C’était le sexe féminin le plus connu du monde de l’art. Claude Schoppe tient enfin la vérité. Et cela « sans chercher », explique-t-il dans un entretien au Parisien.
Une énigme résolue ?
Dans son livre, l‘Origine du monde, vie du modèle, qui sortira le 4 octobre chez Phébus, l’écrivain français raconte la découverte de l’identité du modèle de Courbet, restée inconnue jusqu’alors. C’est en étudiant une correspondance entre Dumas fils et George Sand que le nom de Constance Quéniaux lui apparaît pour la première fois. Présentée comme danseuse à l’Opéra, Constance Quéniaux demeure pendant très longtemps la maîtresse de l’ami et commanditaire du tableau, Khalil Bey.
(Lény-Huayna TIBLE)
Enrichissement historique ou fin d’un symbole ?
L’inconnue dévoilée, n’assistons pas à la fin d’un mythe ? Pendant des siècles, l’identité de la « Joconde » de De Vinci est restée une énigme. Une interrogation. Chacun imaginait l’histoire de ce mystérieux sourire. Pourtant, 500 ans après la création du tableau au début du XVème siècle, Silvano Vinceti, expert italien en histoire de l’art, expliquait à L’express la découverte de l’identité de l’ange au mystérieux regard : Mona Lisa.
Mais l’inconnue ne se dévoile pas toujours. L’art a ses propres secrets. La recherche de l’identité de « L’Inconnue », portrait d’une femme montée dans une voiture hippomobile, réalisé en 1883 par le peintre russe Ivan Kramskoî, en est la parfaite illustration.
Il arrive parfois que la symbolique du tableau dépasse l’identité même du personnage représenté. Ainsi, Courbet ne souhaitait-il pas maintenir son personnage dans l’inconnu et détenir seul les secrets de son œuvre ?
Une chose est sûre, la figure de l’inconnue peut prendre bien des visages.
Lény-Huayna TIBLE