RZA : Wu-Tang Clan. Alors que l’on pensait que A Better Tomorrow était leur dernier album, les voilà de retour avec The Saga Continues. Les fans de hip-hop seront ravis à coup sûr.
Espérons juste que le rendu final soit meilleur que leur dernier disque en date. Les premiers extraits dévoilés dont « People Say » laissent présager un bon cru.
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P!nk – Beautiful Drama

Ce vendredi 13 octobre est décidément marqué par les retours. La chanteuse P!nk revient avec son septième album, le premier depuis 5 ans. Porté par le single efficace « What About Us », Beautiful Drama est produit notamment par le faiseur de tubes Max Martin. À réserver aux amateurs de pop.
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Kalash – Mwaka Moon

C’est la grosse sortie rap français de la semaine. Kalash revient un an après son précédent opus, Kaos, qui avait été disque d’or. Autant dire que ce nouveau disque est attendu avec impatience par les fans de rap. Le rappeur s’est notamment entouré des stars montantes du genre : Damso et Niska. Vous n’avez certainement pas fini d’en entendre parler.
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Gucci Mane – Mr. Davis

Gucci Mane, le rappeur originaire d’Atlanta, propose ce vendredi son 11e album. Intitulé Mr. Davis, l’opus est composé, comme c’est souvent le cas dans le rap, de plusieurs featurings. Des invités alléchants avec, pour ne citer qu’eux : Big Sean, The Weeknd, A$ap Rocky ou encore ScHoolboy Q. Les amoureux de trap seront servis.
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Multi-interprètes – Sardou et nous…

Et un énième album de reprises. Une semaine avant le nouveau disque de Michel Sardou, les jeunes pousses de la chanson française reprennent les plus grands tubes du chanteur. On retrouve notamment les membres des Kids United. Au programme : En chantant, Les lacs du Connemara, Je vole ou encore La maladie d’amour. Une occasion de faire connaître aux plus jeunes ces monuments de la variété française.
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Agenda culturel #Octobre2017

Chaque jeudi, Haut Courant vous concoctera un agenda culturel, avec les principaux événements de la semaine à venir. Mais pour ne pas faire les choses à moitié, cette semaine l’agenda recouvrera tout le mois d’octobre, en espérant qu’il saura ravir le plus grand nombre. Une bonne occasion de mettre en valeur notre belle scène culturelle Montpelliéraine et ses principaux acteurs. Alors, faites votre choix !

CÔTÉ CONCERT :

Jeudi 12 octobre de 12h à 14h : Les pauses musicales #1 de l’association GAMME. Déconnectez-vous aux sons d’un jazz onirique le temps d’une pause déjeuner avec les premiers invités de cette édition : Connie and Blyde – Salle Jean Moulin à la Maison des Étudiants de l’Université de Paul Valéry.

[Informations et réservations

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Jeudi 12 octobre de 20h à 22h : Concert étudiant à l’Opéra Berlioz (tarifs préférentiels : pensez au Moon Pass pour les jeunes de 30 ans et moins).

Informations et réservations

Vendredi 13 octobre de 20h à 22h à l’Opéra Berlioz (Corum) : Concert d’ouverture de l’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie. Au programme : Johannes Brahms « Symphonie n° 3 en fa majeur opus 90 », Claude Debussy « Children’s Corner » (orchestration Hans Abrahamsen) et Zoltán Kodály « Danses de Galánta ».

Informations et réservations

Mercredi 18 octobre : Live Music (Emma Ndobo & Mathieu Kibodi – Blues, Jazz, Soul) et dimanche 22 octobre : Jazzy Sunday (Mo’Times – Jazz) au Willie Carter Sharpe.

[Informations et réservations

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Mercredi 18 octobre à 20h : Canibal Dandies envahira le Nu-Bahia (Beaux Arts) d’un Jazz de la Nouvelle-Orléans, au grand bonheur des amateurs de Swing. Seulement 5€ !

[Informations et réservations

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Derniers concerts de la 22e édition des Internationales de la Guitare qui se terminera le 14 octobre : Inna de Yard au Rockstore le 12 octobre, Lucky Peterson le 13 octobre à la Salle Georges Brassens de Lunel et le 14 octobre : Pigalle à Lunel, Alexis HK à Jacou et Opéra ROM IV – De Django à Piazzolla, la création du festival, à l’Opéra Berlioz de Montpellier.

