Matinale de Radio Campus du 29 Novembre

Tous les jeudis, les membres de l’équipe d’Haut Courant animent la matinale sur Radio Campus Montpellier.

Au programme du 29 novembre :

 Les titres de l’actualité internationale et nationale – Coline Chavaroche

 Reportage au meeting de l’UDI à la Grande-Motte avec interview de Jean-Christophe Lagarde – Alix Moréteau

 Chronique : abécédaire de la politique – Simon Robert

 Journal d’informations locales – Pauline Chabanis

 Météo – Coline Chavaroche

 Interview d’André Pedredos, coordinateur territoire d’Action Languedoc pour AIDS – Lucie Lecherbonnier

Une actrice X se dévoile en faveur du Sidaction

La lutte contre le SIDA ne se mène pas seulement sur les plateaux télé mais également dans les discothèques. A Montpellier, la Nitro organise un week-end spécial Sidaction. A cette occasion, une actrice de film X, Léa Lazur se produit vendredi pour un show coquin et le lendemain, des centaines de préservatifs seront distribués aux clients du club. Interview avec une actrice qui met ses charmes au service d’une cause parfois mal perçue dans l’industrie pornographique.

Haut Courant : Que pensez-vous du Sidaction ?

Léa Lazur : C’est bien mais il est dommage que ce ne soit pas une action menée tout le temps. Le Sida existe et la lutte contre cela devrait être permanente. Il faudrait faire des reportages dans les magazines spécialisés, en expliquant les pratiques à risque. La prévention ne va pas assez loin ; pour la sécurité routière, il font des campagnes bien plus chocs, il faut faire réagir les gens.

Thierry (son mari) : Faire une soirée avec un show, oui mais il faudrait diffuser des vidéos de prévention durant la soirée, faire venir des médecins pour expliquer aux gens les vrais risques et les conséquences. Porter un ruban rouge n’est pas suffisant, il faut agir.

Haut Courant : Quel peut être votre rôle dans cette lutte ?

Léa Lazur : En France, il y a une volonté de montrer l’exemple. Je suis consciente que les films pornographiques font partie de l’éducation sexuelle de pas mal de jeunes. Pour moi, c’est un gage de sécurité de tourner en France.

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Haut Courant : Pourquoi ? La France se distingue-t-elle des autres pays ?

Léa Lazur : Les tournages sans préservatifs sont interdits en France, ainsi que certaines pratiques à risque comme l’éjaculation faciale. On ne tourne plus depuis quelques années sans utiliser de préservatifs. Dans le milieu, nous avons des tests obligatoires, environ tous les quinze jours alors qu’à l’étranger, même si il y a les tests, les acteurs peuvent jouer non-protégés. Les tests réalisés sont complets niveau MST et pas seulement pour le HIV. J’ai déjà refusé de tourner avec un acteur car, même si son test HIV était négatif, il y avait des traces de chlamydiae (bactérie provoquant des infections urinaires et pouvant déboucher sur des troubles de la fertilité chez la femme).

Rocco Siffredi, beaucoup trop « trash »

Haut Courant : Avez-vous déjà tourné sans préservatif ?

Léa Lazur : Je ne suis dans le milieu que depuis un an et je refuse de tourner sans. Les tournages à l’étranger restent plus laxistes comme au Brésil.

Haut Courant : comment cela se passe-t-il à l’étranger ?

Léa Lazur : Il y a davantage de films, plus d’argent, il ne faut pas se leurrer. Une fille aux Etats-Unis, si elle tient physiquement, elle peut enchaîner trois-quatre scènes par jour, et pour beaucoup plus d’argent. D’un autre côté, les acteurs étrangers respectent davantage la femme, ils lui demandent s’il n’y a pas de douleur, si tout se passe bien…bref, ils sont professionnels. Sans faire de généralités, les acteurs français ne pensent qu’à « niquer »… Mais je ne tournerai jamais dans un film de Rocco Siffredi, les scènes deviennent de plus en plus trash. Dans les productions françaises comme celles de Marc Dorcel, il y a un souci esthétique, que la femme soit belle et sexy.

Haut Courant : Peut-on vivre du cinéma pornographique en France?

Léa Lazur : La plupart du temps, les acteurs et les actrices travaillent avec le statut d’intermittents du spectacle. Les tournages sont aléatoires, parfois plusieurs films à la suite et après plus rien. Je fais des shows et des photos pour compléter mes revenus. Pour un show de 15-20 minutes, cela suffit. Après, tout dépend de la personne que je fais monter sur scène mais il n’y a pas de rapports sexuels. Certaines filles le font mais moi pas, je préfère le côté glamour. En plus, question protection, il y a de gros risques.

