Les champions de France en titre et les vainqueurs du Chalenge européen ont chuté ce weekend, respectivement en Angleterre et en Irlande. Coté Clermontois, Vern Cotter qui avait décidé de faire tourner son effectif, avec pas moins de 14 changements par rapport à la semaine dernière ne pouvait espérer grand-chose chez le Munster, un des cadors de la compétition. Un turnover non payant et une lourde défaite 36 à 13 qui laisse poindre quelques doutes quant à la qualité du banc de l’ASM. De son coté, le Stade français rend copie blanche. Un véritable voyage au bout de l’enfer pour les stadistes à Bristol. Un match à l’anglaise avec un pack d’avant très solide et des conditions atmosphériques très « british ». Les parisiens ne sont jamais parvenus à relever le défi physique imposé par les anglais. Une défaite cinglante 17 à 0 à méditer pour Fabien Galtier.
Le B.O. a lui aussi souffert face aux Saracens mais a arraché la victoire au « buzzer ». Un coup de pouce de l’arbitre et une pénalité de 50 m. réussit par Yachvili à l’ultime seconde du match permet aux biarrots de l’emporter 22 à 21. L’USSAP réalise une belle opération avec une victoire bonifiée du point de bonus offensif 29-17 à Trévise. Perpignan se place en embuscade à la deuxième place de la poule 1. Bourgoin empoche son premier succès de la saison en H Cup en l’emportant 24-17 face à l’Ulster. Une bouffée d’air pour des berjalliens qui avait perdu 6 fois en six matchs de coupe d’Europe l’an passé. Enfin belle victoire pour Toulouse qui a fait craquer les irlandais de Leinster en deuxième mi-temps et se sont offert le luxe du point de bonus offensif dans les dernières minutes avec un quatrième essai signé Vincent Clerc. Un Jauzion étincelant et une victoire 33 à 6 les place en tête de la poule 6.
Un bilan convenable pour les clubs français ce weekend avec 4 victoire sur 6. Cependant on ne peut nier la supériorité des anglais sur la scène européenne. Le Top 14 ne compte que 2 journées au compteur, coupe du Monde oblige, tandis que les anglais ont déjà joué six fois. Ceci n’explique pas uniquement cela mais force est de constater que les clubs français, notamment ceux qui compte beaucoup d’internationaux dans leur rang, sont encore en rodage. Prochains rendez-vous européens dans trois semaines.
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