[Informations et réservations

 >http://www.les-ig.com]

Jeudi 19 octobre de 18h à 20h : Inauguration des nouveaux espaces commerces au Marché du Lez (apéritif de bienvenue suivi d’un live DJ set de Fred Pace, organisé par le Willie Carter Sharpe)

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/1917302471930172/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%5B%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22%5B%5D%22%7D%5D%2C%22source%22%3A2%7D]

Jeudi 19 octobre à 20h : Mathieu Boogaerts sera en concert au Théâtre municipal Jean Villar.

[Informations et réservations

 >http://theatrejeanvilar.montpellier.fr/agenda/amer
]

Vendredi 20 octobre à 20h30 : Léon et Maïcee proposeront un subtil mélange de notes jazzy et d’influences hip-hop au Trioletto, la salle de spectacles pluridisciplinaires du service culturel du Crous de Montpellier..

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/116556819036473/?acontext=%7B%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22[]

CÔTÉ THÉÂTRE, DANSE ET PERFORMANCE :

Du 12 au 14 octobre aura lieu la 2ème édition du Mèq Festival, mettant à l’honneur les arts numériques performatifs et la création audiovisuelle contemporaine.

[Informations et réservations

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Jeudi 12 octobre à 20h : « Nos serments » de Julie Duclos et Guy-Patrick Sainderichin (Compagnie l’In-quarto – Paris) au théâtre Jean Villar, très librement inspiré du film La Maman et la Putain de Jean Eustache. 2h40 avec entracte.

[Informations et réservations

 >http://theatrejeanvilar.montpellier.fr/agenda/amer
]

Mardi 17 octobre à 20h30 : « L’heureux élu » dans le cadre des Théâtrales qui fait venir le meilleur du théâtre parisien à nous. Venez découvrir cette comédie d’Éric Assous, mise en scène par Jean-Luc Moreau, avec Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h, Yvon Back, Mélanie Page et Mathilde Pénin, à l’Opéra Berlioz du Corum.

[Informations et réservations

 >http://www.les-theatrales.com/ville?ville=montpellier
]

Du 17 au 19 octobre à 20h : « Les carnets du sous-sol » au théâtre JC Carrière du Domaine d’O. Mais aussi « La forêt du miroir » du 25 au 27 octobre à 11h, une représentation de théâtre optique, sans paroles, à la croisée des chemins entre les arts plastiques, la chorégraphie et la vidéo. Toujours au Domaine d’O, plongez dans l’univers énigmatique de Magritte du 25 au 27 octobre à 16h30 avec le théâtre d’images « Le bleu du ciel ».

[Informations et réservations

 >http://www.domaine-do-34.eu/spectacles/tous-les-spectacles
]

CÔTÉ EXPO ET INSOLITE :

Jeudi 12 octobre à 18h : Soirée Agnès b. street (musique par Boozig). Afin de célébrer l’arrivée du thème « street » dans la boutique, Agnès b. exposera des toiles de l’artiste L’Atlas (prêtées par la Galerie At Down).

[Informations et réservations

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Vendredi 13 octobre de 9h à 16h15 : Séminaire de l’association Carbone 14 (gérée par les étudiants du Master Conservation, Gestion et diffusion des oeuvres d’art du XXe et XXIe siècle de l’université Paul Valéry Montpellier 3) autour du centenaire du ballet « Parade ». Une riche programmation autour de conférences, de performances de danse et de projections.

[Informations et réservations

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Vendredi 13 octobre de 14h à 15h : Venez tenter de répondre à l’interrogation universelle « comment parler d’art aux enfants ? » au Musée Fabre.

[Informations et réservations

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Vendredi 13 octobre de 18h30 à 22h : Vernissage des nouvelles expositions Jacques Charlier, Une rétrospective, Saâdane Afif, « Là-bas » et «  Plurivers. Quatre études d’ethnologie imaginaire » à La Panacée.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/272232426602199/?acontext=%7B%22action_history%22%3A[%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22[]

Vendredi 13 octobre à 18h30 à l’Espace Saint Ravy : Vernissage de l’exposition « Radiographie de la nuit – mise en abyme de paradigmes » de Sandrine YGRIE (Montpellier). En présence de Rabii YOUSSOUS, Adjoint au Maire, délégué au quartier Centre.

[Informations et réservations

 >http://www.montpellier.fr/1893-espace-saint-ravy.htm
]

Samedi 14 octobre à 14h30 : Le Zoo de Lunaret propose une visite guidée et une exposition qui sera alors inaugurée «  F. Hallé, 30 ans d’exploration des canopées forestières tropicales » à l’occasion de la Fête de la Science 2017 (du 7 au 15 octobre).

[Informations et réservations

 >https://fetedelascience.fr/pid35201/fiche-evenement.html?identifiant=12429191
]

Jusqu’au 16 octobre : La 69e Foire Internationale, sous le thème de San Francisco, au Parc Expo (Pérols), accueille plus de 500 exposants.

