Depuis 2005, ce groupe au nom improbable arpente les scènes de France, Allemagne et d’Italie. Paris, Belfort, Perpignan, Berlin, Milan, Brescia… une centaine de concerts flamboyants à leur actif. Il faut les voir sur scène pour prendre toute la mesure du phénomène. Le chant en français réveille parfois le fantôme d’un Bertrand Cantat. « Ce qui nous plaît dans la scène, c’est de pouvoir partager directement notre approche avec le public, c’est un peu bateau, mais c’est le moment où on se sent présent, pour nous mêmes et les autres ». Alternent les morceaux en français, anglais ou allemand. La musique tend vers la répétition absolue des mêmes paroles, des mêmes rythmes. Ce qui crée cet effet tourbillonnant. Hypnotique. La provocation se mêle à la poésie. Il flotte comme un parfum de décadence, le sentiment diffus de la fin d’un monde. La mélancolie sous-tendant les textes est sublimée par les rythmes électros balancés par Ania et la guitare ardente d’Henri. Perpétuel va-et-vient entre la brutalité rock et la puissance de la musique électronique. Souvent, une formule d’une extrême simplicité à l’origine des morceaux : « Je ne me souviens plus » ; « Pourquoi tu pleures ? » « Ich bin mude » ; « C’est super » ; « Juste toi et moi » ; « I’m not from London »… Suivie d’une fantastique cascade de sonorités. Attiré par les arts plastiques, le duo apprécie particulièrement la musique parce qu’ « elle offre plusieurs niveaux de lecture ; architectural, mélodique et sémantique ». Cette insatiable curiosité les conduit à se produire dans des galeries d’art contemporain ou à créer des bandes originales pour le théâtre et le cinéma indépendant (1). La réalisation de clips est en préparation. A quand un concert à Montpellier ?
(1) voir la superbe vidéo « Man Ray Speed Paint » sur YouTube
toutes les dates de concert sur www.aniaetleprogrammeur.com
www.myspace.com/aniaetleprogrammeur
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