Ce vendredi à la Nitro, route des plages. Entrée : 14€. Tél : 04 62 22 45 82

Sidaction : le VIH n’attend pas

Je contamine un être humain dans le monde toutes les sept secondes, et toutes les dix secondes, une personne meurt à cause de moi. Je touche en ce moment plus de 33 millions d’individus… Les idées reçues qui m’accompagnent se propagent à la même vitesse que celle à laquelle j’attaque votre système immunitaire. Je me contracte au cours d’une relation sexuelle, d’une fellation ou d’un cunnilingus. Je suis dans votre sang et non pas dans votre salive… Je suis le syndrome d’immunodéficience acquise, autrement dit le Sida.

La session 2008 du Sidaction démarre en ce 28 mars et va durer trois jours. Cette année, le thème retenu est l’égalité des chances des personnes séropositives en France et dans le monde. Dans l’Hexagone, plus de 4 500 bénévoles se mobiliseront pour assister aux quelque 400 animations proposées par l’association. Présidé par Pierre Bergé et Line Renaud, Sidaction est le seul organisme qui reverse 50 % des dons récoltés à la recherche –l’autre moitié étant réservée aux campagnes de prévention et à l’aide aux malades, en France et dans vingt-neuf pays en développement. L’année dernière, les donateurs ayant composé le 110 ou ayant effectué une promesse de don sur www.sidaction.org ont permis de récolter près de six millions d’euros.

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Aujourd’hui, 130 000 Français sont porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Au-delà de la maladie, les personnes contaminées et leurs proches souffrent essentiellement de l’exclusion et la discrimination qui entourent la maladie. Les porteurs du virus sont également victimes de préjugés liés à la peur de la contamination, que ce soit en matière d’accès à l’emploi ou de cohabitation dans les lieux publics. Le Sida n’est pas contagieux, il est transmissible lors relations sexuelles non protégées ou bien lors d’un contact avec le sang d’une personne contaminée. Le virus ne peut pas se transmettre par la salive, et d’ailleurs, le baiser est devenu un symbole médiatique puissant de la lutte contre la mise à l’écart des personnes séropositives. Il n’est pas non plus exclusivement lié à l’homosexualité, comme en témoignent les chiffres : l’an passé, 48 % des contaminations sur le territoire national se sont produites lors de rapports hétérosexuels non protégés.

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Si la transmission lors de tatouages ou de piercings est possible, il est primordial de veiller à ce que le tatoueur utilise un matériel stérile à usage unique et à ce que son atelier soit entretenu avec une hygiène irréprochable. S’il n’y a aucun contact avec du sang, les risques de contraction du virus sont écartés. D’autres circonstances peuvent être à l’origine de la contamination, comme l’explique la pharmacienne Anne-Aurélie de Fleurian : « L’échange de seringues ou de pailles est particulièrement dangereux. Il est important d’utiliser des seringues à usage unique et de ne pas partager son matériel y compris dans le cas des pailles pour le sniff car les muqueuses nasales sont rapidement abîmées par la pratique et peuvent saigner, donc transmettre le virus. »

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Dans Le point sur l’épidémie de Sida 2007 publié en novembre dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé estime à environ 33,2 millions le nombre de personnes atteinte du VIH. Si, vingt-cinq ans après l’identification du virus, les scientifiques ont concrètement progressé, il n’en reste pas moins que le VIH tue. Et à ceux qui pensent que la prévention, le dépistage, et les dons aux associations comme Sidaction peuvent attendre : le Sida, lui, n’attend pas pour se propager.

Sidaction : le VIH n’attend pas

Je contamine un être humain dans le monde toutes les sept secondes, et toutes les dix secondes, une personne meurt à cause de moi. Je touche en ce moment plus de 33 millions d’individus… Les idées reçues qui m’accompagnent se propagent à la même vitesse que celle à laquelle j’attaque votre système immunitaire. Je me contracte au cours d’une relation sexuelle, d’une fellation ou d’un cunnilingus. Je suis dans votre sang et non pas dans votre salive… Je suis le syndrome d’immunodéficience acquise, autrement dit le Sida.

La session 2008 du Sidaction démarre en ce 28 mars et va durer trois jours. Cette année, le thème retenu est l’égalité des chances des personnes séropositives en France et dans le monde. Dans l’Hexagone, plus de 4 500 bénévoles se mobiliseront pour assister aux quelque 400 animations proposées par l’association. Présidé par Pierre Bergé et Line Renaud, Sidaction est le seul organisme qui reverse 50 % des dons récoltés à la recherche –l’autre moitié étant réservée aux campagnes de prévention et à l’aide aux malades, en France et dans vingt-neuf pays en développement. L’année dernière, les donateurs ayant composé le 110 ou ayant effectué une promesse de don sur www.sidaction.org ont permis de récolter près de six millions d’euros.