[Informations et réservations

 >http://www.foire-montpellier.com
]

Du 18 octobre 2017 au 7 janvier 2018 (inauguration le mardi 17 octobre à 18h30) : Nouvelle exposition au Pavillon Populaire « Ralph Gibson. La Trilogie, 1970-1974 », troisième exposition consacrée à la photographie américaine.

[Informations et réservations

 >http://www.montpellier.fr/506-les-expos-du-pavillon-populaire.htm
]

Samedi 28 octobre à 10h : Expo-vente de Nath Sakura au Studio B 612. L’occasion de découvrir à la fois un lieu de création singulier et une artiste locale de renom.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/895715497258132/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%5B%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22%7B%5C%22dashboard_filter%5C%22%3A%5C%22upcoming%5C%22%7D%22%7D%5D%2C%22ref%22%3A2%2C%22source%22%3A2%7D
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Jusqu’au 5 novembre 2017 : Exposition « Francis Bacon / Bruce Nauman, Face à face » au Musée Fabre de Montpellier.

[Informations et réservations->http://museefabre.montpellier3m.fr/EXPOSITIONS/Francis_Bacon_Bruce_Nauman._Face_a_face
]

Jusqu’au 15 décembre : L’oeuvre vidéo d’art contemporain d’Alex McLeod, tirée de l’exposition Simulation(s), est projetée sur le grand écran de la piscine olympique d’Antigone.

[Informations et réservations

 >http://www.mecenesdusud.fr/article/thunder-come,-oeuvre-video-dalex-mcleod-a-la-piscine-olympiqu-331.html
]

CÔTÉ CINÉMA :

Jeudi 12 octobre de 18h30 à 20h : Présentation du 39e Cinemed à la Gazette Café.

[Informations et réservations

 >https://www.facebook.com/events/276162089541016/?acontext=%7B%22action_history%22%3A%5B%7B%22surface%22%3A%22dashboard%22%2C%22mechanism%22%3A%22calendar_tab_event%22%2C%22extra_data%22%3A%22%5B%5D%22%7D%5D%2C%22source%22%3A2%7D
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Jeudi 19 octobre à 21h : Projection de Drive In : Twin Peaks (Fire walk with me) by D. Lynch à Victoire 2. L’occasion de voir ou revoir ce grand classique du cinéma lynchéen dans un contexte original et convivial.

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Vendredi 20 octobre à 20h30 : Soirée d’ouverture du CINEMED avec le film « Razzia » de Nabil Ayouch à l’Opéra Berlioz.

[Informations et réservations

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Lundi 23 octobre à 18h : Cocktail Cinemed chez Agnès b.

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MUSIQUE – Les étudiants conviés à l’Opéra

Ce jeudi 12 octobre aura lieu un concert étudiant à l’Opéra Berlioz, donné par l’Orchestre national de Montpellier.

Première de la saison symphonique pour l’Opéra Berlioz avant le concert d’ouverture qui aura lieu le 13 octobre. Comme chaque année, l’Orchestre national de Montpellier, mené par le chef Michael Schønwandt, réserve un concert aux étudiants.

Au programme ce jeudi, du Johannes Brahms et sa 3e symphonie en fa majeur pour un début en douceur. Suivra une transcription française, de Hans Abrahamsen, de la suite pour piano Children’s Corner, composée par Debussy. Le concert se finira sur les énergiques Danses de Galánta de Zoltan Kodàly, inspirées des orchestres tziganes.

Deux heures de musique qui sauront satisfaire les amateurs et intéresser les curieux.

Dans les bacs #1 – Semaine du 6 octobre 2017

Vous êtes perdus chaque vendredi face à la masse de disques qui sort ? Vous ne savez pas quoi écouter ? Haut Courant vous aide à faire le tri.

Liam Gallagher – As you Were

Les fans d’Oasis sont gâtés en cette fin d’année 2017. L’ex-chanteur du groupe sort son premier album solo. Son frère, Noel Gallagher, sort son troisième opus avec son groupe High Flying Birds le 24 novembre prochain. As you Were est sans conteste LA grosse sortie de ce vendredi. La grosse majorité des critiques sont enthousiastes face à ce premier rendu solo de Liam Gallagher. L’album comprend 12 morceaux dans sa version standard. L’édition deluxe comporte 3 morceaux bonus pour ceux qui voudront prolonger le plaisir de ces 40 minutes de son rock. En attendant un hypothétique retour du groupe mythique des deux frères de Manchester.
Site officiel

