Dans le quartier de Port Marianne, au sud de Montpellier, entre les constructions modernes, les lignes de tramway et les projets urbains encore en chantier, de nombreux restaurants ont peu à peu pris place.
Crêperies, restaurants japonais ou encore à tapas, bar à vin et autres restaurants plus traditionnels entourent le bassin Jacques Cœur. Parmi eux, La Factory un restaurant qui fait également office de bar à vin tenu par Caroline Curtet et son mari. À l’entrée, un immense feu vert donne le ton de la décoration. Dans un style new yorkais sobre et moderne, le restaurant s’intègre parfaitement dans le quartier. Installé depuis un an exactement, il enregistre un très bon démarrage.
Port Marianne : « un quartier neuf et dynamique en pleine expansion »
Déjà propriétaires du Bistrot d’Ariane, un restaurant dans le port de Lattes, ils ont choisi Port Marianne pour leur deuxième restaurant en raison de l’image du quartier. Caroline Curtet confirme : « C’est un quartier neuf et dynamique en pleine expansion. Il y a plein de commerçants à s’installer, c’est très vivant ». Le quartier ne cesse de grandir. En témoignent les grues, les immeubles en constructions et les nombreux projets à venir. Proche des lignes de tramway et de parking, le restaurant est très bien desservi, ce qui renforce son succès. Pour les Curtet, La Factory est plus qu’un simple restaurant. « C’est un investissement immobilier. On espère qu’il prendra de la valeur par rapport à l’évolution du quartier » affirme la gérante.
Une clientèle bien ciblée
La proximité des autres bars et restaurants n’inquiète pas Caroline Curtet, elle explique : « C’est de la bonne concurrence. Il y a une grande variété d’offre de restauration, mais ces offres ne sont pas toutes réservées à la même clientèle. Ce ne sont pas les mêmes personnes qui viennent manger chez nous ou à la Patacrêpe par exemple. » Effectivement, avec des menus le midi entre 25 et 35 euros, le restaurant est intéressé par une clientèle avec un fort pouvoir d’achat. Dans le viseur, les cabinets d’études notariales, les banques et les promoteurs immobiliers voisins. « Nous voulons faire de la qualité et pas de la quantité, nous ne faisons pas de la restauration de masse ».
À Port Marianne, les Curtet ont réussi à tirer profit d’un quartier en plein boom et d’une clientèle haut de gamme. Après un an d’ouverture, il semblerait que le pari soit en passe d’être réussi.
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