Du nouveau dans l’affaire Casti, qui oppose le montpelliérain Florent Castineira et ses avocats aux forces de l’ordre. Suite à la rencontre opposant le Montpellier Hérault Sporting Club à l’AS Saint-Étienne le 21 septembre 2012, le jeune supporter ultra du MHSC avait été la cible d’un tir de flash-ball qui lui avait fait perdre un œil.
Après avoir validé la thèse de la légitime défense avancée par les policiers, qui accusaient les ultras montpelliérains d’avoir provoqué les forces de l’ordre, le tribunal a accordé à la partie civile un complément d’enquête hier, qui repose sur deux points. Dans un premier temps, il concerne le visionnage du CD-rom de vidéosurveillance, qui permettra de donner quelques pistes sur la chronologie des événements afin de savoir si le tir de flash-ball a eu lieu avant ou après les échauffourées. Le brigadier qui a déclenché le tir de flash-ball sera également entendu. Les avocats de Florent Castineira accusent ce dernier d’avoir fait usage de l’objet du délit alors que le supporter ultra était, selon ses dires, assis à la buvette du stade.
La date du prochain procès n’a pas été renseignée.
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