Marilyn Manson – Heaven Upside Down

Ce vendredi est aussi la date de sortie du dixième album de Marilyn Manson. Heaven Upside Down est inspiré par la mort du père du chanteur durant la production du disque. Porté par le single « We Know Where You Fucking Live », l’opus reste dans la veine de ce que propose le chanteur avec ses provocations. Blessé pendant un concert, le rockeur a dû annuler ses concerts entre le 2 octobre et le 15 octobre aux Etats-Unis. La promotion ne démarre donc pas sous les meilleurs auspices.
Site officiel

Ayo – Ayo

La chanteuse allemande de R&B et soul revient avec son cinquième album studio. Le disque est porté notamment par le morceau « Paname » qui lui permet de rendre un hommage à la capitale. L’artiste montre une fois de plus sa voix pleine de douceur et de sensibilité. Elle a d’ailleurs décrit au micro de LCI son opus comme étant « très intime ». À découvrir.
Le Facebook de l’artiste

Cunninlynguists – Rose Azura Njano

Cunninlynguists est un groupe de hip-hop originaire d’Atlanta. Il n’est pas vraiment connu du grand public. C’est avant tout les fans de rap qui connaissent cette bande de rappeurs aux albums souvent de très bonne qualité et dont les critiques sont unanimes. Rose Azura Njano est leur 6e album.
Le Facebook de l’artiste

Princesse de sa ville

Érigée en porte-étendard d’un rap féministe, la jeune rappeuse du Bronx Princess Nokia détonne dans le paysage du rap. Une démarche artistique singulière entre revendication d’un héritage hip-hop et détournement de ses codes.

Des petits seins et un gros ventre. Une plastique rarement représentée, encore moins revendiquée. C’est pourtant ce dont se vante Princess Nokia sur « Tomboy », le premier single de son projet 1992 sorti en septembre dernier. Plus de deux ans après sa mixtape Metallic Butterfly, la jeune new-yorkaise d’origine portoricaine revient avec un album plus consistant et qui prend pour titre son année de naissance.

Tout débute par un regard dans le rétroviseur sur le titre « Bart Simpson ». Un morceau introductif à la fois ode au New-York des années 90 et récit d’une adolescence aussi studieuse que celle du personnage à la peau jaune et au tee-shirt rouge. À 16 ans déjà, la jeune Destiny a une furieuse envie d’émancipation. Avec 3 dollars en poche et 70% de batterie sur son téléphone, elle quitte le foyer familial pour concrétiser ses envies musicales. On comprend mieux la référence à la célèbre marque de téléphone finlandaise.

Biggie féministe

L’entrée en matière à peine terminée qu’on entend de gros moteurs vibrer sur «Tomboy ». Un côté garçon manqué assumé, de l’égo-trip, une insolence, et une envie de tout bouffer qu’on retrouve sur tout l’album. Princess Nokia se réclame d’un certain héritage du rap, y fait référence, mais se joue de ses codes pour servir son message féministe. Un thème majeur de l’album. En 1994 dans « Big Poppa », Notorious Big se vantait de piquer la copine des mecs qui s’absentent pour leur acheter un verre de vin. En 2016 dans « Saggy Denim », Princess Nokia se vante elle, de fuir les mecs lorsqu’ils partent acheter ce même verre. Un propos qui navigue subtilement entre hommage aux anciens et dénonciation de certains clichés machistes du rap.

AH-LyInSNYw

Côté couleur musicale, l’album est à l’image de New-York. Une multitude d’influences et des ambiances entre angoisse, mélancolie et grandiloquence. Des synthés inquiétants pour « Brujas » et ses références à la sorcellerie. Des notes jazzy qui habillent le morceau « Green Line » dans lequel Princess Nokia décrit sa fascination pour la ligne 6 du métro new-yorkais qui lui permet de traverser la grosse pomme pour 2,50$. Des sirènes et des basses à retourner le (gros) ventre pour « Tomboy » et « Kitana ».

Rester indépendante

L’album se termine sur un freestyle de 4 minutes au son volontairement crade. La jeune rappeuse balance ses rimes sur une instru qui semble s’échapper du vieux lecteur cassette de sa chambre d’ado. Une dernière piste comme un contre-pied, une piqûre de rappel. Princess Nokia pourrait être signé en major et vendre des disques super produits par milliers, mais elle préfère rester cette jeune fille qui rappe pour s’amuser. Enregistrer sa musique sur un PC à l’écran fissuré. Se frayer un chemin jusqu’au micro en esquivant les marvels et les sachets d’herbe qui jonchent le sol. Rester indépendante et lâcher ses albums gratuitement sur internet. Un choix osé mais qui l’amène aujourd’hui à exporter sa musique bien au-delà de la ligne 6.