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Aujourd’hui, 130 000 Français sont porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Au-delà de la maladie, les personnes contaminées et leurs proches souffrent essentiellement de l’exclusion et la discrimination qui entourent la maladie. Les porteurs du virus sont également victimes de préjugés liés à la peur de la contamination, que ce soit en matière d’accès à l’emploi ou de cohabitation dans les lieux publics. Le Sida n’est pas contagieux, il est transmissible lors relations sexuelles non protégées ou bien lors d’un contact avec le sang d’une personne contaminée. Le virus ne peut pas se transmettre par la salive, et d’ailleurs, le baiser est devenu un symbole médiatique puissant de la lutte contre la mise à l’écart des personnes séropositives. Il n’est pas non plus exclusivement lié à l’homosexualité, comme en témoignent les chiffres : l’an passé, 48 % des contaminations sur le territoire national se sont produites lors de rapports hétérosexuels non protégés.

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Si la transmission lors de tatouages ou de piercings est possible, il est primordial de veiller à ce que le tatoueur utilise un matériel stérile à usage unique et à ce que son atelier soit entretenu avec une hygiène irréprochable. S’il n’y a aucun contact avec du sang, les risques de contraction du virus sont écartés. D’autres circonstances peuvent être à l’origine de la contamination, comme l’explique la pharmacienne Anne-Aurélie de Fleurian : « L’échange de seringues ou de pailles est particulièrement dangereux. Il est important d’utiliser des seringues à usage unique et de ne pas partager son matériel y compris dans le cas des pailles pour le sniff car les muqueuses nasales sont rapidement abîmées par la pratique et peuvent saigner, donc transmettre le virus. »

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Dans Le point sur l’épidémie de Sida 2007 publié en novembre dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé estime à environ 33,2 millions le nombre de personnes atteinte du VIH. Si, vingt-cinq ans après l’identification du virus, les scientifiques ont concrètement progressé, il n’en reste pas moins que le VIH tue. Et à ceux qui pensent que la prévention, le dépistage, et les dons aux associations comme Sidaction peuvent attendre : le Sida, lui, n’attend pas pour se propager.

Sidaction : le VIH n’attend pas

Je contamine un être humain dans le monde toutes les sept secondes, et toutes les dix secondes, une personne meurt à cause de moi. Je touche en ce moment plus de 33 millions d’individus… Les idées reçues qui m’accompagnent se propagent à la même vitesse que celle à laquelle j’attaque votre système immunitaire. Je me contracte au cours d’une relation sexuelle, d’une fellation ou d’un cunnilingus. Je suis dans votre sang et non pas dans votre salive… Je suis le syndrome d’immunodéficience acquise, autrement dit le Sida.

La session 2008 du Sidaction démarre en ce 28 mars et va durer trois jours. Cette année, le thème retenu est l’égalité des chances des personnes séropositives en France et dans le monde. Dans l’Hexagone, plus de 4 500 bénévoles se mobiliseront pour assister aux quelque 400 animations proposées par l’association. Présidé par Pierre Bergé et Line Renaud, Sidaction est le seul organisme qui reverse 50 % des dons récoltés à la recherche –l’autre moitié étant réservée aux campagnes de prévention et à l’aide aux malades, en France et dans vingt-neuf pays en développement. L’année dernière, les donateurs ayant composé le 110 ou ayant effectué une promesse de don sur www.sidaction.org ont permis de récolter près de six millions d’euros.

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Aujourd’hui, 130 000 Français sont porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Au-delà de la maladie, les personnes contaminées et leurs proches souffrent essentiellement de l’exclusion et la discrimination qui entourent la maladie. Les porteurs du virus sont également victimes de préjugés liés à la peur de la contamination, que ce soit en matière d’accès à l’emploi ou de cohabitation dans les lieux publics. Le Sida n’est pas contagieux, il est transmissible lors relations sexuelles non protégées ou bien lors d’un contact avec le sang d’une personne contaminée. Le virus ne peut pas se transmettre par la salive, et d’ailleurs, le baiser est devenu un symbole médiatique puissant de la lutte contre la mise à l’écart des personnes séropositives. Il n’est pas non plus exclusivement lié à l’homosexualité, comme en témoignent les chiffres : l’an passé, 48 % des contaminations sur le territoire national se sont produites lors de rapports hétérosexuels non protégés.

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Si la transmission lors de tatouages ou de piercings est possible, il est primordial de veiller à ce que le tatoueur utilise un matériel stérile à usage unique et à ce que son atelier soit entretenu avec une hygiène irréprochable. S’il n’y a aucun contact avec du sang, les risques de contraction du virus sont écartés. D’autres circonstances peuvent être à l’origine de la contamination, comme l’explique la pharmacienne Anne-Aurélie de Fleurian : « L’échange de seringues ou de pailles est particulièrement dangereux. Il est important d’utiliser des seringues à usage unique et de ne pas partager son matériel y compris dans le cas des pailles pour le sniff car les muqueuses nasales sont rapidement abîmées par la pratique et peuvent saigner, donc transmettre le virus. »

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