Pour Michel Morcos, Weplug n’est pas « concurrent des réseaux sociaux déjà existant, mais constitue plutôt une alternative avec notre idée du réseau social et notre expérience ». Même si on retrouve au sein du site certains principes communs avec Facebook, comme les réseaux d’amitié, les groupes, etc., son fondateur se défend d’une concurrence frontale. « Weplug est en quelque sorte un agrégateur de différents services, qu’il s’agisse d’outils simples comme la recherche de vos amis ou l’envoi de photos, en passant par la création et la personnalisation de son blog, ou encore avec le flux d’actualité de vos amis et leur localisation sur une carte ». Il concède toutefois que « Weplug a tout ce qui fait un réseau social de base, on peut facilement le comparer à des sites comme Facebook ».
Depuis son lancement, Weplug compte 4 200 membres. Le site, qui s’est fait connaître grâce au réseau Internet de Presselite et à la communication presse à l’occasion du lancement officiel, ne compte pas que des heureux. En effet, plusieurs utilisateurs ont fait état d’un manque de lisibilité de l’ensemble, ou ont manifesté leur désaccord quant à l’orientation esthétique.
Toutefois, de nombreuses fonctionnalités présentent déjà les atouts nécessaires pour attirer le technophile en manque de nouveautés (par exemple, la géolocalisation). Et puis, la gestion des événements et la possibilité pour d’autres entreprises de créer des applications et du contenu devrait bientôt voir le jour. Un moyen de rattraper son retard sur les autres réseaux sociaux en ligne. Un autre point non négligeable : le choix de la langue. Weplug la propose en effet depuis sa création.
Comme chez la concurrence, Weplug permet d’enregistrer un grand nombre d’informations personnelles, mais « chaque utilisateur peut rendre ses informations personnelles privées ou non », ce qui peut constituer un moyen relativement efficace de se protéger contre les éventuels dangers qui découlent d’une grande exposition personnelle sur la toile. D’autant que les données enregistrées n’ont pas vocation à être divulguées ou vendues à qui que ce soit sans le consentement du membre du site. « L’utilisateur est donc là encore le seul à choisir ».
Enfin, concernant le champ lexical employé par Weplug, on ne retrouve pas avec plaisir le langage totalitaire propre à Facebook, par qui on devient et existe. Des choix de termes plus judicieux, pour une utilisation plus confortable. A suivre en ligne donc…