Du rap pour tous les goûts vol.2 – Top 5 des albums de 2016

Haut Courant passe la seconde vers 2017, mais regarde dans le rétroviseur de l’année musicale. Montez à bord, on sort l’autoradio de la boîte à gants et on se repasse les 5 meilleurs albums de l’année avec la rédaction. Aujourd’hui, Clément zigzague entre les trap-house d’Atlanta, les marécages de Floride et la Nouvelle-Orléans marqué par l’ouragan Kevin Gates.

Kekra – Vréel

Si l’année rap français 2016 a été de très bonne facture avec la confirmation de certaines têtes d’affiche comme PNL avec Dans la légende, l’explosion d’autres comme Damso avec Batterie Faible, ou les sorties plus discrètes de Jorrdee avec Bonjour Salope, il semblerait que Kekra soit la révélation de l’année avec son premier album Vréel. Avec pas moins de trois projets sortis cette année, l’hyper-productif Kekra s’impose comme une évidence dans le rap français. Vréel est un album hypnotique comme le paquet de céréales que l’on fixe, les yeux dans le vide, en dégustant notre pâtée sucré du matin. Avec trois phrases, une référence mongole, deux ad-lib criardes et son arrogance, Kekra est capable de faire des hits qui resteront dans la tête toute la journée. Un joyeux bordel qui s’avère être l’album de rap français qui a le plus tourné cette année.

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Denzel Curry – Imperial

Imperial, troisième projet – gratuit – du jeune rappeur floridien Denzel Curry, porte bien son nom. Comme le jambon de Paris, ce projet est définitivement de qualité supérieur. Outre ces comparaisons douteuses, Denzel Curry s’affirme sur Imperial et rappe comme si sa vie en dépendait. À travers ses couplets, le jeune rappeur use de son flow-mitraillette pour conter le quotidien des ténébreuses rues de sa ville d’origine, Carol City, marquée par les bavures policières (Feu Travyon Martin) et les trafics de drogue incessants. Allégorie de sa ville natale, les productions granuleuses et métalliques créent de grandes fournaises et s’équilibrent de mélodies perdues qui ne permettent, cependant, pas d’éteindre le grand incendie instrumental. À seulement 21 ans, Denzel Curry gagne en personnalité avec Imperial. En posant une nouvelle pierre à son édifice, le jeune floridien laisse incontestablement présager de belles choses dans un futur proche.

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21 Savage – Savage Mode

Avec Savage Mode de 21 Savage produit en intégralité par le génial Metro Boomin, l’adage « Les vrais gangsters marchent en silence » se vérifie. Sur le projet, 21 Savage se fait plus dur que quiconque en frappant à peine au-dessus d’un murmure. Savage Mode, froid comme une couverture de neige sur une pierre tombale, est une célébration sourde et étouffante des faits de violence qui caractérisent les rues brumeuses de la zone 6 d’Atlanta dont 21 Savage est originaire. Volontairement dépravées, les productions squelettiques de Metro Boomin offrent à 21 Savage un terrain de jeu d’une rare mélancolie avec un son incontestablement brut et addictif.
Sur ce premier « vrai » projet, 21 Savage se fait l’écho des ténèbres avec les yeux d’un démon qui rêve comme s’il voulait se rapprocher de ses amis, morts trop tôt. Si vous aimez les ballades solitaires, les nuits glaciales de décembre où la lune est cachée par un brouillard à couper au couteau ou que vous êtes tous simplement un vampire, cet album est fait pour vous.

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Kodak Black – Lil Big Pac

Feu et glace. Ombre et lumière. Joie et mélancolie. Jeunesse et vieillesse. Kodak Black est tout ça à la fois. Un paradoxe exquis. À seulement 19 ans, le rappeur floridien possède une âme plus vieille que son corps et rappe comme s’il avait deux fois son âge malgré une énergie juvénile. Avec sa voix grinçante, Kodak Black évoque la vie de la rue et les difficultés qui l’accompagnent entre le chagrin d’un criminel repenti et la détermination d’un jeune voyou. Malgré les possibilités de succès, il semble toujours rattrapé par l’attraction qu’exercent les rues chaudes de Pompano Beach menant aux peines d’emprisonnement et aux décès précoces. Portant un état d’esprit fataliste mais optimiste, Kodak Black prie pour qu’il soit en mesure de donner à son fils ce que son père n’a pas réussi à lui offrir. Héritier parfait des légendaires Lil Boosie et Gucci Mane (tous les deux invités sur le projet), Kodak Black livre avec cette mixtape, un projet dans la pure tradition du rap sudiste à écouter sans modération.

