Ubi Soft, entreprise présente dans le monde entier (et notamment au Canada), représente la dernière grande firme française du jeu vidéo, Atari-Infogrames accumulant les difficultés. Elle lance au mois de novembre, et sur tous les continents, deux productions d’ampleur sur le marché des consoles : Assassin’s Creed et Rayman contre les lapins encore plus crétins.
Rayman contre les lapins encore plus crétins, disponible depuis le 16 novembre en France et développé à Montpellier, fait suite au premier opus, paru l’année dernière. Il s’agit d’un jeu multijoueurs pour toute la famille. Il a su trouver son public, principalement sur Wii, grâce au caractère convivial de la console. Tous les supports ont bénéficié de leur version, consoles portables comprises.
Assassin’s Creed (15 novembre), annoncé de longue date et, à la manière des productions d’envergure, plusieurs fois reporté, présente un background beaucoup plus original. Il s’adresse plutôt aux joueurs classiques, qui découvriront une histoire complexe et travaillée, en incarnant un tueur au Moyen Âge, dans un environnement gigantesque et réaliste, dans lequel le joueur évolue à sa guise.
Loin de jouer le rôle du figurant, Ubisoft a gagné ses galons d’éditeur majeur grâce à la mise sur le marché de productions plébiscitées par la critique et le public. La société est en effet à l’origine des séries à succès Splinter Cell, Prince of Persia, et Alexandra Ledermann.
Le jeu vidéo à la française affirme son identité, sa qualité indéniable, et la viabilité de son économie. Il serait temps de s’en apercevoir.