Loeb sur la voie royale

Lors du dernier rallye de la saison, sur les routes de Grande-Bretagne, Sébastien Loeb devra s’assurer une place dans les 5 premiers pour s’adjuger son 4e titre consécutif de champion du monde.

En remportant le rallye d’Irlande, Sébastien Loeb s’est placé en position idéale pour triompher une quatrième fois au championnat du monde. Lors du rallye du Japon, fin octobre l’Alsacien n’était pas parvenu à profiter de la sortie de piste de Marcus Grönholm. En Irlande, Loeb n’a pas laissé une deuxième occasion s’envoler. « Au Japon, nous n’avions pas pu profiter de l’abandon de Grönholm, mais cette fois nous avons saisi cette nouvelle opportunité qui se présentait. C’est super. » À l’issue du rallye, le pilote français ne pouvait que se féliciter de pareil dénouement.

« La défense plutôt que l’attaque »

Son rival Finlandais victime d’une sortie de route, Sébastien Loeb a magistralement contrôlé la fin de course pour s’imposer devant son coéquipier chez Citroën, l’Espagnol Daniel Sordo. Cette victoire, la huitième de la saison pour le Français, lui a ainsi permis de reprendre les rênes du championnat avec 6 points d’avance sur Grönholm. Chez Ford, la soupe est évidemment à la grimace. L’assurance de glaner le titre mondial constructeur pour la deuxième année consécutive n’a pas suffi à dérider les visages. L’ingénieur français de Marcus Grönholm, Mathias Aubespin résumait bien l’ambiance maussade qui régnait au sein de l’écurie à l’ovale bleu : « Le cœur n’y est pas, car on aurait bien aimé le titre pilotes… L’objectif était que Marcus puisse boucler sa carrière de cette manière. »
Pourtant mathématiquement, le titre mondial reste à la portée du Finlandais. Mais, avant de sillonner les routes de Grande-Bretagne, du 30 novembre au 2 octobre, pour l’ultime rallye de la saison, Sébastien Loeb possède toutes les cartes en main pour s’offrir un nouveau sacre, comme il le confirme : « Je vais jouer la défense plutôt que l’attaque… Nous avons une bonne chance de gagner le titre ». Chez l’Alsacien, la confiance apparaît de mise. Mais, pas question de s’enflammer lors du dernier rendez-vous de la saison. Ce championnat du monde a montré que rien n’était jamais figé.