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Kevin Gates – Islah

Après plus d’une quinzaine de mixtape sorti depuis 2007, Kevin Gates fait le grand pas en sortant son premier album Islah début janvier. Le rappeur de Baton Rouge y explore des vallées émotionnelles profondes en racontant des histoires de drogue, de dépression lors de séjours en prison, de pensées suicidaires mais aussi de sexe de façon parfois malsaine lorsqu’il parle de son pénis comme d’un être humain ou de sa salive glissant sur le corps de sa femme qui est aussi sa cousine. Alors oui, Kevin Gates est bizarre mais il arrive à faire tout ce qu’il veut en musique jusqu’à parler de problèmes d’érections comme personne sur un instrumental pop-country sur lequel Taylor Swift aurait pu chanter il y a quelques années. Entre banger qui dépeint la vie de voyou et ballades amoureuses, les 17 titres d’Islah sont d’une puissance immédiate et rendent Kevin Gates attachant. Mon album de chevet en 2016.

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Esthétique, introspectif et aérien – Top 5 des albums de 2016

Haut Courant passe la seconde vers 2017, mais regarde dans le rétroviseur de l’année musicale. Montez à bord, on sort l’autoradio de la boîte à gants et on se repasse les 5 meilleurs albums de l’année avec la rédaction. Aujourd’hui, Thibault zigzague entre rap, r’n’b et chiptune.

Eddy – Tout Eddy

Voilà sept ans que son marcel blanc est apparu pour la première fois sur internet aux côtés d’Anton Serra et d’Oster Lapwass, dans ce qui n’était pas encore tout à fait le collectif l’Animalerie. Depuis cet « Apéro », Eddy a façonné son image de beauf et son maniement des (gros) mots. En février dernier, quelques mois à peine après la sortie de Pannacotta, l’EP de son groupe Bavoog Avers, il revient avec Tout Eddy. Six titres solos dans lesquels il déchaîne rimes et prose sur fond de beats futuristes pour un EP coproduit avec l’artiste électro J.A.C.K. Dès l’introduction, le rappeur et beatmaker lyonnais cultive l’art de la dissonance. Là où on attendrait une profonde et longue introspection sur son enfance, le voilà qui expédie « Pyjama » en une minute trente. Il enchaîne ensuite les constats sombres sur des rythmes exaltants, s’amusant de la vieillesse dans « Ancien », de notre rapport à la mort dans « Lodela » ou de sa propre génération dans « 2015 ». Enfin, lorsqu’il évoque l’amour, il aiguise ses meilleures insultes et se pare de son plus beau coupe-vent fluorescent dans « Cabanon ».

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Mac Miller – The Divine Feminine

Quatrième album studio de Mac Miller et sorti le 16 septembre, The Divine Feminine prend pour thème central et exclusif l’amour. Pour ce disque concept, le rappeur de Pittsburgh puise dans sa relation tout juste dévoilée avec Ariana Grande afin de livrer une ode à la romance et à la sensualité. En une dizaine de titres, Mac peint différentes facettes des relations amoureuses. Pour cela, il réunit quelques formidables spécialistes en la matière. Bilal ouvre les cordialités pour quelques mots sur « Congratulations », avant que le faiseur de tube Anderson Paak ne dynamite le morceau « Dang ! ». Ty Dolla $ign réussit à pervertir « Cinderella », quand CeeLo Green use tendrement ses vocalises sur « We ». Désormais incontournable, Kendrick Lamar traîne lui aussi ses phases dans « God Is Fair : Sexy Nasty ». Reste cette sublime déclaration en duo avec sa dulcinée, sur « My Favorite Part ». Seul, le pennsylvanien est cependant tout aussi à l’aise pour disserter sur l’amour. Charnel (forcément) dans « Skin » ; définitif sur « Soulmate », assurément l’un des plus beaux titres de l’année.

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Blood Orange – Freetown Sound

