Le président gabonais, Ali Bongo, s’est rendu ce lundi 14 décembre à Copenhague où il a pris part à la 15ème conférence sur le réchauffement climatique. À l’approche de la fin du sommet, Ali Bongo et ses pairs d’Afrique centrale veulent sensibiliser la planète sur le destin du massif forestier du bassin du Congo. Le Gabon, dont le territoire fait partie du bassin Congo, deuxième massif forestier après l’Amazonie, fait pression sur les puissances industrielles afin de limiter les méfaits du changement climatique dans la sous-région.
L’objectif du sommet de Copenhague est d’obtenir, des pays industrialisés et des Pays en Voie de Développement (PED), la garantie de maintenir une augmentation de la température sous la barre des 2 degrés par rapport à 1850. Selon Gaboneco, site d’actualités gabonaises, « si d’ici 2100, la température dépasse les quatre degrés, (par rapport à celle d’aujourd’hui, NDLR), les conséquences seront irréversibles« .
Le Gabon, comme l’ensemble des PED, subit les conséquences du dérèglement climatique. De fait, il exige des pays industrialisés un engagement contraignant consistant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) dans une fourchette comprise entre 25% à 40% d’ici 2020. Une réduction de 15% à 30% des émissions de GES des pays émergents est aussi voulue. En contrepartie de ces efforts, les PED attendent des nations industrialisées une aide financière pour mieux s’adapter et parer l’évolution des émissions de GES.
Au-delà de l’aide, des engagements qui seront retenus à la fin du sommet, l’Afrique se doit de mettre tout en œuvre pour préserver son écosystème et sa biodiversité. Le massif forestier du bassin du Congo devra incontestablement être protégé afin de préserver son équilibre fragile mais vital aux générations futures…
Source : Gabon : Ali Bongo à Copenhague, Gaboneco.com