Pierre Le Corre, un affamé de sport

Par le 4 décembre 2017

À 27 ans, le triathlète vice-champion d’Europe a terminé troisième au championnat de France en septembre dernier avec son équipe du Montpellier Triathlon. Focus sur un sportif pour qui un seul sport ne suffit pas, il lui en faut trois.

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Originaire de Bretagne, le jeune homme est comme un poisson dans l’eau dans sa ville d’adoption. « Le secteur autour de Montpellier est particulièrement favorable pour s’entrainer ». Pour Pierre Le Corre, un bon terrain d’entrainement est essentiel pour engranger les titres et progresser au quotidien. Le triathlon est une discipline intense qui demande d’avoir un niveau élevé à la fois en natation, en vélo et en course à pied.

Rigueur et confiance en soi

Quand certains partent au travail, Pierre Le Corre commence sa journée vers 7h du matin à la piscine olympique d’Antigone. Un entrainement qui se poursuit en milieu de journée avec le vélo et qui se termine le soir avec de la course à pied. Malgré « une facilité » pour la course à pied, le triathlète de 27 ans se doit d’être performant aussi en cyclisme, la discipline où il a plus de problèmes. « Je m’y suis mis très tard mais je progresse d’année en année ». Sa préférence pour la course, Pierre Le Corre l’utilise comme un avantage puisque c’est l’épreuve qui clôture le triathlon.
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Devenu son propre entraineur depuis l’an dernier, il doit désormais « composer sa propre sauce. Il faut bien se connaître. Cela demande de la rigueur et de la confiance en soi ».

De la rigueur, il en faut au cours des 30 à 35 heures d’entrainement hebdomadaire. « Contrairement aux autres sports, il y a peu de jours de repos ». Un rythme qui induit forcément une certaine hygiène de vie. Comme tout sportif de haut niveau, il doit faire attention à ce qu’il mange mais « avec le sport effectué tous les jours, il n’y a pas vraiment besoin de faire de sacrifices ». Il est soumis à un suivi médical constant et à des prises de sang régulières, ce qui lui permet de vérifier s’il n’y a pas de carences dans son alimentation. « Le triathlon, c’est un sport d’aérobie qui demande moins de contraintes que d’autres sports. On n’est pas dans « l’explosivité » comme pour les coureurs du 100m. On est moins sujet aux blessures ».

Objectif JO 2020

Quand on l’interroge sur la médiatisation de son sport, Pierre Le Corre reste réaliste. « On ne sera jamais le foot ou l’athlétisme, c’est sûr. Depuis quelques temps, le triathlon est de plus en plus suivi grâce notamment à des retransmissions sur la chaîne L’Équipe ». Il reconnaît un soutien constant de la part des sponsors qui l’accompagnent au quotidien et lui confèrent une certaine visibilité. « Il manque sans doute une médaille aux JO », admet-il.
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Désormais, Pierre Le Corre regarde vers l’avenir. « L’objectif principal avec Montpellier Triathlon, c’est d’être champion de France d’ici 2020 ». D’un point de vue personnel, le jeune homme reste ambitieux et vise le top 5 mondial cette saison – il est actuellement 8e. Il veut aussi faire plus de podiums. La grande aspiration de sa carrière reste les Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo pour prendre sa revanche sur ceux de Rio l’an dernier.
Quant à l’après-carrière, Pierre Le Corre y songe déjà régulièrement. Il aimerait faire un Master dans une école de commerce afin d’intégrer « une grosse boite dans le domaine du sport ». Pour cet amoureux des arts martiaux, le sport est une passion qui ne se lâche pas si facilement.

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à propos de l'auteur

Auteur : Thomas Issautier

De ma côte d’azur natale à Montpellier en passant par la ville rose, j’ai parcouru une partie du sud de la France pour mes études mais sans perdre de vue mon rêve : devenir journaliste. On dit souvent qu’il faut se battre pour accomplir ses rêves, c’est vrai dans mon cas. Il a fallu passer par du droit, de la communication et de la science politique pour enfin parvenir à une formation de journaliste. Éternel curieux, une fois qu’un sujet m’intéresse ou qu’une question me vient en tête, je ne lâche jamais pour avoir une information. Adorant écrire, le métier de journaliste m’a toujours séduit et d’autant plus qu’il me paraît idéal pour concilier passion et travail. En effet, souvent avec un casque dans les oreilles, de la musique dans les veines, il ne se passe pas un jour sans que j’écoute un album ou que je découvre de nouveaux artistes ou morceaux. À travers le journalisme, j’espère vous faire ressentir ma passion et vous intéresser à n’importe quel sujet. Tâche délicate s’il en est mais en bon niçois, je n’ai pas pour habitude de reculer face à l’adversité. Suivez moi sur Twitter : @thomasissautie3 Retrouvez mes chroniques musicales sur Sens Critique : https://www.senscritique.com/legolas0310/critiques