Devonté Hynes dessine, danse, produit, compose, joue de tous les instruments et chante du Punk, puis de la Folk, avant de se consacrer presque exclusivement au R’n’B ces dernières années. Pour toutes ces raisons, il pourrait contester le titre de génie touche-à-tout attribué communément à Donald Glover. Dans Freetown Sound, son troisième album sous le nom de Blood Orange, il démontre une nouvelle fois toutes ces facettes au fil de 17 titres hypnotisants. Dev. Hynes assume tout d’abord son engagement dès l’introduction de l’album. « By Ourselves » laisse la parole à Ashlee Haze pour son poème « For Colored Women », repris en partie dans le clip de « Better Than Me ». L’ancien Lightspeed Champion déroule ensuite ses mélodies pour un Rythm and Blues lancinant sur lequel vos têtes ne peuvent que dandiner. Le refrain d’« Augustine » fait d’abord penser au « Sea, Sex and Sun » de Gainsbourg avant de partir plus loin encore. « Best To You » donne le rythme, les saxophones de « Love Ya » transportent, « But You » séduit. Chez Blood Orange, chaque mot, chaque note, sont maîtrisés. Savant mélange des qualités de l’album, « Better Than Me » est probablement le titre le plus abouti. Le bonhomme réussit même à réhabiliter Nelly Furtado sur le morceau envoûtant « Hadron Collider ». Une prouesse.

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Solange – A Seat At The Table

Imaginé dès 2008, A Seat At The Table a eu une concrétisation douloureuse. Clairement, plus personne n’attendait le troisième album de Solange Knowles. Cette période de doute, entre dépressions et instabilités, a cependant permis à la chanteuse de s’émanciper de manière plus spectaculaire encore. La voilà rebelle sur « Don’t You Wait », lumineuse sur « Cranes In The Sky » et aérienne sur « Don’t Wish Me Well ». Mais A Seat At The Table parle avant tout d’identité. D’elle-même autant que de ce que signifie d’être une femme, noire, aux États-Unis. « F.U.B.U. » (« For Us, By Us ») et « Don’t Touch My Hair » sont directement dédiés à la communauté noire américaine. L’album, en grande partie produit en collaboration avec Raphael Saadiq, s’inscrit dans la nouvelle soul. Les enregistrements sont live, Solange souhaitant jammer avec les musiciens. Si l’influence de Saadiq est perceptible, c’est bien elle qui tire les ficelles. On est loin de son EP True sorti en 2012, dans lequel Devonté Hynes (encore lui) prenait toute la place. Plus mélodique que rythmique, le R’n’B de 2016 s’éloigne définitivement de la pop fade des années 90 et 2000 pour se ressourcer auprès des mères soul et funk. En frère dévoué, le Rap n’est jamais bien loin. Il accompagne en tout cas toujours, comme sur « Mad » où Lil Wayne offre l’une des meilleures versions codéinées de lui-même.

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Ben Prunty – Cipher : The Score For Banking on Bitcoin

Le documentaire Banking on Bitcoin, retraçant l’évolution de la monnaie virtuelle, depuis sa création jusqu’à son essor en 2008 avec la crise des subprimes, sort le 6 janvier prochain. Cipher, sa bande son, a pourtant été révélée dès septembre dernier par son compositeur Ben Prunty. Découvert par les amateurs de jeux-vidéos indépendants pour la musique de FTL : Faster Than Light, l’artiste quitte le space opéra pour un autre espace infini, celui des réseaux informatiques et des algorithmes. Produit en 3 mois, Cipher est massif, 31 titres. Sur chaque piste, Ben Prunty part d’une idée simple à partir de laquelle il développe ses mélodies électroniques. Il peut s’agir d’une atmosphère anodine comme sur « Snow », ou d’un contexte complexe comme sur « The Future Is Unclear ». Profonde et captivante, la musique de Prunty s’écoute indépendamment des œuvres à laquelle elle se rattache. Comme pour son travail vidéoludique, il a produit là un album qui se suffit à lui-même, un voyage élégant au cœur de la finance, des institutions et du deep web.

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Électro, trance et reggae-pop – Top 5 des albums de 2016

Haut Courant passe la seconde vers 2017, mais regarde dans le rétroviseur de l’année musicale. Montez à bord, on sort l’autoradio de la boîte à gants et on se repasse les 5 meilleurs albums de l’année avec la rédaction. Aujourd’hui, Chloé explore la scène électro, trance et reggae-pop.

Fakear – Animal

Après trois ans d’ascension et quatre EPs, Fakear sort son premier album Animal composé de 17 titres, dont 13 inédits. De son vrai nom Théo Le Vigoureux, ce compositeur et musicien français de 25 ans s’illustre avec des mélodies électroniques douces et envoûtantes. Avec Animal, Fakear réussit son pari de proposer « une musique émotive » portée par des beats entraînants, des samples de voix quasi-chimériques et des inspirations exotiques. Les morceaux s’enchaînent avec cohérence, entrainant le public dans un enivrant tour du monde. On voyage en Inde avec « Sheer-Khan », au Japon avec « Leaving Tokyo » mais aussi en Afrique avec « Rise », en passant par l’Europe ou encore l’Amérique avec des morceaux comme « Ankara » et « Song for Jo ». L’album permet de reconnecter l’homme avec ses fondamentaux : on lâche prise, on s’éloigne du monde urbain et on s’imagine au cœur d’une nature pure et sauvage. Animal c’est la force tranquille, des sonorités volages et subtiles pour un rendu prenant, immersif et contemplatif. Une œuvre « minimaliste » dont la charge de travail se perçoit dans chaque morceau. Un album qui s’écoute aussi bien depuis son canapé qu’au milieu d’une salle de concert en transe.

