Le soir du 16 octobre 2012, un ambulancier grillait un feu rouge et percutait une voiture près de l’hôpital Lapeyronie, tuant la conductrice prioritaire au carrefour.
Malgré la sirène et le gyrophare, le drame n’a pu être évité. L’ambulancier s’est révélé être positif aux tests d’alcoolémie et toxicologique, selon Midi Libre.
Mandaté par le SAMU au moment des faits, l’ambulancier était prioritaire selon son avocat, prétextant le caractère urgent de sa mission. L’accusation a récusé ce statut et mis en avant la dangerosité de son comportement.
Selon le code de la route, une ambulance constitue seulement un véhicule d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage, sauf si elle est mandatée par le SAMU, auquel cas elle devient un véhicule d’intérêt général prioritaire.
Mardi 2 novembre, après deux ans de débats juridiques, le tribunal de Montpellier a finalement tranché, rapporte France 3 Languedoc-Roussillon. Il requiert 5 ans de prison dont 2 fermes pour le chauffard de 39 ans pour « homicide involontaire ». Le jugement est mis en délibéré au 10 février.
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