Pour 3 euros seulement, le spectateur se voit accorder une dernière chance de voir, voire revoir, une sélection de huit films qui auront marqué l’année achevée.
Il aura également le choix entre les salles du cinéma Le Royal, qui s’impose comme le partenaire du magazine Télérama, ou celles du Diagonal, qui contre-attaque.
Un rendez-vous attendu des cinéphiles
Douze éditions déjà : le festival Télérama est devenu une institution dans le calendrier cinématographique français.
Le concept : la rédaction de Télérama sélectionne quinze films et les programme dans les salles adhérentes à l’Association Française des Cinémas Art et Essai (AFCAE).
Cette année, elle a porté son choix sur «des œuvres de maîtres confirmés comme les coups d’essai de débutants doués, des documentaires singuliers et des comédies décalées, des fables inventives et des films en prise directe sur le monde ». Les plus cinéphiles auront reconnu Vicky Cristina Barcelona, Home, La Vie moderne, A bord du Darjeeling Limited, Un conte de Noël et Entre les murs.
Pour profiter de ce tarif pour le moins avantageux, il suffit de se procurer un numéro de Télérama du 14 ou du 21 janvier, contenant un pass valable partout en France pour deux personnes pour toute la durée du festival, à faire remplir dans la première salle fréquentée.
La polémique
Il y a encore quelques années, le Festival Télérama se faisait dans les salles du Diagonal Campus. « Mais depuis quelques années, Diagonal n’est plus membre de l’AFCAE, tout simplement parce que la cotisation revenait à 7500 euros par an ! », nous confie Antoine Pereniguez, son directeur. « Alors on a opté pour une « Semaine du spectateur » : une année en mars, une autre en août… et cette fois-ci en janvier ».
Une façon de contrer le partenariat de Télérama avec le cinéma Le Royal, qui programme en période normale des films dits plus « commerciaux ». «Que le Royal, circuit UGC, avec la programmation que vous connaissez, veuille faire croire qu’il fait de l’Art et Essai, c’est son droit… et les spectateurs ont de leur côté le droit de ne pas le croire.»
Deux des cinq cinémas de Montpellier proposent donc, pour le même prix et à la même période de l’année, sensiblement le même programme. « Le choix des 8 films s’est fait naturellement en examinant les résultats de 2008 », nous explique le directeur des cinémas d’art, essai et recherche Diagonal. Sa sélection rejoint donc assez logiquement celle du magazine de référence.
Pour le public montpelliérain, cette concurrence représente surtout la chance d’accéder aux quinze œuvres distinguées, le Royal ne pouvant en proposer que huit.
Bonne semaine à tous dans les salles obscures , à noter que l’abus de 7ème Art est bon pour votre santé mentale.
Catégorie(s) :