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Flume – Skin

Après le succès de son premier album éponyme, Flume revient en force avec Skin, une œuvre composée de 16 titres. À 25 ans l’australien n’a pas peur de confondre ses compositions électroniques avec des genres musicaux divers et variés. Un savoureux mélange qui rend l’album accessible à tous, voguant entre influence hip-hop, pop ou encore trap, avec toujours une irrésistible envie de danser. Pas moins de 11 invités interviennent dans cet album, dont les rappeurs Vic Mensa, Vince Staples et Allan Kingdom sur les titres « Lose it », « Smoke & Retribution » ou encore « You Know ». Côté pop on retrouve la canadienne Kai sur « Never Be Like You », la suédoise Tove Lo sur « Say it » ou encore l’américaine Beck sur « Tiny Cities ». Voix et musique se muent à la perfection, sans qu’aucune ne supplante jamais l’autre et sans aucune fausse note. Le génie de Flume est bien présent avec des beats puissants, fluides et des morceaux dont l’intensité monte crescendo.

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Petit Biscuit – EP

Tout juste âgé de 17 ans, Petit Biscuit – de son vrai nom Mehdi Benjelloun – est un artiste à surveiller de près. Découvert sur Internet, le jeune français marche sur les pas d’artistes comme Bonobo, Flume ou encore Fakear avec une maturité artistique déconcertante. Si la musique électronique peut-être fustigée de musique froide et impersonnelle par certains, Petit Biscuit prouve exactement le contraire. À l’instar de ses aînés le jeune rouennais met sa sensibilité au service d’une musique électronique douce et chaleureuse, agréablement candide et profondément humaine. Après deux années à enchaîner les morceaux, Petit Biscuit sort son premier EP en mai 2016. Cette œuvre autoproduite comporte cinq morceaux dont son titre phare « Sunset Lover ». Poésie et fraîcheur sont la marque de fabrique de l’artiste. On se détend et on se laisse bercer. On s’évade aussi : dans les étoiles avec « Full Moon » ou au sommet de montagnes enneigées avec « Iceland ». Peu de chant pour Petit Biscuit, l’EP donne la part belle aux instruments avec une influence notable de musique classique. Sur scène, l’artiste se produit déjà « comme un grand » communiquant énergie et chaleur au public.
Si ce premier Ep vous a séduit et que vous souhaitez en découvrir davantage, je vous recommande vivement l’écoute de « Memories », « Alaska », « Palms » ou encore « Midnight Sky ».

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Hilight Tribe – Temple of light

Hilight Tribe ambiance les salles et les festivals depuis 1999. Temple of light est le huitième album de leur carrière. Musiciens de « natural trance » ou « techno acoustique », les six membres du groupe se sont produits aux quatre coins du monde puisant l’inspiration au fil de leurs voyages. Hilight Tribe se démarque avec un son electro-instrumental où se mêlent guitare, basse, batterie, djembé, conga, sitar, didgeridoo, dungchen… Entre sonorités modernes et cadences tribales, Temple of light réussit une fois de plus à déchainer les foules. Les sons se répètent, roulent et rebondissent avant d’exploser en plein vol. Un album exotique et agité qui donne envie de taper du pied.

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Soom T – Free As a Bird (Bonus Tracks)

Après la sortie de son premier opus Free As a Bird, Soom T propose un Bonus Tracks de son album en avril 2016 dont deux titres originaux « Lead Me Out » et « Upside Down ». Un bon prétexte pour découvrir ou redécouvrir le travail de cette chanteuse et musicienne écossaise. On triche (un peu) mais cette virtuose pétillante et bourrée de talent en vaut la peine. Le style de Soom T est difficile à définir puisque nourri d’influences très diverses. Entre reggae, ragga, dub, funk, soul, hip-hop ou encore pop, la chanteuse vogue entre les styles pour imposer sa propre signature. Avec un flow efficace et groovant, Soom T est une artiste libre qui s’amuse à bousculer tous les codes. Une énergie communicative et des paroles en rafale, l’écossaise fait passer des revendications sociales et des messages politiques à travers sa musique comme dans son titre « Politic Man » revisité avec l’artiste Derajah.

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