À Montpellier, les groupes de rock galèrent pour trouver des salles et jouer en centre-ville. Abel Gibert, programmateur du Black Sheep signale que « les groupes de rock ont souvent du mal à trouver des créneaux pour répéter. Il y a un manque de salles de répétitions à louer à des prix abordables ».
Frank Rabeyrolles, programmateur du Black Out pub insiste sur la difficulté sonore par rapport au voisinage en ville: « Il est très difficile d’insonoriser les salles présentes dans le centre-ville. Une autre difficulté importante c’est l’image que peut véhiculer le rock, une image négative pour certains ». Toutefois, les salles de concert et les scènes ouvertes sont nombreuses et accessibles sur Montpellier. Adrien Lagarde, batteur du groupe Dotpal révèle que « le plus dur c’est de trouver des scènes qui paient normalement. Si tu joues gratuitement tu peux jouer partout» . Le leader-guitariste de Red Beans & Pepper Sauce, Laurent Galichon souligne que « la véritable difficulté c’est de trouver des diffuseurs. Après ce n’est pas plus compliqué à Montpellier qu’ailleurs. Pour les groupes qui débutent, ils peuvent s’appuyer sur des salles subventionnées par les pouvoirs locaux qui servent justement à promouvoir les artistes locaux ».